Le jardin au naturel est un formidable lieu ressources et d’apprentissage, un territoire adopté ou non! Il nous apprend beaucoup sur comment concevoir des corridors biologiques qui soient efficaces.
Pour cela: créer un espace qui relie différents habitats naturels, qui fonctionne comme des ponts afin de permettre des déplacements et des interactions entre les espèces animales et végétales. Il convient donc d’offrir une diversité d’habitats, de laisser s’installer les plantes indigènes comme l’herbe à Robert (Géranium sauvage) qui affectionne les sols riches en éléments nutritifs, le lierre terrestre (garde manger pour les insectes, fleurs nectarifères, refuge, stabilisateur de sol), les violettes des bois (mellifères) etc…Et bien sûr, le Pissenlit!
Le jardin au naturel nous fait découvrir de nouvelles plantes, chaque année, qui se sont installées, là, toutes seules comme l’Eupatoire à feuille de chanvre, le fenouil bulbeux dont nous ne nous souvenons plus quand nous avons semé les premières graines mais qui est bel et bien là fidèle aux nombreux rdv du jardin!
Alors, voici en images, les visites de quelques uns des oiseaux de passage au jardin au naturel:
Le 4 avril 2023, voici la Huppe Fasciée (Upupa epops). Ce très bel oiseau migrateur appartient à la famille des Upupidés, dans l’ordre des Bucerotiformes. Cette famille comprend un genre unique, le genre Upupa et 3 espèces. Son nom est issu de l’onomatopée latine upupa (prononcer oupoupa) dérivé de son chant. Source LPO oiseaux
Vous pouvez écouter son chant ici: Upupa-epops
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Nous avons aperçu, dans le ciel, la semaine passée, quelques huppes. Elles n’ont pas fait de halte.
Cela nous permet de découvrir au fil du temps, des saisons de nombreuses évolutions quant à l’appropriation du jardin au naturel par les auxiliaires. Le jardin a évolué à partir de l’installation des gites, des nichoirs, des petits points d’eau, des plantations de haies diversifiées (depuis 2022), celles des vivaces mellifères/nectarifères et des annuelles…Sans oublier les mangeoires qui sont mises en place d’octobre (s’il commence à faire froid) jusqu’à début avril depuis le 1er hiver passé à Vayres, en 2021!
De quoi faire le point. La visite de certains espèces, cette année, est toute particulière car nous avons décompté de nombreux Grosbec casse-Noyaux, au point, d’en avoir 9, en même temps, sur le mur des mangeoires!
Quelle allure, ce jour-là, nous voyons, au loin, au fond du jardin, cet oiseau noir, nous sommes en septembre 2024, il s’agit du Faisan noir à tête rouge.
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Nous avions convié des passionnés d’ornitho lors du comptage national en janvier 2024, pour le comptage de janvier 2025, nous avons noté quelques différences;
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Tout d’abord, le retour en grand nombre des chardonnerets! (masque noir et rouge), la visite surprise durant une semaine du Pic Epeiche pour les graines de tournesol. On ne l’avait pas revu depuis 2022! Une ribambelle de mésanges, autant de bleues que de charbonnières, peu de mésanges à tête noir.
Quelques Verdiers d’Europe mais moins que l’an passé, pas de Tarin des Aulnes. De rares Pinson du Nord et encore très présents, cette année, les Pinsons des jardins. On note quelques merles et merlettes, un nid de Corneille tout en haut du très grand sapin (aperçu cette semaine!) et d’autres espèces d’oiseaux très discrets…
On remarque le retour des Rouge queue noir! On déplore l’ absence, encore cette année, de la Sitelle Torchepot.

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Chardonneret élégant – Oiseau des jardins / Le chardonneret élégant adulte est facilement reconnaissable à son masque facial rouge et noir, qui lui donne des allures de clown ainsi qu’aux marques alaires jaunes vif. Suite fiche LPO
Fiche espèce LPO du Pic Epeiche
. Longueur : 23-26 cm.
Le pic épeiche se reconnaît facilement à son plumage noir et blanc et les sous-caudales rouges (plumes situées sous la queue).
Mâles, femelles et juvéniles sont facilement identifiables : les deux adultes ont une calotte noire. Seul le mâle possède une tâche rouge sur la nuque. Les juvéniles ont le dessus de la tête entièrement rouge. Attention de ne pas les confondre avec le pic mar Dendrocopos medius adulte !
Cri de contact bref et puissant Kik !. Tambourinage bref au printemps (0,4 – 0,8 secondes).
Vous voyez ce regard ?

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Grosbec casse-noyaux:
Longueur : 18 cm.
Ne peut être confondu. Plus massif que le Verdier d’Europe Chloris chloris. Fringille robuste et trapu au bec puissant capable d’exercer une pression jusqu’à 70 kg pour briser un noyau de cerise
Oiseau discret et farouche des bois mixtes et feuillus, grands jardins et parcs.
Nidification : en avril. Nid semblable à celui du bouvreuil pivoine situé dans l’enfourchure d’une branche entre 1,50 et 3 mètres de haut. Les jeunes quittent le nid à l’âge de 12-13 jours.
Comportement : les gros becs peuvent former de grandes troupes localement en hiver. C’est ça!
Petits retours en arrière:
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A retenir: un événement important aussi pour les oiseaux, la présence d’un chat à demeure depuis décembre 2023!
Nous voici en 2022 avec les fameux Tarin des Aulnes, pourtant, encore si nombreux en janvier 2024…

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Nous tenions à vous présenter la locataire de la baignoire installée/transformée en mare avec plantes aquatiques et cadre verdoyant en herbes sauvages…
Cela fait deux années qu’elle est installée:

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Nous ne savons pas si le Hérisson est revenu, d’après l’analyse des crottes retrouvées dans le jardin, il semblerait que non, idem pour l’Ecureuil, nous lui avons toutefois installé une mangeoire au cas où! Les nids sont occupés (mésanges), d’autres sont repris (mur de la grange) et des nouveaux sont façonnés dans la haie de bambou…Bonne nouvelle!
Avant de vous retrouver pour un article sur la végétalisation du bourg, à Vayres, on vous laisse avec quelques uns de nos colocataires toujours plus nombreux…
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A bientôt!
