Nous-Je, 1ère création du collectif La Vayres à Boire

Nous-Je c’est le nom du spectacle que vous proposera le collectif de danse et théâtre amateur, La Vayres à Boire à Vayres lors de l’Extra Day le 29 février prochain!

Nous-Je est basé sur une histoire vraie.

Bienvenue à la maison, nous vous ouvrons la porte et quelques fenêtres du spectacle…L’oiseau Noir et Jean de la Fontaine, une visite à suivre!

Nous-Je ce sont les histoires d’un bestiaire à plumes et à poils, noir et roux, pour lequel on quitte la promesse et on part en voyage!

Une représentation qui raconte les histoires de corbeaux freux au fil des civilisations, temps modernes et lectures culturelles, plumes symboliques et psychopompe, et oui…Beaucoup de choses inouïes à découvrir sur le bel oiseau pas si noir….

Crédits Isabelle Pompe

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Nous-Je est un histoire vraie, elle s’est imposée à nous par le prisme de la problématique des E.S.O.D – Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts.

Le corbeau freux et le renard roux figurent dans la liste des espèces cibles chassables toute l’année, condamnées, présumées coupables…

Lors de notre enquête pour l’écriture de cette histoire, nous avons traversé des siècles d’histoire, des pays, comme la Grèce, et des endroits du monde totalement méconnus par nous. Le folklore a fait son entrée par la porte principale, Claude Lévi-Strauss, Michel Pastoureau, La Fontaine, Esope, Anubis…Une embarcation merveilleuse!

L’oiseau NOIR

« Oiseau noir, célébré par toutes les mythologies, le corbeau européen ne cesse de se dévaloriser au fil des siècles.

Si l’Antiquité gréco-romaine loue sa sagesse, son intelligence, sa mémoire, le christianisme médiéval à sa suite le rejette violemment : c’est un oiseau impie qui occupe une place de choix dans le bestiaire du Diable, symbolisant l’incarnation du démon et de toutes les forces du mal.

Plusieurs phases de travail ont permis cette proposition participative. De nombreux ouvrages se sont installés entre nos mains, Pastoureau est revenu encore avec Les Animaux célèbres, le Corbeau, Le Noir, puis, Le Roman de Renart, la fable d’ Esope, celle de Jean de La Fontaine nous a embarqué jusqu’aux Lumières.

Avec Rousseau et son acharnement mot pour mot au sens de la fable de Jean de La Fontaine…Nous irons, sans nous brûler les ailes, tout près de Louis XIV, avec Racine, Corneille et Molière, comme une promesse d’un voyage sans hiérarchie mais de première classe!

Vous êtes prêts ?

Que la Fête commence!

« Oiseau noir, célébré par les mythologies antiques et vénéré par les peuples du Nord qui louent son intelligence, sa mémoire et ses dons de prophéties, le corbeau est fortement dévalué par le christianisme. Comme la Bible, celui-ci en fait un oiseau impie. À dessein, les Pères de l’Église et les auteurs du Moyen Âge lui réservent une place de choix dans le bestiaire du Diable.
À l’époque moderne, cette symbolique devient encore plus négative, comme l’attestent les fables, les proverbes, le lexique.

C’est un oiseau malfaisant, répugnant et qui porte malheur. On tue un grand nombre de corbeaux dans les campagnes européennes. De nos jours, cependant, l’oiseau semble prendre sa revanche : les enquêtes les plus récentes sur l’intelligence animale montrent que ses capacités cognitives en font parfois l’égal des grands singes pourtant il est classé E.S.O.D.

Michel Pastoureau « retrace l’histoire symbolique, littéraire, lexicale et artistique d’un animal, en l’occurrence ici celle du corbeau, qui tout à la fois intrigue, fascine ou terrifie. Il reste un animal au cri lugubre, un oiseau noir de mauvais augure et devient même, dans un sens figuré, un dénonciateur, un auteur de lettres anonymes. On en a peur car il est en partie lié avec l’hiver, la désolation et la mort. « ….Source

Jean de La Fontaine

Poète et fabuliste1621-1695

Avec Jean de La Fontaine, on arrime à Versailles on touche le roi et les dates concordent; on touche des oreilles les mots somptueux de Corneille le Grand, Racine et Molière!

L’ainé c’est Corneille, le rouennais, amoureux du droit, reçu avocat au parlement de Rouen en 1624, peu joués, ses textes appartiennent à cette langue fastidieuse, ses pièces sont complexes, longues et difficiles avec un style poétique qui les rend revêches! Un défi très dur à relever…Mais qui fait rêver alors, oui, ses mots seront à nos côtés pour Nous-Je!

Et puis, Corneille est un féru du duel- Scène classique de théâtre. Corneille s’en servait toujours comme un appel dramatique et, d’ailleurs, souvent, les duels n’ont pas lieu. ..

Saviez-vous que La Fontaine a un de plus que Molière ?

Dans l’ordre, Corneille, La Fontaine, Molière, Louis XIV et Racine, le tout court sur 33 ans!

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Et oui, un peu d’Histoire en dates–

  • Corneille le grand est né 6 juin 1606 à Rouen et mort le 1ᵉʳ octobre 1684 
  • Molière est né le 15 janvier 1622 à l’église Saint-Eustache de Paris et mort le soir du 17 février1673 
  • Racine est né le 22 décembre 1639 à La Ferté-Milon et mort le 21 avril 1699 
  • LOUIS XIV dit « le Grand » ou « le Roi-Soleil » est né le 5 septembre 1638 au château Neuf de Saint-Germain-en-Laye et mort le 1er septembre 1715 à Versailles

Allez, on vous indique Richelieu ( 1585-1642) et son absolutisme question monarchie sous le règne de Louis XIV- (1661 – 1715)

Le prestige culturel s’y affirme grâce au mécénat royal en faveur d’artistes tels que Molière, Racine, Boileau, Lully, Le Brun et Le Nôtre, ce qui favorise l’apogée du classicisme français, qualifié, dès son vivant, de « Grand Siècle », voire de « siècle de Louis XIV ».

Célèbre fabuliste du XVIIe siècle, Jean de La Fontaine est proche du surintendant des Finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet. Resté à l’écart de la cour royale, il entre, en 1684, à l’Académie française.

« Né en 1621, Jean de La Fontaine préfère rapidement la littérature à sa charge de maître des eaux et forêts à Château-Thierry, sa ville natale. Après quelques publications (dont une comédie, L’Eunuque, dont le sujet est adapté de Térence), il rencontre Nicolas Fouquet, le flamboyant surintendant des Finances de Louis XIV, qui lui accorde une pension. La Fontaine l’en remercie par la composition d’un vaste poème, Le Songe de Vaux, destiné à célébrer les beautés du château et des jardins que Fouquet vient d’achever et qui contribueront à causer sa perte. »

Après l’arrestation du surintendant sur ordre du roi, La Fontaine est l’un des rares à demeurer fidèle à son bienfaiteur malheureux. L’élégie Aux nymphes de Vaux, publiée en 1662, puis l’Ode au roi composée l’année suivante en appellent courageusement à la clémence de Louis XIV, en vain…

En 1684, La Fontaine entre à l’Académie française, un an après son ami Boileau… » Source Château de Versailles.fr Grands personnages

En attendant la suite, on passe au costuming, où les éléments et accessoires comment à s’échauffer…

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Crédits Isabelle Pompe

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On note qu’il manque un « n » au 3ème soon dans la boucle…Les personnages ont leur vrai nom: ROUXX et FREUXX.

Reste à aborder: Rousseau, Esope, Anubis, Le roman de Renart, le renard roux, Le Carnaval des animaux (Camille Saint Saëns) Disney, Jimi Hendrix…On vous offre un autre épisode tout bientôt!

On a déjà causé de Wes Anderson et d’Hitchcock et de beaucoup d’autres références culturelles là: Projet de theatre àVayres

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