Le cimetière, un bon indicateur de la prise en compte de la biodiversité par les communes

Bien plus qu’un jardin de pierre, le cimetière est le 1er endroit où je me rends pour saisir à quelle politique de gestion des espaces verts ai-je affaire. C’est aussi, là, que se niche l’historie sociale, militaire et rurale d’une commune, avec, un patrimoine insoupçonné voire peu valorisé.

Depuis, ses allées, ses tombes, la nature embrasse toute ce qu’elle trouve, le végétal apporte son équilibre, recouvre mais n’envahit pas.

Triomphante parfois des plus petits espaces, la végétalisation « se fait » presque toute seule, permettons-nous d’être davantage en harmonie avec la nature!

Le LIERRE (hedera)

Cette plante cumule les croyances erronées, commune, parfois même peu appréciée et coupée dès qu’elle lance ses tiges à l’assaut des arbres ou des façades, le lierre a pourtant de nombreuses qualités insoupçonnées et parmi elles, celle d’être un véritable réservoir de biodiversité.

Lierre et les arbres – Contrairement à une idée reçue, le lierre n’est pas un parasite ni une plante nuisible. Il ne tue pas les arbres en les étouffant, comme on entend souvent dire, mais au contraire, leur rend de multiples services. Le lierre est essentiel à la biodiversité et ne doit pas être arraché des arbres. Il protège le tronc des coups de soleil et de la chaleur, mais aussi du froid en hiver, évitant les craquèlements de l’écorce et limitant par là-même les blessures risquant d’être contaminées par des maladies ou des parasites. Le lierre constitue aussi une protection contre la pluie battante, le feu et les animaux qui ne viennent plus aiguiser leurs bois ou leurs griffes sur l’écorce.

Lierre et façade – Le lierre a aussi pour réputation de détruire les façades, pourtant il est très utile pour masquer les imperfections sur celles-ci et éviter une rénovation coûteuse. Il est bon à savoir que le lierre sert d’isolation thermique extérieure sur une maison, il faut juste ne pas le laisser grimper sur les toitures car ils pourrait alors soulever les tuiles!

Le lierre au cimetière de Chéronnac!

Cimetière de Chéronnac, Haute-Vienne

Ici, on rencontre une tombe, un lieu privé, terre d’accueil d’arbustes, du lierre (encore mal aimé), la pierre porte un manteau de verdure qui au fil des saisons va se modifier. L’allée juste à côté avec ses vielles pierres rappelle combien dans un cimetière le pédestre compte!

Rappelons-nous, pour celles et ceux qui ne l’ont pas visité, les pavés du cimetière du Père Lachaise à Paris (le plus grand cimetière parisien intra muros et l’un des plus célèbres dans le monde. Situé dans le 20ᵉ arrondissement, Il accueille chaque année plus de trois millions et demi de visiteurs, ce qui en fait le cimetière le plus visité au monde).

En outre, avec ses 44 hectares, la première nécropole intra muros de Paris est aussi l’un des plus importants espaces verts. On y dénombre 4 000 arbres de plus de 80 essences différentes! La faune du Père-Lachaise est composée d’une quarantaine d’espèces d’oiseaux, sans compter lézards, chauve-souris, hérissons, écureuils roux, papillons, coléoptères…

On se rappelle la liste des pollinisateurs : Si la pollinisation par les abeilles est la plus connue, beaucoup d’autres insectes assurent également cette fonction. Parmi les milliers d’autres pollinisateurs, on compte principalement les hyménoptères (abeilles, fourmis, guêpes, etc.), les diptères (mouches, moustiques, moucherons, etc.), les coléoptères (cétoines, hannetons, etc.) ou encore les lépidoptères (papillons). 

Le cimetière, pierre angulaire de la gestion durable

Cimetière de Rochechouart, Haute-Vienne

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Il est un espace communal clos, dont la fonction est de permettre à chacun d’obtenir gratuitement un emplacement pour sa sépulture. Pour des questions d’occupation de cet espace clos, et afin de permettre l’arrivée de nouveaux venus, la sépulture à titre gratuit est limitée dans le temps.

L’entretien des inter tombes incombent à la commune.

Il est cet espace où le privé et le public se côtoient, où les gestes se croisent, fleurir, nettoyer, parfois des pratiques contradictoires s’entrechoquent.

L’espace concentre des actions favorables et contraires à la préservation de la biodiversité ordinaire.

Pour nous, le cimetière est la carte d’identité écologique d’une commune!

En tant qu’espace vert soigné à vocation horticole et lieu caractéristique à fort potentiel, il est la représentation d’un espace public où les enjeux sociaux et sociétaux se rencontrent, l’essence des bonnes pratiques paysagères, écologiques et humaines.

Un verdissement peut être expérimenté avec des tapis de sedum. Les sedums, ou orpins, sont des plantes de rocaille ou de petits arbustes. Ils stockent l’eau dans leurs feuilles et donnent des fleurs en étoile à cinq branches. Ce mode de gestion de ces espaces représente des avantages non négligeables pour la collectivité. Il permet d’entretenir des espaces verts sur des sols drainés et pauvres, il n’y a plus besoin d’arrosage, il évite l’utilisation de produits phytosanitaires, il permet d’embellir le cimetière, une diminution du coût d’entretien et du temps d’intervention du service technique et une réduction de déchets verts…

Obligations

Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière dont vous achetez l’usage (mais non le terrain) pour une durée déterminée. En revanche, la pierre tombale ou le monument funéraire vous appartiennent. Le concessionnaire ou ses successeurs sont donc tenus d’en assurer l’entretien. Si l’état dégradé de la tombe porte atteinte à la sécurité d’autrui ou nuit à la décence du cimetière, une procédure administrative peut être engagée pour le contraindre à effectuer les travaux nécessaires.

L’état d’abandon

Même en cours de concession, si une sépulture n’est pas entretenue, la commune peut entamer une procédure pour la récupérer. Un processus encadré par l’article L. 2223-17 et suivants du code général des collectivités territoriales : il faut qu’elle ait plus de 30 ans et que la dernière inhumation remonte à 10 ans au moins. L’état d’abandon doit alors faire l’objet d’un procès-verbal dressé sur place par le maire et adressé à la personne titulaire de la concession. Si le ou les intéressés ne se manifestent pas dans un délai de 3 ans ou s’ils sont inconnus, la reprise de la concession peut avoir lieu. Les restes exhumés sont regroupés dans une boîte à ossements et placés dans l’ossuaire communal, ou font l’objet d’une crémation.

Bon à savoir. En cas de déménagement du titulaire de la concession, il lui appartient de notifier son changement d’adresse aux services de la commune. En cas de décès, ses ayants droit doivent également se faire connaître de ces services, au risque de perdre la concession.

Un entretien régulier permet d’éviter que la tombe subisse trop de dégâts, causés par les intempéries. La mousse et les lichens sont les principaux ennemis de la pierre naturelle. Il faut la laver, la dégraisser et la sécher, voire la traiter. Chaque variété de pierre possède des propriétés spécifiques. Pour le marbre, par exemple, utilisez de préférence de l’eau et du savon noir, et proscrivez les produits acides qui attaqueraient la pierre. Ne négligez pas les inscriptions gravées dans la pierre, qui ont, elles aussi, besoin d’un nettoyage, voire que l’on redore leurs lettres. Privilégiez les produits écologiques, afin de préserver l’environnement. Source

Le PISSENLIT, une adventice vraiment?

On lit souvent que le pissenlit est une adventice. Elle peut aussi être cultivée. C’est une plante potagère, médicinale et mellifère, très connue et cultivée depuis plus d’un siècle et demi. Les abeilles sont très gourmandes du pollen et du nectar du pissenlit dont la plante en est très riche. Cette source de nourriture est très appréciable et nécessaire pour les colonies des abeilles. Elle possède en effet de grandes qualités mellifères. Source

Par hectare, la fleur de pissenlit peut produire entre 200 et 500 cents kilos de nectar!

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Ancien cimetière de Vayres, Haute-Vienne

Cette image a été prise le 17 avril 2023, lors d’une visite le 24 avril, nous constatons que cet espace a été tondu à ras, passé au rotofil…

La Biodiversité & Nos Communes

Nous pouvons citer la loi, aller plus loin, reconnaitre ses limites en termes de politique environnementale locale et identifier ce qui, localement, n’est pas mis en place.

La biodiversité est un bien précieux pour notre santé, une arme imparable face aux maladies

Ce que dit la loi pour la gestion durables des espaces verts

Loi Grenelle 1 (3 août 2009) et Loi Grenelle 2 (12 juillet 2010)
La loi prévoit des mesures dans six chantiers majeurs dont la Préservation de la biodiversité avec des objectifs :

  • Assurer un bon fonctionnement des écosystèmes en protégeant les espèces et les habitats ;
  • Elaborer la Trame verte et bleue (TVB) ; (invisible à Vayres)
  • Rendre l’agriculture durable en maîtrisant les produits phytopharmaceutiques et en développant le bio ;
  • Protéger les zones humides et les captages d’eau potable ;
  • Encadrer l’assainissement non collectif et lutter contre les pertes d’eau dans les réseaux ;
  • Protéger la mer et le littoral.

Le 22 juillet 2015, l’Assemblée nationale adopte la loi de transition énergétique pour la croissance verte qui prévoit la mise en place de l’objectif zéro pesticide dans l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017 : interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts et les voiries.
La commercialisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel seront interdites à partir du 1er janvier 2019. Cette mesure concerne tout particulièrement les jardiniers amateurs.
Les produits de biocontrôle, qualifiés à faible risque ou dont l’usage est autorisé dans le cadre de l’agriculture biologique, peuvent être utilisés.

2. Pratiques dans les espaces verts

2.1. La réduction des opérations de désherbage

Depuis la loi de transition énergétique pour la croissance verte qui prévoit la mise en place de l’objectif zéro pesticide dans l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017, la mise en place de techniques alternatives s’impose.

On retrouve :

2.1.1. Stratégies de biocontrôle

Les produits de biocontrôle (macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques, substances naturelles), utilisés en lutte biologique, représentent l’un des leviers d’action pour compenser l’utilisation des produits phytosanitaires. Ils sont intégrés à des stratégies de protection biologique intégrée (PBI).

2.1.2. Les méthodes préventives

En empêchant les adventices de se développer, on limite leur infestation et ainsi les opérations de désherbage grâce aux techniques de :

  • paillage : la technique du paillage consiste à recouvrir la terre avec un paillis végétal, minéral ou en plastique.
  • emploi de couvre-sols : ils apportent une solution naturelle contre le développement des adventices, en s’étalant sur le sol sans prendre de hauteur.

C’est quoi une adventice ? Adventicius issu du verbe advenire, « qui vient de l’extérieur » anciennement nommées «mauvaises herbes« . Les adventices présentent généralement une stratégie écologique de type rudéral. Cette stratégie est adaptée aux environnements fréquemment perturbés et riches en ressources (lumière, nutriments), comme les agroécosystèmes.

Voici la liste avec quelques précisions!!

  • des PLANTES VIVACES  qui se reproduisent de façon végétative, ou restent en place plusieurs années .
  • Le chiendent (« Le chiendent est une plante officinale, donc utilisée en pharmacopée, qui appartient à la famille des poacées, nom scientifique des graminées, tout comme le blé, ou l’orge. On cherche à l’éradiquer parfois pour sa capacité à se répandre grâce ses longs rhizomes traçants, et Alain Baraton précise que le chiendent se multiplie aussi par les graines, tout simplement, mais aussi par ses stolons, des tiges aériennes, tout comme le fraisier. ») Source
  • Laiteron des champs (plante médicinale comestible) ,
  • Liseron,  plante bio indicatrice : elle apprécie les sols argileux et lourds, mais sa présence indique un sol trop riche en azote, un excès de fertilisation, elle remplit sa fonction, son rôle de décompacter le sol par le biais de son système racinaire. ¨Plante très mellifère, fleurs blanches ou roses en trompette qui attirent les abeilles : le liseron des champs (Convolvulus arvensis) et celui des haies (Calystegia sepium)
  • Tussilage (plante pionnière, médecine populaire « qui chasse la toux ». Les propriétés antiseptiques du soin sont également connues depuis des générations. Certains fument les feuilles séchées roulées en cigarettes pour soigner les problèmes pulmonaires ou arrêter le tabac, très appréciées des abeilles! Source
  • Chardon – indicateur du type de sol/ sol fertile.
  • des PLANTES ANNUELLES qui se reproduisent par graines, avec fréquemment un fort potentiel de reproduction : 
  • Amarante (hybride), plante bioindicatrice, très cultivée dans les potagers européens au XIX ème siècle, invasive mais résistante, facile à cultiver, décorative, favorable à la biodiversité, et comestible, c’est en effet une culture à envisager dans un jardin en permaculture Source
  •  Coquelicot: fleur essentielle et pilier pour la biodiversité
  • Chénopode, favorable à la biodiversité
  • Sétaire, le genre Setaria regroupe une centaine d’espèces de plantes de la famille des Poaceae, qui sont orinaires des régions tropicales et subtropicales d’Asie. Il s’agit de plantes à croissance rapide qui sont composées d’épis floraux. Une des espèces les plus connues est la Setaria viridis, également appelée sétaire verte, foin sauvage ou encore mil sauvage. Elle peut atteindre entre 10 et 50 cm de hauteur et peut être cultivée dans toutes les régions de France. Il s’agit d’une plante comestible qui possède des propriétés médicinales, bien qu’elle soit majoritairement considérée comme une mauvaise herbe, car il est très difficile de s’en débarrasser
  •  Folle avoine, (avoine sauvage) adventice des grandes cultures, résistantes aux herbicides.
  • Véronique, petite fleur bleue, ne demande pas d’entretien, mellifère.
  • Stellaire (plante indigène qui appartient à la même famille que l’œillet (Caryophyllaceae), blanche (mouron des oiseaux) Il tient son nom de la forte prédilection de certains oiseaux pour ses graines, qui étaient d’ailleurs distribuées aux oiseaux en captivité.

2.1.3. Les méthodes curatives

  • Mécaniques : en général, ces techniques permettent de déraciner les herbes indésirables, soit par un travail superficiel du sol, soit par un déracinement : exemple le balayage mécanique
  • Thermiques : le désherbage thermique utilise la chaleur pour détruire la flore spontanée : exemple les bruleurs à gaz.

NB/ Desherbage thermique

« A gaz ou à vapeur, les désherbeurs thermiques ne polluent pas chimiquement mais utilisent de l’énergie : leur bilan carbone est sans doute meilleur que celui des herbicides chimiques (il faut beaucoup d’énergie pour les fabriquer) mais beaucoup moins bon que celui de la binette ! Ils ne dégagent aucune vapeur toxique mais sont dangereux en régions sèches (risque d’incendie). Ils sont efficaces sur les annuelles, surtout si elles sont jeunes, et un peu sur les graines proches de la surface du sol. Pour les vivaces (chardon, pissenlit), la méthode permet seulement de les affaiblir.
Pour que le désherbeur soit efficace, utilisez-le en marchant à vitesse normale, pas plus vite pour que la chaleur dégagée sur chaque plante soit suffisante. N’intervenez pas s’il pleut ou s’il vente car les déperditions de chaleur seraient importantes. Cette méthode est fatale aux micro-organismes et vers de terre qui passent pas là : n’intervenez pas juste après une pluie car ils remontent alors vers la surface. » Source

2.1.4. L’acceptation de la végétation spontanée

Nous considérons tendancieusement que la propreté de la ville passe systématiquement par la destruction massive des « mauvaises herbes ». 

Changer notre vision vis-à-vis de cette végétation spontanée et accepter son développement (maîtrisé) dans certains espaces des communes constitue une alternative à part entière dans la gestion des espaces.

CHOIX DES PLANTES VIVACES DANS LES MASSIFS

Les plantes vivaces nécessitent moins d’eau pour se développer que les plantes annuelles ou bisannuelles. Exemple de vivaces :

  • Vivaces de printemps : l’ancolie, le myosotis du Caucase, la valériane, le muguet, l’acanthe, l’achillée, la rose trémière, la campanule, le bleuet, la marguerite…

La gestion différenciée

La gestion différenciée (parfois appelée gestion raisonnée, harmonique ou durable) s’oppose au principe de gérer tous les espaces verts de la même façon, avec du gazon bien tondu, des plantations d’espèces exotiques annuelles, l’utilisation généralisée de produits chimiques…, alors que chacun d’eux a ses propres spécificités. De plus, elle s’oppose à l’idée que la nature n’a pas sa place dans les zones urbanisées.
La gestion différenciée consiste à adapter le mode d’entretien aux caractéristiques et fonctions de chaque espace vert. Il s’agit d’appliquer la bonne gestion au bon endroit.

« Entretenir autant que nécessaire et aussi peu que possible »

Globalement, à l’échelle d’une commune ou d’une ville, la gestion différenciée se traduit par une diversité d’espaces verts et des objectifs d’entretien – Élaboration du cahier des charges et propositions d’entretien adaptées. On parle de code d’entretien.
Les codes d’entretien sont de véritables outils de mise en application de la gestion différenciée. Ils correspondent à un résultat visuel, à un aspect esthétique attendu que l’on souhaite atteindre. Ils varient en fonction de la nature, de la localisation et de la fréquentation du lieu, de la destination et de l’utilisation de l’espace, de la volonté paysagère (situation actuelle et évolution possible) car les interventions sont différentes et plus ou moins nombreuses. Cette codification de l’espace correspond donc à des intensités d’entretien qui évoluent des plus entretenues aux espaces gérés de manière plus extensives. « Source

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—–Pour poursuivre, toute cette série de réflexion sur la gestion durable des espaces verts communaux, nous vous invitons à prendre le temps de visiter les cimetières de vos communes, d’observer la place faite à la minéralité, de vous demander quel ratio pour minéral/végétal, quels types de fleurissement, la part du fleurissement plastique, d’observer si il y a présence de bacs de tris et de quels types, si le tri est bien fait, si les informations à dispositions sont claires. ..C’est à vous!

Ici, deux photos du cimetière de Rochechouart, commune de la Haute-Vienne. Les informations sont indiquées dès l’entrée, les bacs sont reconnaissables, l’info est rappelée mais des erreurs de tris sont pourtant bel et bien là!

Bac bleu= pot plastique, emballage, mousse et fleurs artificielles, là, nous y découvrons de vrais plantes ( bruyères…) du verre.

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A Vayres, sur le site de l’ancien cimetière il est courant que le tri ne soit pas bien fait avec, dans le bac prévu pour les déchets plastiques: des plantes fanées, mais également des sacs plastiques contenant des déjections canines, des vêtements (les déchets textiles sont collectés dans des bacs prévus à cet effet), du verre (à trier bac à verre), de pots type céramique/plaque de marbre (déchet inerte- déchet résiduel – Les déchets résiduels sont les déchets restants après avoir trié les déchets recyclables (papiers usagés, emballages plastiques, emballages métalliques, emballages de boissons, déchets biodégradables, verre et textiles), mais aussi la présence de multiples bidons d’ammoniac et d’eau de javel!!

Pour rappel, les bacs sont sans couvercle et très faciles d’accès!

Sous forme aqueuse (appelée: « ammoniaque »), l’ammoniac entre dans la composition de nombreux produits ménagers destinés au grand public ou aux industries, il est dangereux pour la santé, à mettre hors de la portée des enfants. L’ammoniac est corrosif c’est à dire qu’il détruit les tissus vivants avec lesquels il entre en contact. La sévérité des effets sur la santé dépend de la voie d’exposition (ingestion, contact physique ou inhalation), la dose et la durée de l’exposition.

Eau de Javel: L’eau de Javel est corrosive, ce qui veut dire qu’elle peut irriter ou brûler la peau ou les yeux. Elle peut aussi corroder (détruire) les métaux. Mélangée à d’autres produits chimiques ou nettoyants, elle peut produire des gaz toxiques qui peuvent endommager les poumons ou être mortels.

RAPPEL ENTRETIEN DES TOMBES

Brosses douces, éponges, savon noir (savon noir est un produit nettoyant naturel et efficace pour nettoyer sans endommager le marbre), citron, vinaigre et même des escargots!

Du travail, vous l’aurez compris, à notre toute petite échelle, reste à faire, pour sensibiliser à l’importance et aux conséquences de nos actes, à l’amélioration de nos lois, à la prise de nos engagements en faveur de la biodiversité…

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