Les enfants sont des citoyens à part entière

Pour l’association Vayres à Soi, les enfants sont encore en dehors de la vie locale, nous aimerions, à l’échelle du village de Vayres, qu’ils soient des parties prenantes, que leurs avis, besoins, manques soient entendus, que leur parole puisse se libérer ce pourquoi nous aimerions que soit créé un Conseil Municipal Jeunes et que soient impulsées de multiples actions en leur faveur.

,

,

« Dans les pays du Nord comme les Pays-Bas, les enfants représentent des citoyens à part entière et font partie intégrante de la société: les infrastructures sont adaptées à eux, ils participent aux décisions collectives, et ils s’expriment librement.

«Dans le système néerlandais, ce qui compte avant tout, c’est le bonheur et le bien-être des enfants. […] Nous voulons qu’ils soient libres de devenir les personnes qu’ils veulent devenir.

L’éducation est censée permettre aux enfants de se découvrir et de se confronter au monde qui les entoure.

Elle est censée aider l’enfant à répondre à ces questions:

  • “Qui suis-je?
  • Qu’est-ce qui me convient?
  • Quels sont mes talents?”»

En France, Joëlle Sicamois, qui dirige la Fondation pour l’enfance, déplore que les rapports de domination soient encore la norme:

«Comparé aux pays nordiques, en France, nous sommes encore dans un rapport de domination de l’adulte, et l’enfant n’est pas vraiment considéré comme un citoyen de droit.

Dans les pays du Nord, il y a eu beaucoup d’avancées sur le statut d’êtres détenteurs de droits des enfants, avec une connaissance de la Convention internationale des droits de l’enfant, par exemple. Ce qui n’est absolument pas le cas en France.»

« L’environnement des enfants a profondément évolué (nouveaux modèles familiaux, nouvelles opportunités mais aussi nouveaux risques du monde numérique, nouveaux savoirs sur le développement de l’enfant,…).

Depuis 40 ans, notre Fondation a pour mission de détecter ces nouveaux risques, d’alerter les décideurs publics, et de soutenir les initiatives qui permettent d’y répondre efficacement. » Fondation pour l’enfance

La problématique des écrans

« Le télétravail a bousculé l’organisation parentale. Les écrans ont pris plus de place dans les foyers. Ceux des parents qui travaillent de chez eux. Et ceux des enfants qui s’occupent pendant que les parents télétravaillent. Cette évolution sociétale n’est pas sans effet sur les enfants. Sans régulation ni accompagnement, les écrans peuvent interférer leur développement (cognitif, capacité d’apprentissage, langage etc.).

Ne pas se comporter comme des présents-absents

Sans s’en rendre compte, nous pouvons devenir présents-absents : avec nos enfants, mais pas complètement puisque notre attention est absorbée par les écrans.

Créer un temps interactif

Les enfants adorent les écrans. Surtout lorsqu’il s’agit de dessins animés. Pour que ce temps d’écran ne soit pas passif, nous vous conseillons d’en faire un moment d’échanges. Une fois le dessin animé terminé, interrogez-le sur ce qu’il vient de voir, sur ce qu’il a aimé, demandez-lui de vous raconter l’histoire, de vous parler de son personnage préféré. Ainsi vous transformerez ce temps “passif” en une interaction positive.

Activités physiques

Pour être en bonne santé, il est essentiel de pratiquer des activités physiques – sport, marche, jeux… – et de limiter les temps de sédentarité devant les écrans. 

L’Anses publie ce jour une évaluation des risques sanitaires associés à la sédentarité et à l’inactivité physique des enfants et adolescents. Cette expertise montre que les deux tiers des 11-17 ans se situent à un niveau de risque élevé, ce qui peut se traduire par du surpoids, de l’obésité, des troubles du comportement alimentaire ou encore une qualité du sommeil et de vie altérée. Or, les habitudes prises à l’adolescence tendent à s’installer, avec un impact sur la santé et la qualité de vie à l’âge adulte. L’Anses alerte donc aujourd’hui les pouvoirs publics sur la nécessité de promouvoir et renforcer l’activité physique dès l’adolescence. Anses

Activité physique chez les enfants

L’activité physique est importante tout au long de la vie mais particulièrement chez les enfants. En effet, pratiquer un sport dès le plus jeune âge favorise la croissance et le développement des muscles et des os. Faire régulièrement des exercices permet aussi d’augmenter sa flexibilité, sa posture et son agilité. Prendre des habitudes dès le plus âge est aussi un bon moyen de les conserver toute sa vie. Médecin du Sport

Conseils

  • Choisir une activité adaptée à son âge : eh oui, selon l’âge de votre enfant, l’activité ne sera pas la même, inutile de brûler des étapes. Prenez en compte également, son stade de développement.
  • Allier sport et amusement : bouger au quotidien et pratiquer un sport ne doit pas représenter une corvée pour votre enfant. Planifiez des activités amusantes pour apporter un côté ludique au sport.
  • Partager un moment : pour motiver votre enfant, rien de mieux que de partager ce moment avec lui. Une balade à vélo, un jeu de ballon, peu importe. Faites de ce moment, un temps d’échange, de rire et de partage.
  • L’encouragement : n’hésitez pas à l’encourager et jouer le rôle de l’entraîneur. Prononcer des paroles d’encouragement afin qu’ils ne perdent pas la motivation de s’entraîner.

Jeunes de 11 à 17 ans

  • 66 % présentent un risque sanitaire préoccupant, caractérisé par le dépassement simultané des deux seuils sanitaires : plus de 2 heures de temps écran et moins de 60 minutes d’activité physique par jour ;
  • 49 % présentent un risque sanitaire très élevé, caractérisé par des seuils plus sévères, soit plus de 4h30 de temps écran journalier et/ou moins de 20 minutes d’activité physique par jour. Parmi ceux-là, 17 % sont même particulièrement exposés, cumulant des niveaux très élevés de sédentarité (plus de 4h30 d’écran par jour) et d’inactivité physique (moins de 20 minutes par jour) ;
  • le niveau de sédentarité est plus élevé encore chez les adolescents les plus âgées (15-17 ans) et chez les jeunes issus des milieux les moins favorisés.

La question du genre et des disparités

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 seront les premiers totalement paritaires, accueillant autant de femmes que d’hommes parmi les athlètes participants. Toutefois, cette avancée ne peut dissimuler les inégalités qui perdurent sur le terrain, notamment dans la manière dont filles et garçons s’approprient le sport, ou dans la médiatisation des épreuves.

Les pratiques sportives sont fortement segmentées selon le sexe, avec des disciplines davantage pratiquées par les garçons – comme le football ou le judo – et des activités sportives plus fortement plébiscitées par les filles – telles que la danse ou la gymnastique. Et les parents sont une majorité à valider la division sexuée du monde sportif – l’esthétique pour les filles, la force pour les garçons – se conformant à l’idée d’un ordre naturel entre les sexes.

Les garçons font aussi davantage de sport sur le mode de la compétition. Les filles s’orientent prioritairement vers des activités plus ludiques, ou encore hygiéniques, privilégiant l’aspect « loisirs » plutôt que la compétition dans laquelle elles se trouvent tenues à distance.

Par ailleurs, pour les 11-14 ans, les filles sont moins nombreuses (15,5%) que les garçons (24%) à pratiquer au moins 60 minutes d’activité physique par jour.

Les filles demeurent plus nombreuses que les garçons à abandonner l’activité physique et sportive à l’adolescence. Si la pratique sportive s’est féminisée ces dernières années, elle reste plus fréquente et plus intensive chez les garçons.

L’une des causes de ce désengagement féminin réside dans les stéréotypes sexués. Les travaux en psychologie sociale mettent en évidence le poids des normes de genre sur la motivation et sur les performances des filles et des garçons dans les activités physiques et sportives.

Ces préjugés contribuent à faire perdurer l’idée selon laquelle les filles seraient moins capables de réussir en sport.

Pour la jeune fille, le choix délibéré d’une activité sportive considérée comme genrée « masculine » (le rugby par exemple) relève d’une action subversive, puisque transgressant la hiérarchie supposée entre les sexes dans le champ sportif.

Pourtant le sport autonomise les filles!

Nos réponses sur le terrain

Ateliers pluriels

Nous savons que l’écran n’a pas sa place à table, ce pourquoi nous avons lancé des ateliers cuisine, ouvert à toutes et tous, à partir de 7 ans, aussi pour permettre ce temps de création, d’échange, recréer une interaction active et un offrir un précieux moment ensemble.

Nous avons crée un atelier écriture

« L’écriture fait du du bien – D’un point de vue psychologique, l’écriture de son vécu est particulièrement  bénéfique pour son effet cathartique. Elle permet de nommer nos émotions, de mieux les comprendre, d’avoir plus d’outils pour analyser une situation. C’est une des fonctions principales du journal intime qui s’est développé au XIXe siècle, et qu’on retrouve dans les journaux de confinement qui ont fleuri en 2020.  Autre bienfait cognitif, l’écriture renforce notre « mémoire de travail », cette mémoire à court terme qui nous permet de stocker et d’analyser des informations. En mettant ces informations à distance grâce à l’écriture, il est plus facile de les intégrer. Écrire régulièrement, une vingtaine de minutes plusieurs fois par semaine favorise l’apprentissage car la prise de note rend actif et permet un représentation mentale du contenu. Ce qui facilite sa synthétisation et sa mémorisation ». Source Radio France

Atelier théâtre & création collectif théâtre et danse

Nous avons d’abord impulsé un atelier théâtre pour aborder le Manque de confiance en soi, le stress, la timidité, apprendre à composer avec le regard de l’autre, se libérer de sa peur pour aider l’aisance oratoire. »

nous portons, en plus, un projet de création d’un collectif danse et théâtre amateur, à partir de 7 ans, ouvert à tous, sans connaissance exigée, La Vayres à Boire, afin de lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique.

Développer la confiance en soi, mieux interagir avec le monde qui l’entoure ou transcender ses émotions : par bien des aspects, le jeu théâtral permet à l’enfant de s’affirmer.

Le théâtre peut faire du bien à tous les enfants, qu’ils soient timides ou pas. Le théâtre c’est du jeu et le jeu est essentiel dans la vie d’un enfant. C’est un élément qui contribue à son développement et à son bien-être. Marie -Rose Moro, pédopsychiatre

  • La maîtrise du langage
  • La découverte du langage gestuel
  • La découverte de nouvelles situations
  • Surpasser la timidité et se familiariser avec le monde extérieur
  • Le respect des consignes

Le théâtre comme thérapie

Les pédopsychiatres utilisent notamment la technique du psychodrame, que j’ai mise en place, pour aborder avec un enfant ou un adolescent des choses douloureuses sur un ton un peu léger. Le jeune choisit le sujet, en lien avec une situation qui lui a posé problème dans la vie, et les pédopsychiatres présents, dont un meneur de jeu, jouent la scène avec lui.

Cette fonction de jeu et d’action est très importante car elle permet d’inventer une solution pour changer.

Théâtre et adolescence

Avec le théâtre, l’adolescent retrouve le plaisir de jouer comme lorsqu’il était enfant, mais pas seulement. C’est souvent une expérience très forte, initiatique, même. Le théâtre plaît beaucoup aux adolescents parce qu’il y est question de métamorphose, de transformation. 

Construire son rapport au monde

C’est une expérience enrichissante au moment où ils construisent leur rapport au monde. Au collège et même en primaire, le théâtre pourrait aider à développer l’estime de soi et la capacité à faire ensemble. La dimension démocratique permettrait aux collégiens, notamment, de s’approprier cet art qui bien souvent leur semble peu accessible.

Le Sport au féminin

Nous aimerions développer, accueillir des pratiques sportives collectives et /ou individuelles pouvant donner naissance à un club, en tout cas à une pratique régulière aidée et soutenue comme le foot féminin, la course à pied, le vélo, roller/Skate culture…

Création d’un Conseil Municipal Jeunes – CMJ

,

L’idée serait de leur donner la parole, d’écouter leurs souhaits, leurs besoins, leurs envies et comprendre leur manque, leur frein, y répondre en tentant de trouver des solutions, faire preuve d’une solidarité à leur égard, ne pas les laisser livrer à eux-mêmes, se débrouiller tout seul, avec les faibles moyens dont certains disposent, faire preuve d’une parité exemplaire, mettant en place un conseil municipal jeunes pour qu’ils se sentent considérés!

Il existe des moyens pour pratiquer une éducation à la citoyenneté plus ludique, surtout plus concrète et plus efficace. Et pour ça, il y a de super outils. Aujourd’hui à l’honneur : les conseils municipaux des jeunes (CMJ).

Exemple à Glénay (79) 570 habitants : le-nouveau-conseil-municipal-des-jeunes-elu-

Des projets plein la tête, les jeunes ont tout d’abord confirmé l’élection du plus beau sapin qui aura lieu fin décembre. La mairie déposera des sapins à Glénay et dans ses alentours à charge pour le voisinage de les décorer sur le thème « Aux couleurs de la commune », défini pour ce Noël 2023. Les projets Aprèm’sport, Aprèm’jeux, ramassage des déchets, ainsi que Terra aventura éphémère sont reconduits.

Vic-Sur-Seille, Sainte-Mair-Aux Chênes…

Bondy-

Le Conseil Municipal des Jeunes permet de s’investir dans la vie locale. Il représente la Jeunesse Bondynoise et donne l’opportunité à nos jeunes de réfléchir, travailler et proposer des projets sur diverses thématiques telles que l’environnement, le sport, la culture, le handicap, la solidarité…

Le conseil Municipal des Jeunes s’adresse aux 16/25 ans qui étudient ou travaillent à Bondy. Democratie-locale/conseil-municipal-des-jeunes/

Un CMJ peut prendre des formes variables selon les communes, puisqu’il n’existe pas de règles établies au niveau national. L’association Anacej les réunit. Mais l’idée, en général, c’est de permettre à des jeunes de donner leur avis sur les actions du conseil municipal!

L’objectif du CMJ de Nîmes est de sensibiliser les jeunes à la vie civique et à la gestion d’une commune, en leur permettant de proposer des projets et de contribuer à leur réalisation.

ANACEJ

L’ANACEJ est une association loi 1901 visant à promouvoir la participation des jeunes à la décision publique  et à accompagner les collectivités locales dans la mise en place de démarches de participation des jeunes.

Laisser un commentaire