Préparer un évènement au village de Vayres J-1 mois

Le 17 septembre prochain se déroulera au lavoir de Vayres un temps fort histoire de « causer » de lui, d’entreprendre, à partir de lui, comme s’il était un humble quai, un voyage vers l’eau, avec la rivière, la Vayres, sa grande sœur, la Vienne, le fleuve roi auquel elle est liée, la Loire, puis d’emprunter les routes du paysage, les chemins de la pensée avec de nombreux auteurs amoureux de la nature, espaces naturels, images imaginaires, barques, contes et histoires qui nous parlerons de ces trois sites naturels et des états de la matière de cette ressource vitale, qu’est l’Eau!

Le Lavoir comme une partie du corps du village, centrale, vitale!

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Lui donner de la voix, c’est réactiver ce petit site, avec respect, imagination, créativité et curiosité!

Pourquoi ?

La future édition des Journées Européenne du Patrimoine, en septembre prochain, nous permettra de faire un focus sur le lavoir du village de Vayres.

Participer à une manifestation nationale au même titre que la Fête de le Nature, le Printemps des Cimetières, fait sens pour l’association Vayres à Soi car nous souhaitons inscrire, dans les circuits de visite touristique de notre communauté de commune, la POL (Porte Océane Limousin), trois représentations du patrimoine, largement, invisibilisés, à savoir le patrimoine rural, le patrimoine funéraire avec les plaques de porcelaine et le patrimoine naturel représenté par les différents circuits empruntés par la Vayres et ses affluents.

Nous n’oublierons pas, que dernière chacun, le matrimoine est là!

Un autre chantier nous intéresse, vivement, c’est celui de la carrière de Merlis! C’est encore une autre histoire.

En cours

Nous sommes rationnelles et logiques, Vayres a de quoi attirer de nombreux touristes, habitants, possède des atouts indéniables, vient, à peine, d’accueillir un bar, une médecin généraliste, nous voulons que ce lieu soit une commune attachante, vers laquelle on se rend, on s’arrête, à qui on prête un regard attentif, un village solidaire qui fasse du bien aux yeux et à la nature, en phase avec son territoire d’implantation, tout près de la forêt, non loin des lacs, avec un potentiel préservation/conservation de la biodiversité au top!

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Cimetière de Vayres en Valériane et voisinage!

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Pour le moment, nous menons deux chantiers de valorisation pour le lavoir avec une végétalisation ciblée, un entretien porté au lieu et des animations ponctuelles, pour le cimetière le programme de végétalisation est de plus longue haleine, une superficie importante est à considérer!

Il n’empêche qu’avec nos actions (CleanWalk, lutte contre le gaspillage floral, fleurissement des tombes, amélioration de la qualité de la terre avec la plantation de graines de sarrasin, les collectes/boutures) suivent leur chemin de vie avec le respect qui leur est dû.

Les tombes sont entretenues, les rosiers sont taillés, les petits plates bandes sont fleuries avec les dépôt déchet vert, malgré la présence de notre collecteur, à partir de Dipladenia (été), véronique, Chrysanthème, rosier…On vous montrera tout cela en images bientôt…

Le Patrimoine c’est politique

Nous sommes écoféministes, par conséquent, valoriser le lavoir c’est aussi restituer une parole de femmes, et non ressortir une carte postale rurale que l’on regarderait avec regret ou nostalgie, fleurir des espaces publics ce n’est pas fleurir avec des géraniums, c’est penser aux oiseaux, insectes, faune et flore naturelles sauvages adventices, autochtones, biomasse, nécromasse…Recycler, créer du confort, lutter contre le stress hydrique des espèces, les planter dans des espaces adaptés à elles, tailler pour aider, prendre soin…

Nous privilégions l’ordinaire au sensationnel, les lieux timides, cachés au démonstration de force.

Le lavoir n’est pas un lieu oublié, situé sur une des rue adjacentes du village, coincé entre des terrains entretenus ou non, tout à côté de deux maisons à vendre…

Le lavoir est un petit théâtre de pierre, d’eau et de verdure qui ne demande pas mieux qu’à être vivant!

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Journées Européennes du Patrimoine, fête du Matrimoine à Vayres en 2022

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Nous pensons que les deux espaces à forte valeur ajoutée sont donc ce lavoir, il conduit à la thématique de l’eau, à la Vayres, implicitement, la rivière qui a donné son nom au village, et aussi nous pensons au cimetière situé tout à côté.

Porte d’entrée du bourg depuis Rochechouart, rien que pour sa situation géographique, il est indispensable, livre du village, histoire sociale du bourg, il est une de ces figures centrales où les question de végétalisation, d’eau, de gaspillage, de tri, de patrimoine funéraire des plaques de porcelaine, de la mémoire, de la place des femmes, de l’évolution droit, bref, il concentre de nombreux sujets d’études sur lesquels nous travaillons…

Le patrimoine est par définition politique, la valorisation de ses représentations, tout autant. Il nous parait donc indispensable de ne pas poursuivre dans cette logique d’ endormissement, voire d’abandon!

Le village est attrayant, les parterres forment des terre d’accueil à un peu trop d’espèces florales, ce qui nécessite soin et taille régulière, des bacs sont laissés pour compte à des endroits stratégiques du village, nous souhaitons leur permettre de sortir de leur pleine minéralité pour passer du côté du royaume du vert, changer de visage, rien d’immuable par ici mais en bien en phase avec les nombreux besoins de la faune (pollinisateurs et oiseaux en tête de file), pas seulement pour une question d’image ou d’esthétique mais de respect du cycle des fleurs et de respect de la vie et de la nature, tout simplement!

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Chantier entretien et nettoyage du parterre de fleurs BMCD par VAS

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Comment, pour un village, cette échelle humaine, ne pas être une ode aux diversités florales, hôtesse aux butineurs, colorées, parfumées, où les sens, à commencer par la vue, le toucher seraient en éveil ?

Nous avons à cœur de donner des couleurs à ces petits coins, à ces extractions de pierre, à toutes ces petites cavités qui réclament de la vie! Chacun.e, à sa manière, nous tentons de donner de l’énergie à ces rues, quartiers, nous ne devons pas baisser les bras, les plantes/espèces florales et la faune qui en dépend nous attend, ils ont besoin de nous!

Non la cambrousse ce n’est pas mort, non le village n’est pas dortoir, cité de passage, la vie est partout!

La campagne c’est encore un accès difficile à l’emploi, aux soins, et à la culture! Nous n’avons pas à subir cet appauvrissent de sol là comme un manque d’exigence, nous portons l’envie de dire haut et fort que de la découverte, la relecture d’ auteurs méconnus, Blanzat par exemple, Julien Gracq mérite plus qu’un temps d’arrêt tant la lecture de sa prose est une riche expérience du sensible, Balzac nous a semblé, cette année, en raison du motif de l’eau, indispensable, Le Curé de village en petite lecture et réflexion, une histoire des plus émouvantes!

Et puis de l’image, montrer les richesse locales avec les photographies de Jean-Baptiste Audiguet, et cette année, participer à l’émergence, avec les dernières créations, présentées en avant-première, d’IPL.

A un mois, nous sommes en pleine création, fils tendus, liens retrouvés et promesses tenues…

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Jean-Baptiste Audiguet, Limoges, Pont St Etienne, 1870-75

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On revient vers vous, très vite, avec le programme complet et détaillé!

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