Printemps des Cimetières et diversité culturelle en mai 2024 à Vayres

Nous avions très envie d’avoir une autre approche pour notre nouvelle participation à cette 9ème édition du Printemps des Cimetières

Cette année, fidèles à cet évènement- c’est notre 3ème participation- et au regard d’un contexte politique locale toxique et surtout géopolitique terrible, faire se rejoindre ce temps fort à un autre nous est apparu important.

A l’échelle humaine, nous souhaitions nous mobiliser pour faire sens, avec solidarité et humilité. Fêter la diversité culturelle nous a donc semblé évident, ce pourquoi nous avons voulu offrir une invitation plurielle à faire différents voyages, nommée Culture et Paix en ce samedi 25 mai à Vayres!

Le Printemps des cimetières et sa neuvième édition 2024 en chiffres: L’événement prend de l’ampleur chaque année ; 370 animations – 231 organisateurs – 71 départements français dont un en outre-mer et 8 villes en Belgique.

4 présences en Haute-Vienne: Limoges, Saint-Junien, Saint Léonard de Noblat et Vayres!

Une diversité toute en couleurs, en cultures et en émotions

Notre volonté: essayer d’être les plus généreuses, les plus ouvertes, convier, gratuitement, des habitants, des voisins, des passants, sans distinction, à partager un moment haut en couleurs. Qui dit diversité dit voyage, pays, cultures, musiques, paysages au pluriel…

Mais aussi permettre à des musiciens de s’approprier un lopin culturel, représentant du patrimoine rural et même du matrimoine…Le Radio lavoir, baptisé les jours de fêtes, le Lavoir Rose-Ebène de Vayres, avec ses petits bancs, ses fleurs et ses animaux de la basse-cour, logés tout à côté, pour accompagnateurs sonores!

Oui, ce site est un lieu vivant !

Lavoir de Vayres mis à l’honneur pour les JEP 2022

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A partir d’un endroit que l’on peut qualifier de vernaculaire, peut-être, essayer de donner vie à un moment nouveau, l’habiller, à l’année, en le parant de fleurs, de simples bulbes, au fil des saisons, le soigner, le faire découvrir…Y amener de la musique, des timbres de voix et des chansons, et pourquoi pas ?

Ce Lavoir est donc une ode aux fleurs, au respect de leur cycle, à leur diversité et à l’intensité de leur couleur, le rouge sang du rosier grimpant tutoie le banc pur des œillets…Dès qu’un temps fort se prépare, ses bancs portent leur habits du dimanche, un tissu plus tard, l’ambiance est plantée, est-ce un salon ? Une mini garden party ? Un lieu de concert, vraiment ? OUI.

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Une musique, oui, mais pas n’importe laquelle…Un souhait de contraste a été demandé: l’accordéon peut être le plus présent des instruments locaux mais associé à la clarinette, au trombone et à la guitare sur fond d’un répertoire sensible et voyageur…C’était déjà un peu plus rare!

A titre personnel, elle nous touche, et puis la notion d’exil est si significative au point d’être devenue une musique contemporaine. Autrefois, associée à la fête, elle conserve, aujourd’hui, une dimension symbolique très particulière.

Musique Klezmer ?

Le terme “klezmer” dérive de l’hébreu “kli zemer” qui signifie “instruments du chant”. C’est dans un manuscrit du XVIe siècle conservé au Trinity College de Cambridge, que “klezmer” désigne pour la première fois le musicien et non plus l’instrument .

Le Klezmer est une musique instrumentale de fête qui était autrefois pratiquée dans les communautés juives d’Europe de l’Est lors de l’accompagnement des mariages ou de festivités religieuses joyeuses, telles la fête carnavalesque de Pourim, la célébration de la Torah (Simhat Torah) ou encore l’inauguration d’une nouvelle synagogue.

Comme la plupart des traditions musicales juives, le Klezmer est une musique de l’exil. Source : le Klezmer, musique d’hier et d’aujourd’hui

–J’avais écrit, voilà quelques années, un document concernant cette musique, disponible depuis calaméo: Yom, musique Klezmer, une musique plurielle et caméléon.

Bublitchky est une formation de musiciens qui prône, elle aussi, la diversité culturelle et musicale, Klezmer, jazz manouche (Les Yeux Noirs)/Jazz (New Orleans), composée d’un couple d’anglais, Jim et Wendy, respectivement, à l’accordéon et à la guitare/chant et d’un couple franco-Japonais avec Yuka à la clarinette et Brice au trombone.  

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Bublitchky au lavoir Rose Ebène de Vayres, mai 2024

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Et puis, ce lavoir habite rue eau de rose, il peut, aussi, nous inviter à traverser, à emprunter la chaussée traversante du bourg, rue belles roses pour, à peine quelques dizaines de mètres plus loin, nous déposer devant la porte principale de l’ancien cimetière, sa rue ? Rue Pierre de Ronsard...On ne quitte, décidément, pas cette fleur!

Et à Vayres on adore sa diversité, de couleur, de parfum et de forme… On n’oublie pas Vayres c’est Vayres Les Roses et la Rose et bien c’est la promesse d’un sacré voyage!

Dans tout l’hémisphère nord, l’histoire de la rose remonte à la nuit des temps. Reine du jardin à juste titre, la rose est un joyau que les jardiniers ont façonné patiemment de génération en génération.

Selon les scientifiques, l’apparition des premiers rosiers remonte à près de 35 millions d’années. Si l’on ne sait pas grand chose sur ces premiers spécimens, de nombreux écrits de l’antiquité démontrent que déjà la reine des fleurs était appréciée des Egyptiens, des Grecs et des Romains. A l’époque, seule une variété blanche était cultivée principalement pour ses vertus médicinales.

Une idée un peu folle ?

Un concert de musique Klezmer + une visite singulière (lectures et musique voyageuse) de l’ancien cimetière de Vayres + une déambulation hommage au sketch des Monty Python – The Ministry of Silly Walks!

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Sur le papier ça parait beaucoup mais dans les faits, c’était réalisable!

(((Pour la 1ère partie, nous avions rencontré ce groupe de musiciens partants pour l’aventure en octobre dernier. La partie cimetière est mon domaine, l’histoire une passion, le droit et l’évolution de la loi tout autant ainsi que les questions de société…Donc, il restait à réfléchir et à créer une porte d’entrée particulière pour le thème de cette année: les femmes dans les cimetières!

Enfin, l’hommage à the Ministry Of Silly Walks aurait pu se concrétiser, nous avions, prévu, avec le collectif de théâtre et danse amateur, La Vayres à Boire, de recruter, pour l’occasion quelques personnes, la spontanéité pourquoi pas mais avec un petit travail en amont, c’est encore mieux. Oui, nous sommes ambitieuses et preneuses de risques mais …Rien n’est impossible! Partie remise pour ce sketch…2025!

Pourquoi associer le lavoir et le cimetière ?

Le lavoir est un site que nous connaissons bien, soutenu depuis notre première participation aux Journées Européennes du Patrimoine, en 2022, vous pouvez prendre connaissance de nos actions le concernant, ici: vayresasoi.fr: Rose ébène, le lavoir de Vayres

Lieu de villégiature de l’association qui est montré du doigt car il mérite d’être mieux considéré, plus identifié et que le travail de restauration qui lui a été consacré lui permet d’être un lieu d’accueil culturel en extérieur plein de charme! Nous le recommandons…

Lavoir et cimetière relèvent tous deux de différentes représentations du patrimoine (rural et funéraire) mais l’un est très récent (plan du lavoir date de 1939, restauration début des années 2000) et l’autre, c’est une autre histoire…

Nous avions également demandé à l’association locale l’Art Palette (installée à Saint Laurent-sur-Gorre, non loin de Vayres) de nous réaliser un plaque en bois recyclée et sur mesure pour l’installer, ponctuellement, au lavoir qui indiquerait son joli nom…Chose faite!

Notre ADN associatif tient en la mutualisation et l’inter associatif, le pluri-partenarial dès que cela est possible, parfois ça marche, ça fait des étincelles, parfois ça reste lettre morte!

Nous avons donc ouvert le bal avec un concert au lavoir de Vayres…L’invitation du groupe Bublitchky tombait à point. La musique Klezmer de cette formation et leurs propositions jazzy nous ont apporté une belle émotion, un émouvant voyage, au beau milieu de ce petit théâtre de verdure.

Et dans la rue (Pierre de Ronsard) jusqu’à ce point d’orgue, sous le soleil, devant l’entrée principale du cimetière.

Bublitchky rue Pierre de Ronsard le long du cimetière à Vayres

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Une passation de relais intéressante, puisque nous étions tantôt spectatrices puis actrices, chacun.e son tour…Et puis, prendre la rue, prendre la route suppose le déplacement, on quitte un endroit pour en toucher un autre. Le premier est ouvert, de bois et de pierre, le second est clos de murs, une véritable enceinte fortifiée, avec ses trois portes dont la principale impose, avec elle, une impression de puissance.

Ce qui d’ailleurs est étonnant c’est qu’à droite, se trouve l’allée de tilleuls du Mas du roule, personnage historique et de roman également (Corinne Javelaud + d’infos: La Haute-Vienne, une terre d’auteur.e.s

Cette partie musicale, devant cette porte d’entrée, en dit long sur le chemin parcouru par notre association et sur ces nombreuses mises à l’honneur de ce site et autres projets, (grand projet) de végétalisation que nous avons déposés, en mairie, en janvier de cette année! Les bouchées triple en termes d’engagements pour ce lieu qui fait se rencontrer l’intime et le public d’une façon si particulière voire émouvante…

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Bublitchky devant l’entrée principale du cimetière de Vayres

Le cimetière de Vayres

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Ce lieu a une datation complexe, puisqu’à Vayres, il existait trois villages, trois églises donc trois cimetières (le blason de la commune porte en lui toute l’illustration de ce passé).

Avant d’entrer dans le vif du sujet, on passe par la lecture ou la découverte de la vayresasoi.fr/monographie-de-la-paroisse-de-vayres/ (monographie édité en 1925 de l’abbé Monteil) ou on reprend la lecture du livre de Jacqueline Lapouge (autrice locale de Cussac de trois tomes – Au pays des Feuillardiers) :

« Vayres était autrefois le chef-lieu de trois paroisses: Saint-Jean, qui a absorbé ses deux voisines, Saint-Georges et Saint-Pierre. Elles avaient chacune leur église, leur cimetière et leurs villages. L’Eglise Saint-Georges fur saccagée pendant les Guerres de Religion. Elle existait encore en 1560 mais elle est complètement en ruine en 1628.

Autrefois les cimetières entouraient les églises. Les trois cimetières ne faisaient donc pas exception à la règle. Au XVII Saint-Georges fut rattachée à Saint-Jean. A la fin du XVII, l’église est abandonnée et probablement écroulée. Son cimetière est condamné à disparaître. […]

En 1678, nos registres paroissiaux comment à parler du grand cimetière. Néanmoins on continue d’enterrer au cimetière de Saint-Georges jusqu’en 1710. Après cette date le silence se fait dans nos archives, et sur l’église et sur le cimetière et sur la paroisse de saint-Georges!

On enterrait nos morts autour de l’église mais aussi dans l’église jusqu’en 1776. Les habitants de Saint-Pierre continuent de préférer leur cimetière au « grand cimetière » jusqu’en 1791. Dès le mois d’août de cette même année, la paroisse de Saint-Pierre fut desservie par le clergé de Saint-Jean et dans les registres de cette paroisse, il n’est plus question du cimetière de Saint-Pierre…

A Vayres, il existe de nombreuses tombes en brèche d’impact, et d’autres en vieilles pierres en granit, elles sont disposées, ça et là, sans ordre établi.

Lectures à recommander :

Article Livre Des Funérailles de Porcelaine et Histoire des cimetières : Vayres à Soi: Notes-de-lecture

Les éléments remarquables du cimetière sont nombreux et tiennent en plusieurs sujets: le patrimoine funéraire, croix en fer forgé, la présence de serpentinite, plaques de porcelaine diversifiées (ronde, avec photo, peinte, carré/rectangulaire), les caveaux, les tombes des enfants, dissociés, parfois, des caveaux familiaux, la précision des hameaux sur les plaques, les plaques des deux Guerres, les messages que celles-ci comporte.

Celles qui retiennent notre attention et que nous avons présenté sont:

La plus ancienne plaque retrouvée date de 1859

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On peut noter que l’église du bourg, lors travaux de restauration1865, a provoqué le « déplacement » de 400 morts pour lesquels noue n’avons aucune trace dans les registres selon la Mairie de Vayres. Il suffit de se plonger à cette époque où la mortalité infantile était très présente, on imagine que de nombreux enfants font partie de ces 400 disparus. Vers 1850, on pouvait espérer vivre environ 40 années.

L’association Vayres à Soi fleurit de nombreuses tombes avec de simples bulbes, avec le fruit de nos collectes pour lutter contre le gaspillage floral (collecteur installé sur site qui nous permet de recueillir environ 200 plantes à l’année), mais aussi des boutures, graines…Nous indiquons notre passage via ce petit panneau mais aussi nous informons de nos actions les proches et familles que nous rencontrons sur ce site de l’ancien cimetière.

Plan du cimetière de Vayres:

L’entrée principale se fait en bas du document, la partie verte se trouve non loin du jardin du souvenir/columbarium.

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La situation géographique du cimetière joue, aussi, un rôle floral au village, d’un côté rue des belles roses (route direction Rochechouart), se côtoient des rosiers de toutes les couleurs et des cerisiers à fleurs, de l’autre, route qui longe, celle de la déambulation prévue, rue Pierre de Ronsard, dont la rose éponyme est le préféré de nombreux jardiniers!

Françoise, Hélène, Antoinette, Isabelle et Toutes Les Autres

Pour l’évènement du Printemps des Cimetières, nous avions choisi, cette année, de mettre à l’honneur, encore une fois, Françoise d’Eaubonne, grâce à qui nous rencontrons Hélène Roger-Viollet, Antoinette Lix et Isabelle Eberhardt.

Y compris dans les villages, il nous paraît important de diffuser ce matrimoine et de sensibiliser les publics à ces héroïnes, connues ou méconnues à toutes ces femmes qui ont subi, vécu l’invisibilisation de l’histoire ou les modifications de leurs manuscrits, paroles et donc souvenirs…

L’idée de départ reposait sur une présentation et une lecture d’extraits de textes. Vous trouverez, donc, ici, une médiathèque qui concerne ces femmes, des références, textes, parcours de vie.

Nous nous sommes adaptées à nos publics et à la situation, en apportant, seulement, quelques précisions quant au titre de notre manifestation, en expliquant les prénoms et noms associés à ces derniers, et en offrant une visite historique (histoire sociale) de cette petite partie de la Haute-Vienne, une présentation des plaques et de leurs messages, des précisions au regard de l’évolution de la loi et des cimetières en parlant également de la dimension paysagère des cimetières-jardins, des cimetières du Père Lachaise et de Louyat à Limoges… Nous avons étayé nos propos à partir des archives et sources d’informations disponibles pour Vayres.

Il est plus facile, depuis chez soi, de découvrir les éléments précis, de retrouver les titres, de visionner une vidéo portrait, d’assembler ces puzzles féminins, ce pourquoi, nous déposons et rassemblons, ici, dans les meilleures conditions, cette matière à penser et à rencontrer disponibles pour ces femmes célèbres mais méconnues.

NB/ Les plaques les plus anciennes retrouvées à Vayres par nos soins remontent à 1859, elles ont 165 ans. Avec notre voyage temporel des autrices et photographes nommées ci-dessous, nous parcourons 166 ans! La plus âgée est Antoinette Lix ( Née en 1839 et disparue en 1909) et la plus jeune défunte est Françoise d’Eaubonne (née en 1920) et décédée en 2005.

Françoise d’Eaubonne

Née à Paris en 1920 et morte dans la même ville en 2005.

On retrouve sa biographie, en détails, ici: Traces de Françoise

Pas un jour sans une ligne

Militante pour de nombreuses causes: droit à l’avortement, droits des homosexuels, abolition de la peine de mort… Co-fondatrice du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) en 1968.

L’une des premières penseuses à avoir articulé, dans les années 1973-1974, le lien théorique et politique entre écologie et féminisme.

Françoise d’Eaubonne a traversé tous les grands combats du 20ème siècle.

À 9 ans, elle se déclare féministe, écrit des tracts qu’elle distribue dans les boîtes aux lettres…
Et toute sa vie, son engagement politique fut lié à son écriture.


Françoise d’Eaubonne n’était pas de son temps, elle était visionnaire, par exemple en critiquant le caractère universel du patriarcat dans son pamphlet Le Sexocide des sorcières, en 1999. 


Mal comprise à son époque, elle reste aujourd’hui méconnue malgré l’invention des concepts d' »écoféminisme », « phallocrate » et « sexocide ».

Françoise d’Eaubonne fait partie de cette « génération d’intellectuelles dans le sillage de Simone de Beauvoir. 

Cependant, Françoise d’Eaubonne reste une inconnue et rien n’explique qu’elle ne figure ni dans les dictionnaires des intellectuels, ni dans les anthologies littéraires et ce, malgré la centaine de livres qu’elle a publiés.

L’éco féminisme ou la mort (1974) 50 ans !- Remède au système de domination des hommes sur la nature et les femmes.

Françoise d’Eaubonne, écrivaine, de très nombreux ouvrages, biographe, féministe, amie de Simone de Beauvoir et signataire du manifeste des 343, pétition parue le 5 avril 1971 dans Le Nouvel Observateur, appelant à la légalisation de l’avortement en France.

Grâce à elle, nous pouvons découvrir quelques aventurières telles que Antoinette Lix, Isabelle Eberhardt et bcp d’autres, elle participe ainsi à mettre la lumière sur le matrimoine et la manière dont l’histoire a invisibilisé, sacrifié certaines femmes dont elle!

Un fleur ? L‘ancolie – Malgré leur apparence délicate, les fleurs d’ancolie représentent également le courage et la force. Elles poussent souvent dans des environnements difficiles, ce qui est considéré comme un symbole de persévérance et de force intérieure.

Jolie Ancolie du cimetière

Antoinette Lix

On commence avec elle…

En 1909, disparaissait à Saint-Nicolas-de-Port en Meurthe-et-Moselle une véritable héroïne, Marie-Antoinette Lix.

Née à Colmar le 31 mai 1839, fille d’un grenadier à cheval reconverti en aubergiste après vingt ans de service. Marie-Antoinette Lix – Musée de l’Armée (musee-armee.fr)

Tour à tour préceptrice, infirmière, postière, buraliste, écrivaine, mais surtout lieutenant des Uhlans polonais, Antoinette Lix , ardente patriote d’origine alsacienne, meurt oubliée dans un hospice de Saint-Nicolas-de-Port, à l’âge de 70 ans, meurt le 14 janvier 1909.

Héroïne de l’insurrection polonaise, officier de francs-tireurs, (C) (★ Colmar 31.5.1839 † Saint-Nicolas-de-Port, Meurthe-et-Moselle, 14.1.1909).

Fille de François Antoine Lix, aubergiste, et de Françoise Schmitt. Célibataire. D’abord élevée comme un garçon par son père, la jeune Lix entra en 1850 au pensionnat des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé. Ayant obtenu son brevet d’institutrice à 17 ans, elle obtint un emploi de préceptrice en Pologne, auprès de la famille Lubianski, au château de Sycz.

En 1863, lors de l’insurrection polonaise, elle revêtit un uniforme et, se faisant passer pour un homme, galvanisa un détachement de 300 polonais victimes d’une embuscade tendue par 800 soldats russes, et remporta finalement la victoire.

Engagée sous le nom de Michel Lix, dit « Le Sombre », elle avança rapidement en grade à la faveur des combats où elle se distingua, et finit par être nommée lieutenant des uhlans. Blessée et capturée par les Russes, elle put être expulsée vers la Prusse grâce à un passeport établissant sa qualité de « Français ».

Installée à Dresde avec la famille Lubianski, elle y suivit des cours de médecine et obtint le diplôme d’infirmière de la Croix-Rouge, organisation qui venait d’être créée à l’issue de la Convention de Genève de 1863. Rentrée en France en 1865, elle s’employa comme correspondancière en langues étrangères dans une maison de commerce du Nord.

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Lors de l’épidémie de choléra qui sévit à Lille en 1866, Lix se dévoua jour et nuit pour soigner les malades, au point de mettre en péril sa propre santé. Par faveur spéciale du ministre de l’Intérieur, elle obtint en 1869 d’être nommée receveur des postes à Lamarche, Vosges.

Lorsque éclata la guerre de 1870, elle rejoignit la compagnie des francs-tireurs de Lamarche et fut nommée lieutenant. Après plusieurs actions d’éclat, elle quitta sa compagnie qui venait d’être fondue dans l’armée placée sous le commandement du général Garibaldi, et entra dans le service des ambulances.

À la fin du conflit, elle retrouva son bureau de poste, qu’elle quitta en 1880 pour un débit de tabacs. Retirée ensuite à Paris, elle entreprit une courte carrière littéraire et signa quatre romans à caractère patriotique : Tout pour la Patrie, 1884 ; Les neveux de la chanoinesse, 1886 ; Jeunes brutions et vieux grognards, 1889 ; A Paris et en Province, 1889.

Admise en 1898 à l’hospice de Saint-Nicolas-de-Port, elle y finit ses jours et fut inhumée au cimetière local ; au-dessus de sa tombe, une plaque du Souvenir français rappelle ses actions de la guerre de 1870, et une plaque apposée à l’occasion du centenaire de l’insurrection polonaise de 1863 rend hommage à l’héroïne. À Colmar, la Renaissance française a signalisé sa maison natale, au n° 74, Grand-Rue.

Une fleur ? L’anémone de Caen – Rester patient, amour, affection, anticipation et attente mais également Courage et Persévérance : Dans certaines cultures, l’anémone est considérée comme un symbole de courage et de persévérance. Sa résilience face aux intempéries et sa capacité à fleurir même dans des conditions difficiles inspirent ces significations.

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Fleurissement bulbe anémone par Vayres à Soi – Ancien cimetière de Vayres

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Sources littéraires : J. Sée, « Antoinette Lix, lieutenant de francs-tireurs », Revue Alsacienne, 1883-1884, p. 487-493 ; Ant. Meyer, Biographies alsaciennes avec portraits de photographie, 5 séries, 1888-1890 ; R. Kaeppelin, Colmar de 1814 à 1871, Paris, 1889, p. 151-153 ; L. Zeys, « Une héroïne contemporaine », Revue des Deux-Mondes du 1.6.1906 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 3, 1984, p. 66 ; M. Bloch, Femmes d’Alsace, Paris, 1922, p. 157-180 ; P. et H. de Trailles, Les femmes de France pendant la guerre et les deux sièges de Paris ; G. Teichmann, Une héroïne alsacienne, VA, 1923/2, p. 14-16 ; L. Zeys, Une fille de la vraie Alsace : Marie Antoinette Lix, Paris, 1931 ; C. Destouches, Michel le Sombre ou le double visage d’Antoinette Lix, Paris, 1958 ; « Cette Lorraine (sic) de vingt ans se battait pour la Pologne. On l’appelait Michel le Sombre », Lorraine Magazine, n° 96, juin 1963 ; L. Garros, « Une héroïne franco-polonaise, Antoinette Lix », Historama, n° 149, 1964 ; P. Chanlaine, « Marie-Antoinette Lix, héroïne alsacienne et lieutenant des uhlans polonais », Le Ruban rouge, n° 33, 1964 ; Ch. Seither, « Antoinette Lix, lieutenant d’une compagnie de francs-tireurs en 1870 », L’Alsace du 30.9.1970 ; L. Mathieu, « Le destin héroïque de Marie Antoinette Lix », Diligence d’Alsace, n° 5, 1971, p. 43-49, ill. ; F. Lichtlé, « Antoinette Lix », Le Point Colmarien, n° 14, 1974, p. 17, portrait ; L.-H. Fleurence, « La geste passionnée de Marie Antoinette Lix », La Revue lorraine populaire, n° 59, 1984 ; C. Keller, « Antoinette Lix, lieutenant des uhlans polonais », Le Point Colmarien, n° 49, 1984, p. 9, portrait ; F. Halton, « Ein Held ist, wer Pflicht tut bis zum Aeussersten », Almanach des Dernières Nouvelles d’Alsace, 1985, p. 125-139, portrait.

Jean-Marie Schmitt (1994) source Lix-marie-antoinette/

Hélène Roger-Viollet


Photographe et journaliste française et créatrice de l’agence photographique Roger-Viollet et portraitiste de Françoise d’Eaubonne.

Née le 10 juillet 1901 à Paris, assassinée par son mari dans la même ville à la date estimée du 27 janvier 1985 et déclarée morte le 28 janvier 1985 à l’état civil .

Elle s’est, par ailleurs, rendue célèbre pour avoir milité dans les années 1930 avec Louise Weiss (journaliste, femmes de lettre, féministe, femme politique française) en faveur du droit de vote des femmes.

  • Droit de vote des femmes – 21 avril 1944

Hélène Roger-Viollet, équipée de ses Rolleiflex, parcourt le monde dans les années 1950-1970 : l’Amérique, en Asie, en Afrique, …

Fille aînée d’Henri Roger-Viollet, ingénieur photographique amateur, elle grandit avec les expériences de son père. Elle se forme également au journalisme et crée l’Agence photographique Roger-Viollet en 1938, avec son mari Jean Fischer.

Elle couvre, presque par hasard la Guerre d’Espagne (1936-1939) qui s’achève avec la victoire du général Franco.

Guerre d’Espagne: le Monde Diplomatique La Guerre d’Espagne

  • La guerre civile espagnole, souvent considérée comme le prologue de la seconde guerre mondiale, a opposé, de juillet 1936 à avril 1939, le gouvernement républicain espagnol du Frente Popular élu en 1936 à une insurrection militaire et nationaliste dirigée par Francisco Franco, bénéficiant de l’aide — déterminante — d’Adolf Hitler et de Benito Mussolini.
  • Conflit très souvent associé à la photographie de Robert Capa (photographe et correspondant de guerre hongrois.)

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Hélène Roger-Viollet souhaite témoigner de la vie, du quotidien, des coutumes des peuples éloignés. À la manière d’une ethnologue, elle documente toutes ses rencontres et ses découvertes avec des photographies au format carré.

Au fil de ses 30 années de photographie, Hélène Roger-Viollet a constitué une œuvre qui allie le témoignage documentaire et une esthétique qui lui est propre.

Hélène Roger-Violet, c’est une vie à photographier sans jamais être exposée !Elle le sera en 2021 Galerie Roger Viollet.fr exposition les voyages d’Hélène, une vie à documenter le monde

En 1985, à l’âge de 84 ans, elle est tragiquement assassinée par son mari Jean Fischer, avec qui elle avait partagé cinquante ans de sa vie. Le fonds de photos est alors légué à la Ville de Paris. Il est aujourd’hui conservé par la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.

L’Agence Photo Roger- Viollet existe depuis 1938 – fond photographique unique en Europe – 6 millions d’images.

« C’est en 1938 qu’elle la crée en rachetant une petite enseigne de la rue de Seine, à Paris, qui deviendra bientôt une référence internationale dans le domaine de la photo d’actualité, puis de l’archive, avant d’être transformée récemment en galerie.

Fille d’un ingénieur touche-à-tout et photographe éclairé, petite-fille de l’un des fondateurs de la Ligue des droits de l’homme, elle-même militante pour le droit de vote des femmes, la jeune fille s’était d’abord tournée vers le métier de reporter, rencontrant son futur mari Jean Fischer sur les bancs de l’École de journalisme de Paris – alors peu fréquentée par les femmes. C’est un événement historique qui va modifier leur trajectoire : en juillet 1936, alors que les jeunes tourtereaux sont à Andorre pour un reportage – à vélo ! – sur les congés payés, ils entendent parler d’affrontements de l’autre côté des Pyrénées.

Ils s’y rendent et, Rolleiflex en bandoulière, capturent les prémices de la guerre d’Espagne. Leurs images feront le tour du monde.

Deux ans plus tard, à la tête de son agence, le couple part chaque année parcourir une région du globe. À chacun ses photos : celles d’Hélène sont rangées dans des enveloppes estampillées d’un simple petit « h ».

Aux États-Unis, au Mexique, en Espagne, au Japon, en Grèce, en Inde… loin du bruit et des conflits, elle capture les enseignes XXL qui ont envahi le paysage américain, un marchand de glaces dans un petit village grec, les rickshaws de Pondichéry, un enfant montreur d’ours près d’Agra… Des images au cadrage documentaire qui racontent le quotidien. En 1981, dans le docu « Les Archives Roger-Viollet », elle expliquait, modeste : « On ne peut pas appeler ça des reportages photos car il s’agissait d’images pour combler les documents qui manquaient. »

Elle a alors 80 ans et, bon pied bon œil, veille toujours avec son mari sur la destinée de l’agence, la grande affaire du couple. Elle se terminera en tragédie, quand, quatre ans plus tard, Jean Fischer assassine sa femme. Incarcéré à Fresnes, il se suicidera avant que le crime ne soit élucidé. Restent ces images comme une plongée dans le passé, un tour du monde souriant et nostalgique.   »                                 

« LES VOYAGES D’HÉLÈNE », diaporama et documentaire, jusqu’au 31 mai. roger-viollet.fr

Isabelle Eberhardt

Vie et mort // 120 ans de sa mort – Elle meurt à 27 ans le 21 octobre 1904, à Aïn Sefra (Algérie) dans la crue d’un oued.

Françoise d’Eaubonne, en 1971 – En Mai-68, Françoise a participé à l’occupation du Théâtre de l’Odéon (Paris), et on l’a vue sur les barricades.  En 70, elle publie Éros minoritaire, ouvrage consacré à l’histoire de l’homosexualité. Durant les 6 années précédentes, elle a moins publié, six livres seulement, dont La Couronne de sable, vie d’Isabelle Eberhardt.

On note ses œuvres complètes, Ecrits sur le sable, réunit l’intégralité des Journaliers, des Notes de route et de Vagabondages.

Un extrait de celui-ci:

« Cimetière indigène. Ces deux mots sont si simples, piqués sur cette vulgaire carte routière m’ont déjà donné à plusieurs reprises ce frisson intérieur, qui, pour moi, est l’une des conditions essentielles de l’hygiène morale. Et je vois, en ces instants bénis, se dresser devant moi le fantôme aimé de cette Anèba (Bône) qui me fit rêver pendant deux années, là-bas, sur la terre de l’exil…Ainsi la grande âme que j’ai sentie plusieurs fois surgir en moi est bien en une mystérieuse incubation. Et si je veux, je puis faire qu’elle apparaisse un jour en une floraison superbe. Louange à la souffrance du cœur! louange à la mort, fécondatrice des âmes endeuillées! louange au tombeau silencieux qui est non seulement la porte de l’éternité pour ceux qui s’en vont, mais encore celle du salut pour les âmes élues qui savent se pencher sur ses profondeurs mystérieuses! louange à la tristesse et à la mélancolie, ces divines inspiratrices! Loin de moi le désespoir lâche et la coupable indifférence! loin de moi l’oubli! »

En 1904, le maréchal Lyautey fait rechercher son corps et ses manuscrits durant plusieurs jours, conscient de la valeur littéraire de ses textes.

Elle est inhumée dans le petit cimetière musulman Sidi Boudjemaâ à Aïn Sefra.

Lorsque l’on s’intéresse aux imaginaires du désert et du nomadisme, le cas de l’écrivaine-voyageuse Isabelle Eberhardt apparaît comme un incontournable.

À l’aube du XXe siècle, cette dernière a refusé les normes sociales de l’Occident afin de se consacrer tout entière au Sahara, une immensité géographique où elle a façonné sa liberté par le vagabondage et densifié son rapport au monde.

Née en 1877 à Genève, d’une mère exilée de Russie et d’un père inconnu, Isabelle Eberhardt connaît très jeune la soif de l’Orient, plus particulièrement du désert.

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  • Isabelle Eberhardt (1877-1904) est une aventurière, journaliste, écrivain, mystique et soufie franco-suisse. Sa trajectoire de vie courte est hors du commun. Elle a éprouvé dans un précipité de temps d’extraordinaires péripéties et trouvé dans l’islam son destin.

Podcast – Radiofrance.fr/franceculture/podcasts/figures-libres/sur-les-traces-d-isabelle-eberhardt

  • « Morte noyée à 27 ans, en 1904, dans une crue du désert, en Algérie, Isabelle Eberhardt a eu le temps de parcourir ce désert qu’elle aimait tant et de laisser une œuvre de plus de 2000 pages. Reprenons : mort noyé en 1904, Mahmoud Saadi… C’est, en effet, le nom que s’était choisi cette jeune femme qui s’habillait en homme et avait rejoint une confrérie musulmane. Une mystique qui faisait l’éloge du vagabondage, un parcours de vie bref et intense. »

Afin de briser l’enfermement qu’elle ressent dans la maison familiale, de créer des liens à l’étranger et de nourrir son imaginaire, elle emploie différents pseudonymes lui permettant d’entretenir une correspondance avec des marins et de jeunes musulmans.

Mais sa soif infinie du Sahara ne se satisfait pas du rêve : elle décide d’apprendre l’arabe et de se convertir à l’islam.

Vous pouvez lire l’intense biographie que lui a consacrée l’académicienne Edmonde Charles Roux

50 ans du livre l’Ecoféminisme ou la mort

Alors, après avoir parlé de ces femmes, qui nous lient, nous rapprochent de Françoise d’Eaubonne, n’oublions pas toutes les autres, nous achèverons cet hommage avec les mots de Françoise d’Eaubonne dans « L’éco féminisme ou la mort » sorti en 1974:

Le bon géant de notre humanisme occidental, le jupitérien, le sceptique, le premier champion de l’égalité des hommes et de la liberté sexuelle, Rabelais: « Quand je dis femme, je dis un sexe tant fragile, tant variable, tant muable, tant inconstant et imparfait… » Venons-en au classicisme, Racine: « Elle flotte, elle hésite, en un mot, elle est femme ». Corneille: « Mon père, je suis femme et connais ma faiblesse ». Beaumarchais: « Ô femme, créature faible et décevante! » Vigny: « La femme, enfant malade et douze fois impur. » Proudhon, après Molière et son célèbre chrysalisme, qu’une femme en sait toujours assez: « ménagère ou courtisane ». Et plus tard: « Nous vous trouvons laides, bêtes venimeuses, qu’avez-vous à répliquer à cela ? » […] Auguste Comte, dans la lettre annonçant son mariage à un ami:  » La femme la plus spirituelle et la plus raffinée n’équivaut au bout du compte qu’à un homme assez secondaire , avec seulement, beaucoup de prétention en plus.  »

Pierre de Ronsard, les roses et les ronces…

les Rosiers pour murs floraux du cimetière.

Le cimetière construit un angle avec la rue principale, rue belles roses et la rue Pierre de Ronsard, nous pouvons souligner ceci: une tombe c’est le souvenir, l’héritage d’une personne, ce qui reste. Nous avons voyagé, en France, en Algérie, en Suisse…Les guerres ont été très présentes, elles -aussi, des territoires aujourd’hui disparus, la Prusse, des paysages uniques comme le Sahara, nous avons rencontré la religion, avec ces femmes mais aussi dans cet espace singulier où l’intime se frotte au public. C’est ici, que la laïcité trouve, aussi, toutes ses limites.

Rue Pierre de Ronsard – Pierre de Ronsard, c’est aussi un rosier et une rue, ce qui nous adonné envie de quitter la célébration du corps féminin, chère à Pierre de Ronsard, pour retenir un mot, la Ronce  et nous en amuser…

La ronce, qui s’y frotte, s’y pique, rôle important dans la préservation de la biodiversité, garde manger, refuge, nid.

Voyez-vous le lien entre les ronces et les femmes ?

« On dit que la ronce est le « berceau du chêne » en Lorraine, et la « mère du hêtre » en Normandie : elle prépare le milieu avant d’atteindre le stade forestier.

À l’abri de sa végétation luxuriante, les graines germent sans crainte du mauvais temps ou de la sécheresse, et les aiguillons protègent des herbivores les plantules en pleine croissance.

Quittons ce cimetière, telle était la proposition de départ, si d’aventure il y avait plus de participants, d’inscrits à ce projet, nous aurions fêter la culture et l’humour anglais, cher à nos yeux, avec un sketch qui prône l’absurde, une forme de marche folle, une manière de s’exprimer en silence ou en musique, qui passe par notre corps, la symbolique de l’habit, les codes vestimentaires, les accessoires, les dérives masculinistes ? Peut-être!

Ministry of Silly Walks ?

Célébration de L’absurde ! marchons-nous sur la tête?

En version originale:

Et la version hommage, qui se déroule, en janvier, le 7, ici en République tchèque, un lieu qui a son importance :

7th Jan 2013 – Annual Silly Walk March across Brno (Czech Republic) city centre. Almost 40 silly walkers celebrated the International Silly Walk Day for the second time! This day was claimed by the Ministry of Silly Walks. We consider this as a tribute to Monty Python, especially to John Cleese.

  • Après l’effondrement du bloc communiste, la République tchèque s’est fixée, à l’instar de la plupart des pays d’Europe centrale et orientale, un double objectif : s’ancrer dans une Europe synonyme de démocratie et de prospérité, et nouer une alliance militaire avec les Etats-Unis pour se protéger de la Russie.

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Nous gardons à l’esprit que cette proposition pourrait se réaliser, dans une moindre échelle, et dans le même temps, ils ne sont, ci-dessus, que 40 participant.e.s pour une ville, nous verrons à la programmer, à la construire, à la créer sur mesure pour Vayres en y ajoutant nos déguisements, en apportant à cette marche célèbre une note fémininité, une parité absolue, bref, on y réfléchit et on ne baisse pas les bras!

Bien à vous,

Isabelle Pompe pour Vayres à Soi.

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