Nous fêtons, en 2024, Franz Kafka, auteur incandescent et volontiers rebelle qui accompagna notre adolescence et qui fut notre second guide culturel après Edgar Allan Poe célébré, quant à lui, pour la semaine spéciale Printemps des Poètes cette même année, en mars!
Voici le lien FB de cet évènement, les posts sont dans la discussion, top départ 21 juin 2024 à 14h30 durée 1h30 environ: FB Events juin 21 2024 et la suite, ici, un temps fort en deux temps avec là, tous les liens, les vidéos et tout ce qui peut compléter notre démarche!

Pourquoi la fête de la musique ?
La fête de la musique est, en soi, un moment de souvenirs, de rues et ruelles aux places de village, aux salles comme celle du Centre Talma à Berlin, du Palace à Saint-Dizier…Une diversité de situation ce 21 juin, donc, pourquoi, toutes mélomanes et appartenant à une famille de musiciens que nous sommes, ne pas honorer la musique en ce 21 juin, à Vayres ? Mais, une fois n’est pas coutume, quoi que, la célébrer en ligne nous a semblé le plus adéquat!
Et puis Kafka, le pas est tentant, un cadeau: diversité culturelle, modernité, contemporanéité…Depuis des figures musicales, des genres, des périodes, glisser en musique, du romantisme à la musique concrète pour effectuer une trajectoire un peu dingue, tisser des liens et construire des ponts entre littérature et musique! On a dit OUI.
C’est donc la première fois que l’association propose un temps fort ce 21 juin, en préservant l’humilité qui est la sienne mais en gardant ses folles passions culturelles. Nous avons réfléchi et avancé, pour cette 2024, terrible, clivante, véritable étouffoir, faite de surproduction de contenus, de paroles en boucle, de surreprésentation des émotions, très loin du recul, dans le déni, la provocation la plus vile et si basse politiquement…Et pourtant, certains avanceront les J.O, d’autres encore en sport, l’Euro mais on ne peut pas mettre en pause, les dérives, propos racistes, sexistes dans une libération de paroles catastrophique et monstrueuse. En plein milieu de cette cacophonie, sévissent des conflits meurtriers, des actes inqualifiables qui, ici, alimentent des mots, des postures, au point de faire dérailler la rhétorique, d’abimer les relations humaines en marquant au fer les êtres, en les opposant, en les parquant dans des clans. Cette binarité lamentable nous a conduit, indirectement, à cette dissolution et à ce mur qui nous attend à compter du 30 juin…Demain.
Nous avions donc plus que besoin de « l’œuvre d’un rebelle qui délivra un message de résistance contre toutes les tyrannies : familiales, conjugales, sociales. Il fréquenta d’ailleurs les cercles anarchistes de Prague aux alentours des années 1910-1912, une influence qui colora deux de ses œuvres, La Colonie pénitentiaire ou Le Procès. Bien que son œuvre soit vaste, seuls ses courts récits, et quelques nouvelles, ont été des succès publics.
Parmi ses romans les plus connus, toujours largement étudiés dans les programmes scolaires, demeurent Le verdict, Le Procès, L’Amérique et Le Château (texte inachevé), ainsi que des nouvelles dont La Métamorphose et La Colonie pénitentiaire. » Source : INA
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Avant le 21 juin, se sont tenues, les 8 et 9 juin les élections européennes, au soir du 9, Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée Nationale. Inimaginable situation, décision, effroi, colère, en état de choc, c’est ainsi que nous avons joué avec Kafka, seul baume au cœur, le 21 juin dernier…
Pourquoi une fête de la musique en ligne ?
Heureusement, nous n’aurions pas été trop à la fête pour être en live face à des musiciens et dans le même temps nos liens et fils à retordre invités à s’exprimer ce jour ne permettaient pas l’organisation d’un concert…C’est donc une petite histoire de la musique longue de deux siècles que nous allons vous raconter…Ce n’est pas la première fois que nous organisons en ligne, via Facebook, des temps culturels, nos ateliers, le #12marsjelis, le Printemps des Poètes et, désormais, le Fête de la Musique!
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De plus, cette place grande ouverte qu’est la mise en ligne de ressource culturelle c’est aussi une manière de faire tomber les barrières de l’accès, c’est gratuit, le contenu est en images et en textes, des idées sont succinctement développées sans oublier d’être audacieuses. C’est certes chronophage à fabriquer et cela requiert voire exige une solide culture musicale et de bonnes compétences graphiques mais pour nous, cela permet de poser un pierre culturelle partout, avec une matière riche que l’on sait entremêlée, et offrir un regard exigent, un fil à étirer, des pistes à suivre ouvertes sur le monde que l’on peut recevoir partout où l’on se trouve et à n’importe quelle heure, c’est déjà pas si mal!
Pourquoi Kafka ?
Comment ne pas fêter le centenaire d’un de nos amis…Plus que normal, le hochement de la tête ne suffit pas pour saluer, dignement, pareille écriture. Kafka a été la main tendue espérée et rêvée.
Milan kundera: Si je tiens si ardemment à l’héritage de Kafka, si je le défends comme mon héritage personnel, ce n’est pas parce que je crois utile d’imiter l’inimitable (et de découvrir encore le kafkaïen), mais à cause de ce formidable exemple d’autonomie radicale du roman (de la poésie qu’est le roman).
Grâce à elle, Franz Kafka a dit sur notre condition humaine (telle qu’elle se révèle dans notre siècle) ce qu’aucune réflexion sociologique ou politologique ne pourra nous dire», écrit Kundera dans l’Art du roman.
Et puis, nous aimons concevoir des pastilles créatives et instructives qui éveillent et font coexister les mots d’auteurs, ici issues du Hors Série Le Monde Spécial Kafka, montrer des visuels -œuvres, images de Warhol, de Kafka lui-même, de Charles Burns…
Liens pour le Un hebdo – Kafka-notre-contemporain et Le Hors série Franz Kafka l’insaisissable, un ecrivain qui fascine encore
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L’œuvre de Kafka est protéiforme et se répartit entre romans, nouvelles, correspondance et journaux intimes. Intensité et écriture « dissidente » – un symbole de leur lutte contre l’oppression et l’injustice, associant son nom à la résistance contre les régimes totalitaires.
Lecture recommandée: RFI France Culture – Litterature africaine et Kafka entre influences et affinités
Pour nous, et pas que, bien évidement, Kafka, source d’inspiration, penseur à l’écriture qui éclate et dilate les notions de territoires, de frontières et d’étranger pour mieux évoluer autour et avec elles. Kafka, lui -même issu d’une minorité linguistique, évoluant à Prague où le populisme fragmentait les espaces, les êtres et les cultures, écrivait en Allemand, se posait et essayait d’apprivoiser le fait d’être juif.
Un condensé d’articles à découvrir:
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Bien sûr, avant de partir en musique, on n’oublie pas Reiner Stach !
KAKFA & La Musique
Nous y voilà…Bonne écoute!
« Des univers opaques, une langue des plus sobres, des phénomènes que nous connaissons bien, là où des situations ordinaires deviennent tout à coup éclairantes… Sa capacité d’intériorisation, ses personnages aux prises avec des situations cauchemardesques, absurdes, souvent fantastiques, laissent le lecteur parfois inquiet et offrent des récits intemporels d’expériences universelles, ressenties et donc comprises par delà les cultures, les frontières et les époques. Source : INA
Dans notre panthéon, les écrivains nous confortent eux-mêmes dans une exigence monstrueuse. Pour Proust, le style est affaire de « travail intellectuel et moral ». Kafka exige « une parole vraie d’homme à homme ». Edgar Poe affirme que « le génie le plus haut n’est rien que la morale la plus élevée ». Hermann Broch ne voit dans les recettes éprouvées que de « l’art tape-à-l’œil ». Francis Ponge voulait être « un moraliste révolutionnaire ». Source : Le Monde, Marcel Cohen, écrivain, KafKa, par la littérature, rétablit un peu d’ordre dans le monde
« Lui qui ne trouvait rien d’exceptionnel dans ses récits empreints de critique sociale et teintés de surréalisme« , nous a invitées à nous pencher vers des compositeurs et musiciens très différents, comme Robert Schumann, Pierre Boulez, Philip Glass, Damien Riba et pourquoi pas poursuivre en direction de la musique concrète…Nous nous arrêterons, d’ailleurs, pour elle, en 1952!
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Schumann Robert
Robert Schumann, Compositeur (introspection, prolifique, tous les genres/ contrastes)
Schumann sera-t-il poète ou musicien ? Portrait de Robert Schumann – Edutheque (philharmoniedeparis.fr)
Dernier né d’une fratrie de cinq enfants, le jeune Robert s’initie à la littérature dans la librairie de son père où il découvre Goethe, Shakespeare, Byron, Walter Scott, Hoffmann, et surtout Jean-Paul Richter, pour lequel il aura une grande admiration. Il s’ouvre à l’imaginaire des poètes, mélancolie, accomplissant ainsi la mutation commencée par Beethoven et Schubert du classicisme vers le romantisme, tout en conservant le principe d’une œuvre en plusieurs mouvements qui lui permet de juxtaposer des pièces de caractère très contrasté. Robert Schumann est un compositeur allemand.
Sa musique s’inscrit dans le mouvement romantique qui domine au début du XIXᵉ siècle, une Europe en pleine mutation.
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Date et lieu de naissance : 8 juin 1810, Zwickau, Allemagne
Date et lieu de décès : 29 juillet 1856, Endenich, Bonn, Allemagne
Goethe // (lien avec Kafka) scènes de Faust, exploration de tous les genres.
« Des Lieder à tomber en extase, des pages de piano parmi les plus belles du XIXe siècle… S’il échoue à devenir pianiste virtuose comme Liszt et Chopin, auteur d’opéras comme Wagner, ou brillant chef d’orchestre comme Berlioz, Robert Schumann (1810-1856) s’impose néanmoins parmi les compositeurs majeurs de son temps.
Schumann et Clara // L’amour de Robert pour Clara est une de ses principales sources d’inspiration : il lui dédie de nombreuses œuvres pour piano.
Et Johannes Brahms entre dans la vie de Robert et Clara en 1853. Le jeune homme admire le couple de musiciens. Pianiste, comme Clara, il souhaite devenir compositeur, comme Robert. Ses deux aînés, quant à eux, sont enthousiasmés par le talent du nouveau venu. Schumann voit même en Brahms le messie musical de son époque.
Schumann admire énormément Mendelssohn, qu’il considère comme un génie.
La tentation d’identifier la folie de Schumann dans sa musique est grande…
Mais l’œuvre n’est pas folle, elle est au contraire ce qui échappe à la folie » (Michel Schneider, Schumann : Les voix intérieures, Gallimard, 2005)
A une époque où la musique de Bach est passée de mode depuis longtemps, Schumann choisit au contraire de s’en inspirer. En 1845, alors qu’il vient de traverser une grave crise psychique, c’est par l’étude des œuvres du Kantor qu’il reprend goût à la composition. Source – France Musique Robert-Schumann, 10 petites choses que vous ne savez peut-être pas sur le compositeur
Boulez Pierre
Il a tout exploré, des harpes andines à l’ordinateur. Pierre Boulez est le compositeur et chef d’orchestre français le plus connu à l’étranger. C’est d’ailleurs pour ancrer la musique d’aujourd’hui dans l’art et la science d’aujourd’hui, que Pierre Boulez répond favorablement à l’appel de Georges Pompidou, en 1970. Le rêve présidentiel d’un centre d’art contemporain – le futur musée Beaubourg – prend forme : le chef de l’Etat tient à y associer un département musique.
Et, du même coup, à rapatrier un créateur qui, depuis sa philippique de 1966 : « Pourquoi je dis non à Malraux », a coupé les ponts avec « tout ce qui est organisme officiel de la musique en France ».
Furieux d’avoir vu son projet de modernisation de la vie musicale, demandé par les services du ministre des Affaires culturelles, enterré brutalement par le même ministre. Suite: Pierre Boulez : il osait tout, jusqu’au bout (telerama.fr)
L’un des derniers géants de l’histoire de la musique vient de disparaître. Dans la nuit du mardi 5 janvier 2016, Pierre Boulez est mort à son domicile de Baden-Baden en Allemagne. Homme aux multiples facettes, il était l’une des personnalités les plus influentes du monde musical.
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Né en 1925 à Montbrison (Loire), il entreprend des études en classe de mathématiques spéciales avant de se tourner vers la musique en 1942 et s’installe à Paris où il sera admis, deux ans plus tard, dans la classe d’harmonie d’Olivier Messiaen au Conservatoire de Paris. Andrée Vaurabourg lui enseignera ensuite le contrepoint, Olivier Messiaen la composition et René Leibowitz la technique dodécaphonique.
En 1946, nommé directeur de la musique de scène de la Compagnie Renaud-Barrault, il compose la Sonatine pour flûte et piano, la Première Sonate pour piano et la première version du Visage nuptial pour soprano, alto et orchestre de chambre, sur des poèmes de René Char. Dès lors, sa carrière de compositeur s’affirme.
Naissance du domaine musical et de l’Ircam
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En 1953 naissent les Concerts du Petit Marigny qui prendront l’année suivante le nom de Domaine Musical, dont il assurera la direction jusqu’en 1967. En 1966, sur l’invitation de Wieland Wagner, il dirige Parsifal à Bayreuth, puis Tristan et Isolde au Japon. En 1969, Pierre Boulez dirige pour la première fois l’Orchestre philharmonique de New York, dont il prendra la direction de 1971 à 1977, succédant à Leonard Bernstein. Parallèlement, il est nommé chef permanent du BBC Symphony Orchestra à Londres, fonction qu’il assume de 1971 à 1975.
A la demande du président George Pompidou, Pierre Boulez accepte de fonder et de diriger l’lnstitut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (Ircam), qui ouvrira ses portes à l’automne 1977. En 1975, Michel Guy, secrétaire d’Etat aux Affaires culturelles, annonce la création de l’Ensemble Intercontemporain (EIC), dont la présidence est confiée à Pierre Boulez.
En 1976, il est invité à Bayreuth pour diriger la Tétralogie de Richard Wagner, dans une mise en scène de Patrice Chéreau, pour la célébration du centenaire du Ring. Cinq années de suite, il dirigera cette production, qui sera ensuite enregistrée sur disque et en cassette vidéo.
Nommé en 1976 professeur au Collège de France, il est également l’auteur de nombreux écrits sur la musique. En 1979, il dirige la première mondiale de la version intégrale de Lulu d’Alban Berg, à l’Opéra de Paris. Parallèlement, Pierre Boulez s’associe à d’autres projets importants pour la diffusion de la musique, telles les créations de l’Opéra de la Bastille et de la Cité de la musique à la Villette.
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Pierre Boulez chef d’orchestre
En 1988, il réalise une série de six émissions télévisées : Boulez XXe siècle. Dans le cadre du festival d’Avignon, il dirige Répons à la carrière Boulbon et est le compositeur invité du centre Acanthes, à Villeneuve-lès-Avignon, où il donne une série de cours de direction d’orchestre.
En 1992, Pierre Boulez décide de quitter la direction de l’Ircam pour se consacrer à la direction d’orchestre et à la composition. Il signe un contrat d’exclusivité avec Deutsche Grammophon et continue son imposante discographie avec les plus grands orchestres. En août de la même année, le festival de Salzbourg lui consacre une programmation exhaustive consistant en concerts avec l’Ensemble Intercontemporain et l’Ircam, et avec des formations symphoniques.
Invité régulièrement aux festivals de Salzbourg, de Berlin et d’Edimbourg, l’année de son 70ème anniversaire est marquée par un cycle de concerts pour l’inauguration de la Cité de la musique à la Villette, une grande tournée mondiale avec le London Symphony Orchestra (Londres, Paris, New York, Tokyo), une série de concerts au Japon avec quatre orchestres différents et la production de Moïse et Aaron à l’Opéra d’Amsterdam, dans une mise en scène signée Peter Stein.
Ses principales œuvres réalisées à l’Ircam sont Répons (1981-1988) pour six solistes, ensemble et ordinateur, créée dans sa version finale lors du festival d’Avignon en 1988 et qui obtiendra un Grammy Award pour la meilleure composition contemporaine en 1998, Dialogue de l’ombre double (1985) pour clarinette, bande et dispositif de spatialisation, Explosante-fixe pour flûtes, ensemble et ordinateur (1991-1995), Anthèmes 2 (1997), pour violon et dispositif électronique.
Les dernières années
Ses dernières compositions sont Sur Incises, créée en 1998 au Festival d’Édimbourg, et Dérive 2, dont la dernière version a été créée en juillet 2006 au festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence. En juillet 1998, il dirige au festival d’Aix-en-Provence une nouvelle production du Château de Barbe-Bleue de Bartók mise en scène par Pina Bausch. En 2005, il fête son 80ème anniversaire avec le London Symphony Orchestra, le Cleveland Orchestra, le Chicago Symphony Orchestra, l’Ensemble intercontemporain et l’Orchestre de la Staatskapelle de Berlin qui tous, lui rendent hommage.
Le 6 novembre 2008, le musée du Louvre inaugure une exposition intitulée Pierre Boulez. Oeuvre : Fragment. Dans une approche artistique pluridisciplinaire, le compositeur s’interroge sur les notions de fragments, d’inachevé, d’instantané.
En 2009, Deutsche Grammophon sort un coffret récapitulatif de ses enregistrements sur Bela Bartok, puis, en 2010, un coffret clôturant son cycle Gustav Mahler ainsi que deux enregistrements : Karol Szymanovski avec Christian Tetzlaff et Maurice Ravel avec Pierre-Laurent Aimard.
Enfin, en avril 2010, Pierre Boulez fête ses 85 ans en dirigeant l’Orchestre de l’Opéra de Paris dans un programme Olivier Messiaen (Chronochromie, Poème pour Mi, Et expecto resurrectionem mortuorum ), rendant ainsi hommage à son professeur de composition.
Ce théoricien et pédagogue d’une grande clarté a défendu sans relâche la place de la musique nouvelle dans les programmes de concerts et encouragé la création musicale la plus exigeante. Cet inlassable bâtisseur d’institutions a également été à l’origine de la Cité de la musique (inaugurée en 1995) et de la Philharmonie de Paris, ouverte en janvier 2015 sans lui, alors qu’il était déjà malade.
Glass Philip
Compositeur et musicien de musique contemporaine américain, né à Baltimore, en 1937.
« Si ses premières œuvres (jusqu’en 1974) sont typiquement répétitives et minimalistes, elles montreront, par la suite, une évolution stylistique. Il préfèrera utiliser, pour les œuvres suivantes, l’expression « musique avec structures répétitives » indiquant que l’aspect répétitif n’est plus prépondérant. Ses dernières œuvres sont très éloignées du courant minimaliste et, actuellement, il se décrit lui-même comme un compositeur classique, rompu à l’harmonie et au contrepoint, ayant étudié Jean-Sébastien Bach, Ludwig van Beethoven et Franz Schubert. «
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Philip Glass a composé des œuvres pour ensemble, des opéras, des symphonies, des concertos, des musiques de film et des œuvres pour soliste.
On part écouter, Metamorphosis…
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Riba Damien et Kafka & la Musique
« C’est une biographie musicale inouïe, la vie de cet homme est un des meilleurs scénarios que j’ai jamais lu. Il y a beaucoup de magie, de surprises aussi, de lyrisme, de drôleté et de tristesse aussi dans ce parcours initiatique. J’ai trouvé très originale l’idée d’adapter la vie de Kafka en musique. Ce projet comprend un livre illustré de photos, accompagné d’un film et d’un album musical en CD. J’ai voulu le tout divertissant, instructif et le plus fidèle à la réalité. » Source: kafkamusic
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Nous avons découvert, cette année, La Musique de Kafka, tel est le nom du projet multimédia imaginé par le compositeur et pianiste français Damien Riba.
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On reprend le fil du temps, et on s’arrête en 1952!
1952, le lien des pionniers ?
En 1919, Kafka écrivit Lettre au père dans lequel il revenait sur leur relation conflictuelle teintée d’incompréhension. Lettre qu’il n’envoya jamais, mais qui fut publiée à titre posthume, en 1952. Une missive considérée comme une clé de compréhension de l’œuvre de l’écrivain. Sa réflexion, sa sensibilité, son don d’observation d’autrui lui permirent d’aborder des thématiques peu usitées.
A l’image de la liberté, un thème récurrent de l’auteur qui n’était pas à rechercher, selon lui, à l’extérieur, dans le mouvement, mais en soi, cet espace intérieur, infini, appartenant à chaque être.
Lettre au Père / Radio France podcasts
1952 – Le Microphone bien tempéré de Pierre Henry, figure de la musique électroacoustique sort cette année, avec les titres antiphonie, Dimanche noir 1 et 2…Né à Paris le 9 décembre 1927, il est notamment l’auteur de Dracula (2003), d’Orphée, cet opéra expérimental de Pierre Schaeffer auquel il a collaboré, des variations pour une porte et un soupir (1963), des Chants de Maldoror, œuvre radiophonique composée pour France Musique en 1993 et surtout de la Messe pour le temps présent (1967), commandée par Maurice Béjart, et dont le Psyché Rock restera dans les mémoires. C’est non sans émotion que nous abordons Pierre Henry qui nous a offert, dans sa maison de sons parisienne (12 ème arrondissement), aujourd’hui détruite, un fabuleux concert///
Visite de la maison de sons du compositeur Pierre Henry en images et en textes aussi ici: Pierre-Henry.org studios maison de sons
1952 – Connaissez-vous la musique concrète ? Dans cet entretien donné en 1952 à Nancy, Pierre Schaeffer, considéré comme son inventeur, nous explique la nature de ce genre musical qui utilise l’électroacoustique. Dans les années 1950, Pierre Schaeffer travaillait dans les studios de la RTF à l’exploration d’un nouveau monde sonore, sans être d’ailleurs certain d’y découvrir une musique d’un genre nouveau…
Des liens:
– Voilà, on vous recommande le film documentaire » Pierre Henry n’est pas mort » de Franck Podguszer-Braun.
« Est-ce que ces bruits-là ont ou non droit à l’existence ? »
Telle est la question cruciale que pose le compositeur Pierre Henry (1927-2017), en préambule de ce film, et à laquelle l’histoire de la musique après ce dernier aura — en partie — répondu oui.
Ce portrait documentaire envoûtant, davantage impressionniste que proprement didactique, souligne toute la dimension pionnière, révolutionnaire, et aussi la permanence de l’inventeur de la musique concrète et électroacoustique, de ses bidouillages en noir et blanc dans les années 1950 jusqu’aux rave parties des années 2000, mais sans entrer dans le détail théorique de sa filiation avec les productions d’aujourd’hui. » Source : Telerama
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Un voyage sonore et résistant qui avait le droit à son existence voici le credo de notre 21 juin dernier.
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A bientôt, on vous retrouve le 12 juillet, à Vayres, pour Vayres Vadrouille avec jardinage au naturel, représentations du patrimoine, balade, grainothèque et ressourcerie verte!
