Devenons éco marcheurs!
Voici déjà trois mois que nous avons lancé notre brigade verte citoyenne pour sensibiliser les habitants, usagers de la route, bord de route, des sentiers/chemins de marche, vacanciers, chasseurs, randonneurs, touristes, acteurs locaux et collectivités à la question des déchets, de la pollution visuelle, du tri des déchets, aux problèmes des mégots (absence/présence des cendriers, jets des mégots dans le caniveau), du gaspillage floral, du compostage
Nous souhaitons également d’interpeller, dans l’esprit du Care, sur les tailles sévères voire inadaptées aux essences, saisons et cycles des arbres, arbustes et toutes plantes présentes dans les massifs et tout espace public de la commune.
A l’échelle d’un village, Vayres
Cimetières

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Nous avons demandé voilà plus d’une année à la mairie de Vayres, des petits contenants à déchets inertes et verres. Nous avons déjà organisé une CleanWalk sur le site de l’ancien cimetière car nous avions constaté que l’arrière des tombes étaient souvent des endroits poubelles propices à jets de verre et de pots en morceaux.
Alors, nous photographions et sensibilisons, par l’image!
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A ce jour, toujours pas de bacs et nous intervenons encore pour sensibiliser sur la vigilance de ce type de sites, on ajoutera, le non respect du tri malgré le fait que nous avons conçu et installé, nous -mêmes, des affichettes sur les quatre bacs par cimetière de tri (déchets plastiques, déchets verts).
Nous avons alerté sur le fait que des produits étaient utilisés pour nettoyer (de par la contenance plus qu’une tombe) et surtout étaient jetés dans les bacs a à déchets plastiques alors même qu’ils sont corrosifs et dangereux.
Pollution visuelle à Vayres
Cette partie a été censurée suite à une menace de dépôt de plantes auprès des forces de l’ordre.
L’association Vayres à Soi souhaite attirer l’attention, interpeller les élus, les habitants sur les nombreux points noirs qui existent à Vayres, sachez que les entrées de bourg ont une importance particulière.
La pollution visuelle est l’ensemble des dégradations visuelles infligées aux paysages (naturels ou artificiels).
Pour information:
Le paysage fait partie de notre patrimoine naturel et culturel. Il constitue un héritage précieux à transmettre aux générations futures. Trop souvent, la négligence, l’égoïsme ou la cupidité le détruisent. Chaque jour, c’est l’agression : béton, panneaux publicitaires et enseignes géantes, pylônes, déchets… Pour le présent et le futur, réagir est indispensable. Source : Paysagesdefrance.la-pollution-visuelle-de-nos-paysages
« On peut parler de pollution visuelle ou de nuisance visuelle lorsque l’on constate une modification dégradante du paysage proche. Peu importe qu’il s’agisse d’un espace privé ou public, la pollution est manifeste dès lors qu’elle est non seulement visible depuis chez vous, mais aussi gênante. Elle est généralement d’ordre esthétique, mais pas seulement. Ce type de nuisances peut se concrétiser sous diverses formes :
- Il peut, par exemple, s’agir d’une obstruction de la vue ou de l’ensoleillement par la construction d’un mur ou d’une culture arboricole.
- Ce peut être dû au stockage d’encombrants, comme de vieux appareils électroménagers, une carcasse de voiture, etc. aux abords de la limite séparative.
- Ce peut être un espace proche ou mitoyen dégradé, sale, etc..
- Il peut aussi s’agir d’enseignes lumineuses, de panneaux publicitaires, de tags ou de graffitis qui ne seraient pas autorisés, etc
La pollution visuelle est un critère esthétique qui se caractérise par la modification dégradante d’un paysage, qu’il soit privé ou public.
Des encombrants stockés dans un jardin, ou sur une terrasse visible par le voisinage sont considérés comme de la pollution visuelle et comme un trouble du voisinage dans la mesure où ceux-ci sont visibles de l’extérieur de la propriété.
Par un arrêt du 8 mars 2018, la Cour de cassation a condamné les propriétaires d’un logement à verser des dommages et intérêts à leurs voisins pour avoir entreposé sur leur terrasse des encombrants constituants une pollution visuelle. Les encombrants se constituaient d’une carcasse de réfrigérateur, de toilettes sales, des meubles usagés, banquette déchirée, bouteille de gaz, ainsi qu’un rouleau de grillage.
Nous avions diffusé, ici, un montage photos sans indication précise de l’adresse, sans présence du propriétaire (dans ce cadre le droit à l’image est requis). Selon un arrêté du 7 mai 2004, « le propriétaire d’une chose (jardin dans ce cas précis) ne dispose pas d’un droit exclusif sur l’image de celle-ci ; il peut toutefois s’opposer à l’utilisation de cette image par un tiers lorsqu’elle cause un trouble anormal ».
En d’autres termes, tout le monde a le droit de photographier votre maison, à condition que la réalisation ou l’utilisation de cette photographie ne vous cause pas un « trouble anormal ». Cela peut être le cas si la photo provoque des attroupements devant chez vous ou si votre identification en tant que propriétaire ou occupant porte atteinte à votre vie privée.
Tailles arbres et arbustes et problématique de gestion des espaces verts
Nous ne comprenons pas pourquoi les tailles arbustives ne sont pas faites aux bonnes saisons, pourquoi il faudrait couper un arbre au motif que l’on ne voit pas bien un panneau, ou en couper un autre au motif que ses branches seraient sources de gènes . .
Pourquoi ne pas s’arrêter aux branches ?
On aimerait saisir le sens du geste et être informé.e.s d’une intervention comme celle des services techniques fin mars sur l’un des trois châtaigniers à côté du terrain de foot.
Nous aimerions, comme tout habitant.e être davantage concerté.e.s lorsqu’il s’agit d’une modification notable du paysage (vivant ou artificiel).
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De même que pourquoi tailler des rosiers tous à la même hauteur alors qu’ils sont différents (arbustifs, grimpants, paysagers, buissonnants) ? Pourquoi mettre au même niveau les bois morts et le reste des bois des rosiers alors que ceux-ci doivent être coupés à ras ?
Pourquoi tailler à la mauvaise saison alors que cette dernière a un impact directe sur la floraison et sur la santé de l’arbuste ?
Couper trop court fragilise: quel intérêt économique pour le village si, dans ses massifs, les plantes meurent de mauvais soins ?
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Article modifié le 09 avril 2024.
