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Les vies ailées nous offrent un baume sonore

On vous parle du refuge L.P.O (Ligue pour la Protection des Oiseaux) « Chez Colette « , installé voilà 4 ans, à Vayres, en Haute-Vienne en plein centre bourg.
Et, parce qu’on adore la poésie et l’imaginaire, on vous recommande, en cette toute fin d’année 2025, nos baumes au cœur:
- la découverte d’un ouvrage : « Eloge des oiseaux de passage » de Jean-Noël Rieffel (sorti en 2023)
- la lecture d’une œuvre poétique fantastique, Les boutiques de cannelle de Bruno Schulz !
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Crédits Isabelle Pompe .
Parce qu’il sont indispensables à notre quotidien, parfois anxiogène, les oiseaux des jardins sont nos acolytes préférés!
Quatre années, déjà, en novembre 2021, nous avons mis en place ce refuge pour en apprendre davantage sur nos amis ailés, les reconnaître, partager nos observations… Toujours avec simplicité!
Les autres, ce sont eux, ces oiseaux des jardins qui depuis ces 4 années sont devenus fidèles et chaque année, nous avons le plaisir d’apprécier cette superbe saison d’hiver!
Cliquer pour en profiter!
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Pic Epeiche 
Trio de Parus major 
Mésange bleue, Chardonneret et Gros bec Casse Noyaux .
Pour lesquels nous avons construit un jardin adapté, sans chat, en plantant des arbustes à baies, des haies persistantes, mellifères et autres, en installant deux nichoirs (tronc du grand sapin), en attente de deux autres au niveau du grand cerisier, un gîte à insectes et tant d’autres petits refuges, ici et là…
Nous prenons soin du sol de ce jardin au naturel avec feuilles mortes, compost et autres engrais verts…La baignoire est la maison de deux grenouilles, les allées, petits bacs sont de véritables cachettes pour les agiles, crapaud, lézards des murailles…
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Pied d’arbre Tilleul argenté 
Vue depuis terrasse .
Voici, ci-dessus, deux images printanières (2025 ) – cliquez pour agrandir
Un refuge L.P.O, en frais, cela coûte par an:
- 15€ adhésion au refuge
- 35€ d’adhésion en soutien à LPO
- Opération Tournesol: pour une période hivernale complète avec un terrain de 1000m2, il faut compter 4 sacs de tournesols bio de 15kg chacun soit un total de 92€ pour 60 kg.
On ajoute de nombreuses mangeoires et abreuvoirs!
Voici, en image, la première page de notre livre d’actions en faveur de la biodiversité: en 1, composer avec l’existant (les arbres) en intervenant tout de même auprès des bambous envahissants à l’automne et hiver 2021:
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Vue sur bouleaux et tilleul argenté (fin septembre) 
Albizia et nettoyage bambous traçants (hiver) .
Depuis quatre années, nous réalisons, avec ferveur, des comptages. En hiver grâce à ces multiples postes de nourrissage, nous observons, dès notre fenêtre de cuisine, porte entrée, petite terrasse:
- un grand nombre de mésanges charbonnières– (Parus major)
- mésanges bleues (Cyanistes caeruleus)
- quelques mésanges nonnettes (Poecile palustris)
- les moineaux domestiques qui reviennent petit à petit,
- pinsons des arbres
- chardonnerets élégants toujours autant territoriaux,
- rouge-gorge familier ( Erithacus rubecula)
- Merle noir et merlettes
- un gros bec casse noyaux ( Coccothraustes coccothraustes) a fait son entrée hier (24/12/2025)
- et le Pic Epeiche (Dendrocopos major), en solitaire!
Un régal pour le yeux que de voir ce ballet, cette frénésie nourricière. Nous leur apportons ainsi des forces, de quoi tenir le froid qui commence à se faire glacial en ce jour de Noël!
La nature est indispensable à notre mieux-être, ces oiseaux sont en vie et voilà notre priorité: que ce jardin soit un espace plus vivant, encore plus vivant afin que ces oiseaux puissent se nourrir, nicher, se reproduire et être indissociables, pour de nombreuses années, d’un jardin à la campagne, d’un paysage qui devrait être naturel mais qui a besoin d’être protégé, aidé, soutenu et encouragé!
« Eloge des oiseaux de passage » -Jean-Noël Rieffel
« Les oiseaux nous apportent de la lumière. Il m’est impossible d’imaginer un jour devoir les quitter, faire le deuil de toutes ces splendeurs entrevues qui m’ont augmenté, comblé : les yeux majestueux du grand-duc, le vol claironnant des grues cendrées, le caractère hybride du colibri, à la fois insecte et pierre précieuse, la sorcellerie colorée du guêpier, le récital de la grive musicienne se détachant à contre-jour au sommet d’un arbre, le baume sonore du loriot, la toute première note du rossignol au mois d’avril, ce filet de soleil à travers le volet de la chambre d’où sourd le chant d’aurore du rouge-queue à front blanc…
La lumière des oiseaux est finalement un éclair d’éternité dans nos vies de passage.
Enfant, Jean-Noël Rieffel était un rêveur comme le cancre de Jacques Prévert. Il contemplait la nature par la fenêtre. Au fil des années, il est devenu un fou d’oiseaux, un ornithologue amateur. Il nous raconte dans ce livre l’état de poésie permanent inspiré par cette passion.
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Vous pouvez vous le procurer ici, voici le site des Editions des Equateurs!
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Les Boutiques de Cannelle – Bruno Schulz
Ces 13 récits, composés vers 1930, reposent sur des souvenirs d’enfance, une forme d’autobiographie à digressions fantastiques. Des visions oniriques, des divagations…L’idée est de partir aux origines, de se laisser nimber par le mystère…
Une lecture troublante, découverte par hasard, merci au Book Club de France Culture et à Blexbolex (sérigraphe, illustrateur, auteur de BD) et sa bibliothèque !
Au passage, Blexbolex vient de sortir son grand voyage initiatique, Le temps du capitaine Brett, pour les amoureux des romans graphiques non classiques!
Bruno Schulz, Les boutiques de cannelle (Gallimard, coll. L’Imaginaire). Traduit du polonais par Thérèse Douchy, Georges Sidre et Georges Lisowski.
« Ce passage est une pure description, et je n’avais jamais lu quelque chose d’équivalent, c’est extrêmement graphique, imagé et sensuel. Par ailleurs, ce recueil est composé de nouvelles, qui sont aussi des souvenirs d’enfance. Il s’agit d’un livre sur l’enfance, très fort et d’une très grande richesse qui m’a littéralement retourné la tête. » Blexbolex
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« Première édition VO : 1933.
« Drohobycz, tranquille bourgade provinciale où Bruno Schulz vécut et enseigna le dessin, devient le lieu de toutes les terreurs et de toutes les merveilles : ses places, ses rues, la boutique familiale de draps et de tissus se métamorphosent…. »
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La prochaine date du Comptage National ?
Le grand rendez-vous du Comptage National des Oiseaux des Jardins est de retour ! Les 24 et 25 janvier 2026, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle invitent tous les curieux de nature à consacrer 1 heure à observer et compter les oiseaux de leur jardin.
Parce que chaque observation compte !
Ici, des infos sur oiseaux des jardins
Bonnes fêtes de fin d’année toutes en vie ailées et mouvements migrateurs!
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Habiter c’est résister

Habiter ce n’est pas domicilier, déposer des affaires dans un garde meuble qui ressemble, de près ou de loin, à une maison. Habiter c’est surtout résister! Résister face aux incompréhensions, jugements divers, racisme et autre forme d’exclusion…Résister pour s’épanouir.
Alors que la campagne isole et que les femmes en sont les plus grandes victimes, nous résidons dans un village où lorsque nous organisons un évènement, nous souhaitons, en priorité, créer des instants de partage, offrir à nos voisines, voisins un bon café, quelques gourmandises cuisinées maison. Dans les faits, c’est quelque chose d’assez simple, rien d’effrayant.
Sauf que dans le bourg personne ne se balade, certains redoutent les autres, tandis que circulent comme un virus les formes d’inspection et la culture du ragot.
Nous sommes éco féministes, ce qui nous donnent à faire l’expérience de la double peine, nous luttons contre la masculinité toxique, très présente dans cette campagne, avec des styles patriarcaux souvent voisins et militons en faveur de l’environnement, notamment, pour la biodiversité ordinaire.
Alors, oui, nous proposons des temps forts qui touchent aux questions écologiques et sociales, donc la seconde main est toujours très présente.
Hier, vous pouviez trouver dans une création « petite boutique éphémère », des articles sélectifs en parfait état, du vide dressing, des jouets pour kidultes, de la vaisselle et de la vaisselle haute de gamme, des ustensiles de professionnel de la restauration, des articles pour les animaux (chats, chiens et NAC), sans oublier la ressourcerie verte (prix anti gaspi pour arbustes, plantes vivaces) et des livres, BD et beaux livres!
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Ouvrir sa porte n’est pas chose anodine culturellement, il faut aimer les autres.
Nous défendons cette idée de proximité sans arrière pensée et sans calcul car nous méprisons l’opportunisme et la fausse popularité que certaines et certains chérissent tant. Ce village fait du mal aux initiatives citoyennes, ses locataires ne semblent guère supporter l’indépendance d’où un rapport excessif au contrôle avec l’oubli maladif et quasi constant de la consultation publique.
Alors, hier, nous étions comme au zoo. Des personnes dans leur véhicule, fenêtres fermées jusqu’au dessus, ralentissaient devant le panneau d’information pour notre Folle Journée d’Hiver. Ils nous regardaient, au ralenti, fixement comme derrière la vitre d’un train lorsqu’on absorbe le paysage mais, apparemment, dans l’impossibilité de s’arrêter. Et puis le contrôle, la police locale de ceux, majoritairement des hommes, qui n’ont rien à d’autre à faire que de surveiller.
Avons-nous des comptes à rendre ? Nous avions fait les choses dans les règles comme à chaque fois lorsque nous organisons quelque chose.
Appartenons nous à une forme de ménagerie ? Mises au ban comme ils le souhaitent mais dans la résistance, toujours et encore, la faune féminine de notre association n’a pas décidé de baisser le rideau. Et non le bestiaire du 28 n’est pas encore maté. En revanche nous n’apprécions pas les moutons, ces êtres dangereux car incapables de faire preuve d’esprit critique ni de se faire leur propre opinion.
Visiblement, 2025 fut, pour vous, une année fort obéissante.
En outre, lorsque nous sommes amenées à découvrir des articles de la presse locale qui narre les errements vayrois, nous découvrons, avec la pleine conscience qui va avec, que la propagande est au rendez-vous. Les journalistes, correspondants nous donnent à lire une information qui n’est ni vérifiée ni juste.
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Avec leur cœur en plastique et leur cruel manque de bienveillance, ces locataires sont plus à plaindre, ces faiseurs d’histoire. Comme cela doit être douloureux de souffrir à ce point d’un problème d’égo et d’avoir autant envie d’occuper l’espace.
Nous ne sommes pas convaincues car dès le début, leur brutalité nous a choquée, leur refus catégorique de mettre en place des débats, leur décision prise toujours dans le secret. Ce n’est pas cela le vivre ensemble. D’ailleurs, à Vayres, pauvre village qui ploye sous le poids de très lourds secrets, « ensemble » ressemble à des cousinades, à des communautés excluantes incapables de créer, de tisser du lien par manque d’éducation, de respect et d’altruisme.
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Bien le bonjour et tout notre soutien à toutes les militantes et militants écologistes, la guerre est déclarée avec la coordination rurale et vive la solidarité féminine!
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La folle Journée d’Hiver, c’est bientôt

Pour dimanche prochain, le 21 décembre, on vous a préparé de belles propositions solidaires et bien diversifiées pour que vous puissiez vous faire plaisir et offrir malin et humain!
On sait que la période de fin d’année est difficile pour bon nombre d’entre nous donc le prix s’est uni au charme et à la qualité avec un grand sens du service!
Vous pourrez donc y découvrir des stands de vente de seconde main chaleureuse.
Prenez donc rdv le dimanche 21 décembre à Vayres pour nous rejoindre avec votre curiosité, votre brin de folie et nous soutenir dans notre démarche de partage à la campagne!
En images, de la recyclerie déco noël made in Vayres à Soi pour honorer, en ce jour de solstice d’hiver, les arbres du jardin et vous inviter, bénévolement, au sourire.
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Le Jardin au naturel » Fauves » en décembre 2025 par Isabelle Pompe .
Nous souhaitons, en effet, encore et toujours, valoriser la seconde main car elle est plus humaine, à une histoire, elle est plus singulière et originale.
Alors, pour cette Folle Journée d’Hiver, seront là:
- Du vrai vintage pour certaines pièces
- Du made in France à gogo
- Des matériaux nobles (laine naturelle)
- Du velours somptueux
- Le plein d’aimables couleurs!
Seront bel et bien présents:
- des joujoux tout doux
- des jouets collectors, le tout en parfaite santé et follement bien emballés!
On a ajouté un vide dressing avec prêt à porter féminin pour passionnées de mode autour des essentiels du vestiaire féminin (entre autres, des blazers pour toutes les saisons…)des accessoires d’hiver et même une combinaison de ski flambant neuve!
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Notre beau sapin par Isabelle Pompe Se sont jointes à nous, de la vaisselle fine, des jolies pièces Villeroy & Boch, de la décoration, des ustensiles de cuisine pour gastronome et fin gourmet (clin d’œil à la poissonnière en inox et à la marmite).
Vous pourrez aussi faire la connaissance d’un Bianchi de collection (vélo de course), d’une tondeuse à gazon (et oui! ) de la marque Viking prête à brouter votre parcelle au printemps prochain!
Et pour la partie associative, vous aurez, devant vous, des arbustes, des plantes issues de la ressourcerie verte….Et parce qu’on adore la culture, vous pourrez acheter des livres, de la BD des beaux livres à petits prix !
Nous serons ouverts de 10h à 12h30 et de 14h à 16h30 pour la partie vente.
Cette entrée est libre.
En plus, vous aurez la possibilité, sur place, de vous poser, de boire une boisson chaude et de déguster des gourmandises faites maison à prix solidaire!
N’oubliez pas de réserver pour la sortie nature et culture (rallye photo ou marche de 5/6km en pleine forêt) qui vous fera prendre un grand bol d’air photographique et photogénique en ce beau jour du 21 décembre 2025, c’est à 14h le top départ au 28 rue belles roses.
Voici la billetterie folle journée d’hiver en ligne ou adressez-vous un mail à vayresasoi@gmail.com pour réserver votre place si vous souhaitez régler sur place! C’est sortie est animée par une médiatrice et c’est 5€ par personne.
Attention, à Vayres, vous pouvez vous garer tout à côté gratuitement, il existe des toilettes publiques gratuites elles aussi, par contre, il n’y a pas de distributeur automatique!
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On s’amuse à Vayres avec bonne humeur par Isabelle Pompe Veuillez bien noter que nous n’acceptons pas les chèques, MERCI!
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Voici nos réalisations pour cette Folle Journée d’hiver indoor et outdoor 100% DIY:

Hotte DIY 
Etoile dorée DIY 
Lutin DIY .
On finit par un focus sur le village des Salles Lavauguyon, à environ dix kilomètres de Vayres, où depuis novembre siègent les sapins un peu partout, tous enguirlandés, avec des nœuds, des boules et des colliers.
Un budget digne de ce nom, 1000€ pour Noël et ses décorations dans un village qui compte 150 habitants! Et, oui, les choses se sont organisées en concertation, des achats ont été prévus dès septembre avec la contribution d’un commerçant, des habitants et pas que des élus, offrant ainsi une plus grande liberté!
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Chez Louis J (coiffeur au top) 
Un des nombreux sapins du village .
Cette possibilité de faire ensemble c’est toujours ce que nous défendons avec nos actions en faveur du jardinage citoyen, du troc, du recyclage, de l’upcycling, de la lutte contre le gaspillage…C’est assez déplorable de constater encore qu’il nous faut lutter à Vayres où, à aucun moment, les habitants ne sont conviés, invités à s’exprimer librement.
Les rues de nos quartiers sont bien plus que des adresses!
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La Folle Journée d’hiver à Vayres

Bonjour à vous!
Nous organisons une magnifique journée d’hiver le 21 décembre prochain, jour de solstice, porte symbolique d’entrée dans l’hiver!
C’est le 355 -ème jour de l’année, ce jour est le plus court de l’année et la nuit la plus longue…En 2025 ce phénomène aura lieu le 21 décembre à 15h03!
Une date qui raconte une histoire, des histoires, dans le monde entier, les solstices sont nimbés de mythes et de croyances…
Traditionnellement, il marquait les changements de saisons, deux fois par an (été et hiver). L’axe de la Terre est incliné au plus près du Soleil. La planète Terre n’est pas la seule planète à connaître des solstices et des équinoxes, leurs équivalents.
A l’instar du solstice d’été qui connait de très nombreuses festivités, le solstice d’hiver était célébré par les incas et a encore lieu dans les Andes, au Pérou. On retient une longue fête, Les Saturnales, glorifiée par les Romains de l’Antiquité (célébration du Dieu Saturne). » Durant cette fête très populaire, l’ordre hiérarchique des hommes et la logique des choses sont inversés de façon parodique et provisoire : l’autorité des maîtres sur les esclaves est suspendue. » En Iran, c’est la Fête de Yalda (Shab-e Yalda), étape clé dans le calendrier persan et fête ancestrale, sans oublier, Yule, fête païenne des peuples germaniques…
L’association Vayres à Soi prône la diversité culturelle, il nous a semblé évident d’honorer ce solstice de la manière la plus généreuse et agréable qui soit!
De 10h à 12h30
Top départ, on vous ouvre les portes de notre jardin au naturel décoré, coloré pour cette Folle Journée d’Hiver, on vous propose des idées cadeaux : des plantes, des arbustes, de la vaisselle, des jouets…De quoi vous gâter, vous réjouir avec des petits prix spécial seconde main en parfaite état pour tous les gouts et les besoins!
Vous pourrez vous poser, vous asseoir tranquille, on vous sert, pour une prix modique, du tout fait maison avec un bon chocolat chaud, de jolis et gourmands gâteaux, envie d’une soupe généreuse aux légumes bio ? Tout cela sera bien possible!
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De 14h à 16H30
Parce que vous aimez prendre l’air, vous balader en forêt, découvrir de chouettes paysages, vous aérer et vous changer les idées en bonne compagnie ?
Nous avons préparé un joli trajet spécial hiver et excursion en pleine nature avec postes d’observation, petites escales tranquilles pour yeux et oreilles attentives…
Voici la Billetterie pour la marche !
Pour l’entrée dans l’extraordinaire saison de l’hiver, l’association Vayres à Soi propose la « Folle Journée d’Hiver » le 21 décembre 2025. A cette occasion, une marche de 6km est organisée. Vayres et ses hameaux se trouve en plein cœur du Parc Naturel Régional Périgord Limousin, de quoi découvrir de beaux patrimoines locaux!

Parce que vous aimez votre coin, vous avez envie de saisir un instant sur le vif, garder en mémoire un moment dans un lieu apaisant… Ce cadre se prête parfaitement à des temps de pause, à des arrêts sur image, à la spontanéité et à des clichés qui réconfortent en cas de coup dur! Et aussi, la technique photo peut vous être apportée avec des conseils précieux de prises de vue, des idées de photos sur un sujet qui vous sera communiqué, comme un jeu, dès le début de ce rallye!
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Venez participer à un rallye photo en pleine nature au cœur des riches patrimoines naturel, vert et géologique présents à Vayres et ses environs. D’environ 6 km, ce circuit s’associe au « Projet photo avec expo » porté par l’association depuis juin 2025. Projet qui court sur plusieurs mois. Ouvert à toutes personnes sans attente de connaissance, avec le matériel de votre choix (téléphone, appareil photo argentique, numérique, Instax, Polaroid…)!

On vous dit à dans trois semaines!!
1er décembre 2025.
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On vous raconte nos mois d’octobre et de novembre 2025

Dans un mois, jour pour jour, nous vous accueillerons pour la Folle Journée d’Hiver, une envie de vous changer les yeux ?
De regarder ailleurs ? Si vous êtes épuisé.e.s par ce dernier trimestre ou par l’année, nous vous proposons de vous raconter en images nos mois d’octobre et de novembre.
Parce qu’il est facile de s’engager, d’apprécier, avec simplicité, les instants mais aussi impératif de s’éloigner de la toxicité.
Notre santé mentale en a besoin.
Pour commencer, nous voulions vous montrer qui nous avions rencontré lors de notre aide au jardin au naturel sur une parcelle du bourg.
En effet, nous avions proposé une aide pour un terrain cultivé en potager fleuri bio sur la moitié de la surface. Nous avons donc œuvré sur ce terrain de 700M2 sur une année entière afin de favoriser un meilleur sol, aider les auxiliaires à nicher et se nourrir, nous sommes intervenues jusqu’en octobre de cette année!
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Puis, en octobre toujours, nous nous sommes rendues à trois reprises à Limoges par le bus et le train histoire de tester les possibles, les coûts, les horaires de nos moyens de déplacements en transport en commun! Aussi pour tester le confort de cette ville, des efforts à fournir en termes de banc, de fontaine à eau gratuite à la gare, de boulangerie et de rester horrifier par les prix pratiqués par les commerçants de la gare: Une bouteille d’eau de 1 litre (Vittel) à 3,80€, on nage en plein délire!
Le bus est certes plus fatiguant mais pas de concurrence avec le train question tarif, un allé à 2,5€ (Limoges Saint-Junien).
Voici, les trois images de ces trois sorties. Il pleuvait ardemment sur l’une de ces journées, alors, voici l’intérieur ( l’orgue) de la Cathédrale Saint-Etienne. On clique pour voir en grand. Après un déjeuner en plein air au jardin de l’évêché, la pause en intérieur, sous des hallebardes, devenait obligatoire. Quelques jours plus tôt, le soleil plane sur la gare des Bénédictins et pause repas sur les bord de Vienne avec pour accompagnateur Le Un hors série Miyazaki et l’art de Ghibli, nickel!
A noter: deux bonnes visites : l’expo « Faire Moderne » aux Musée des Beaux arts de Limoges » et le Musée de la Résistance.

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+ d’infos: Musée de la Résistance
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Après d’amples échanges sur une possible intervention en public sur la vaste question d’être nouveau, d’être nouvelle quelque part… Nous sommes allées faire les tours et détours en tracés et en repérages pour notre sortir prévue le 21 décembre prochain à l’occasion de la Folle Journée d’Hiver!
Voici donc la forêt via un chemin (le Merlis, hameau de Vayres), un plan d’eau (le Poulier – hameau de Saint-Bazile), la rivière, la Vayres (la Côte – hameau de Vayres) et un arbre, seul contre tous situé à tout à côté du terrain de foot de la commune, là, où derrière a sévi une coupe rase…
Cliquez sur les image pour mieux en profiter!
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Début novembre, nous avons réussi à mettre en place une livraison pour l’opération Tournesol portée par la LPO Limousin, cette année, nous avons commandé 4 sacs de 15kg de graines de tournesol bio pour nos oiseaux du jardin, membres, hôtes et amis de notre refuge LPO » Chez Colette » à Vayres!
Aujourd’hui, Il a neigé, nous sommes le 21 novembre et depuis la nuit dernière, le blanc, le froid se sont associés à notre paysage…Alors, les nichoirs, les mangeoires, abreuvoirs (aussi l’hiver avec eau tiède) sont tous remplis et présents!
Voici donc le jardin, à ce matin, son cadre, ses arbres et son grand sapin fin prêt pour le mois de décembre qui vient…Décoré, il est magnifique!
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En ce 21 novembre, on vous dit à très vite!
Pour vos futures sorties nature & culture, un peu de plan et de lecture :
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On fête le 21 décembre à Vayres!

Vive la Diversité et la parole libre!
L’association indépendante Vayres à Soi vous invite à la Folle Journée d’Hiver! Aussi pour se promener librement, agir avec solidarité, partager sans arrière pensée et avoir le plaisir de faire des rencontres à cœur ouvert!
Voilà pourquoi on a eu envie d’organiser cette jolie fête. Là où on réside, on peut proposer une folle journée avec des idées cadeaux généreuses, des moments où la parole est libre, des sorties plein air, de la balade au rallye photo dans un coin de campagne tranquille, militant, soucieux de la différence et donc des autres!
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On vous en dit encore un plus, d’ici peu, sur les trucs auxquels on a pensé, les gourmandises et les saveurs à déguster… (Cuisine faite maison pas cher, bio, locale et végétarienne)
A très vite!!
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Maison de la réserve, Espace Paul Rebeyrolle, Mefia Te en septembre 2025

En ce samedi de 20 septembre 2025, à Rochechouart, nous sommes allées à la rencontre de carottes… RDV à la Maison de la réserve, espace de la Météorite à 14h30 pour les Journées Européennes du Patrimoine!
On adore les cartes, vous allez vite le saisir…On clique sur l’image!
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Chassenon se trouve dans le bleu, Vayres, le bourg, sur fond vert est entouré par du violet où se trouve une constellation de hameaux vayrois bien connus par nos pieds et nos yeux lors de nos balades nature (Merlis, Chalat, Châtenet, La Richardie, La Côte, le Moulin des Monts, La Guinandie…) Rochechouart est en vert et jaune…
Ceci est une carotte
Il existe une salle située en dehors de l’espace de la Météorite où a été organisée une visite et dont la médiation de l’événement a été assurée par Marie Yserd.
Voici les mots et noms que nous avons retenu lors de cette très riche proposition ponctuée par de nombreuses questions des participants…Tout d’abord, dans le désordre mais pas tant que ça, Chondrite.
« Plus de 95 % des météorites qui terminent leur course sur notre planète correspondent à des météorites de type chondrite. » Il existe les achondrites, sidérites et les pallasites.
Nous avons lu ici :National Geographic.
Plus de 4 000 météorites de plus d’un kilo heurtent le sol de notre planète chaque année
Chondre – Les chondres sont des petites sphérules de 0,1 à 10 mm de diamètre que l’on ne trouve pas dans les roches terrestres, et principalement constituées de minéraux silicatés tels l’olivine et le pyroxène. Elles sont présentes dans les météorites appelées chondrites. Source Futura-sciences
A Rochechouart, tout est resté mélangé, il s’agirait soit d’une astéroïde soit d’une comète.
La formation de ces vestiges de l’univers, hors fiction hollywoodienne, remontent à 4, 6 milliards d’années alors « qu’ immense nuage de gaz et de poussières venait de s’effondrer pour créer le Soleil. »
Astéroïde ? Corps rocheux. « La NASA a identifié plus d’un million d’astéroïdes et environ 150 d’entre eux disposent de leurs propres lunes. Source National Geographic.
Les petits astéroïdes sont appelés météoroïdes. S’ils pénètrent l’atmosphère terrestre, ils prennent le nom de météores ou d’étoiles filantes et si un météore touche le sol, il devient une météorite.
Comète ? Amas de glace et de roche
Ceinture de Kuiper
« Aux limites du Système solaire s’étend une vaste région peuplée de petits corps glacés : la ceinture de Kuiper. Située au-delà de l’orbite de Neptune, elle abrite des objets mystérieux comme Pluton et joue un rôle clé dans la compréhension de l’évolution du Système solaire mais pas que ». Geo.
Elle s’étend entre 30 et 55 fois la distance entre la Terre et la Lune, Neptune en fait partie. Région qui joue un rôle clé pour la comprendre l’évolution des planètes!
L’adjectif à retenir est aussi inerte, ces petits corps du système solaire que sont les comètes qui sont assez actives à l’approche du soleil, les astéroïdes, eux, sont inertes.
Une comète a une chevelure, lorsqu’elle s’approche du soleil, les glaces se transforment en gaz créant la chevelure (halo et poussières), puis ce halo… Source Les comètes
La datation ?
Carbone 14, isotope du carbone, dont les scientifiques se servent de chronomètre sauf que les échantillons doivent dater de moins de 50 000 ans… Donc ici c’est impossible!
Voilà, à l’étage, la carothèque!
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Demain pour l’Espace Paul Rebeyrolle ?
Il nous a semblé indispensable de poser ici les problèmes que rencontrent l’Espace Paul Rebeyrolle. Relater, reprendre les mots, relayer les tourments que traversent ce lieu exceptionnel haute-viennois qui n’est pas un musée tel est, ici, l’expression de notre soutien.
« Construit par l’architecte Olivier Chaslin, le bâtiment, inauguré le 24 juin 1995, est propriété de la ville d’Eymoutiers. Il est géré par une association loi 1901, présidée par Nathalie Rebeyrolle, l’une des deux filles de l’artiste ».
30 ans après son ouverture, nous pouvons lire les mots suivants au regard de sa situation: Danger, sursis, menacé de fermeture…Mais pourquoi ?
France Bleu parle de tourment budgétaire:
L’Espace Paul Rebeyrolle d’Eymoutiers, en Haute-Vienne, est en pleine tourmente budgétaire. D’après l’association qui gère ce lieu consacré à l’œuvre du grand peintre, natif de la commune, la fin des emplois associatifs, la baisse de fréquentation subie en 2024 et deux coupes en quelques années dans la subvention de la région Nouvelle Aquitaine ont fini par mettre en danger la structure.
A lire et à écouter, ici: France Bleu
- Le 21 septembre dernier source. Le Populaire
Fille du peintre natif d’Eymoutiers, Nathalie Rebeyrolle a de nouveau alerté, ce mercredi 17 septembre, lors d’une conférence de presse, sur la situation financière de l’espace Paul-Rebeyrolle qui a vu ses subventions diminuer.
Journal Le Monde,
« Après février 2026, faute de subventions, l’association qui gère le musée sera en cessation de paiements, selon la fille du peintre. »
Article du 10 septembre dernier. Source: Le Monde.
Nous comprenons que la baisse des subventions aggrave la situation financière de la structure. Une situation qualifiée d’au bord du gouffre …
30 ans, ça se fête!
Sur le site internet de l’Espace Rebeyrolle, il est souligné ceci:
Nous avons besoin de vous
Nous nous attachons depuis toujours à proposer, pour tous les publics, une offre culturelle originale, riche et exigeante.
Les retours de milliers de visiteurs nous disent, chaque année davantage, combien il est important que l’Espace Paul Rebeyrolle existe, qu’il continue de vivre et de se développer.
Mais les aides que nous obtenons des collectivités territoriales et de l’État ne peuvent désormais plus satisfaire seules à la poursuite de notre activité. Source Espace Rebeyrolle.
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La Haute-Vienne ?
Juste pour vous faire une idée de ce département, de ces voisins, de quelques unes de ses communes…Non, la Haute-Vienne ne se situe pas sur la diagonale du vide, tout simplement parce que les choses bougent, changent…Cette formule discriminatoire plaque et fige sur une large bande du territoire français une simplicité qui n’existe pas. Non le désert français n’est pas tout à fait réel..
En 1947, le géographe Jean-François Gravier décrivait déjà un « désert français ». Ce point de vue extrême a été aujourd’hui modéré et le désert français a été réduit à la « diagonale des faibles densités ». Hervé Le Bras et Emmanuel Todd ont écrit que cette réalité ne pouvait plus s’appliquer aux années 2000.
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Voici sous vos yeux quelques annotations de cette carte de la Haute-Vienne, le coup de trait de crayon vert c’est pour Vayres et Rochechouart!
En fin d’article, vous pourrez appréhender ce département avec de nombreuses infos plutôt nécessaires lorsqu’on choisit de s’y installer…
Mefia Te ?
Enfin, nous sommes abonnées à Mefia Te. Nous avons eu le plaisir, aujourd’hui, de découvrir dans notre boîte aux lettres, cette grande carte violette et blanche qui se déplie avec un très grand sens du second degré et de l’humour, bravo et Merci!
On vous a ajouté, en image, une ambiance qui nous est chère!
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On adore cette lecture, toute en trouvailles linguistiques, en portraits nécessaires, en prouesses et autres menues analyses…
C’est là qu’il faut aller voir, lire, regarder et soutenir: Journal Mefia Te.
Un abonnement que l’on recommande y compris à celles et ceux qui ne résident pas en Basse-Marche, comme nous! On aime la Gartempe, la rivière et Suzanne Valadon (née à Bessines-Sur- Gartempe env. 30 km de Bellac) et Jean Blanzat ( né à Domps à 10 km d’Eymoutiers et enterré à Saint Bonnet de Bellac) et on a faillit choisir une maison à Bellac et entrevu une autre au Dorat…
La Basse Marche se trouve dans le nord de la Haute-Vienne, autour de Bellac et du Dorat, de part et d’autre de la rivière Gartempe. Le territoire de la Basse Marche, moins étendu que celui de la Marche, est le centre historique du comté. C’est en Basse Marche, à Bellac que s’installent les premiers des comtes de la Marche.
A Vayres, comme vous l’avez vu, nous habitons le sud de la Haute-Vienne, nous sommes frontalières de la Dordogne et de la Charente!
Bonne lecture et surtout de la solidarité et du soutien!
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Sorties culturelles de l’été 2025

Bonjour à Vous,
L’association Vayres à Soi défend les droits culturels au sens de la diversité culturelle, aussi parce que la culture ne s’arrête pas à l’art!
Nous sommes parties à la rencontre de trois sites, situés à un maximum de 20 km de Vayres afin de prêter une attention forte au déplacement et à l’empreinte carbone des publics et de signaler qu’ une offre culturelle exigeante demeure à la campagne en Haute-Vienne.
Nous avons mis en place un covoiturage culturel qui peine grandement à avoir de l’écho, du relai!
En images, trois expositions qui se sont déroulées cet été ou sont toujours d’actualité. Voici le Château de Saint-Auvent, le Musée du Chanvre et de la ganterie de Cognac la Forêt et le Musée d’art contemporain de Rochechouart et ses 40 bougies!
Château de Saint-Auvent
Pour le premier lieu, nous n’avons pas eu l’autorisation de prendre des photos, donc vous le verrez l’extérieur en gardant du mystère et vous invitant à vous y rendre l’été prochain…

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En extrait, la présentation de la manifestation proposée par ce site:
« LES 28es RENCONTRES D’ART CONTEMPORAIN DU CHÂTEAU DE SAINT-AUVENT (87310)
« LES LUMIERES DES VILLES D’ICI ET D’AILLEURS, D’HIER ET DE DEMAIN…IMAGINAIRES »
EXPOSITION du 23 juin au 19 juillet 2025
Vous pouvez consulter la suite du programme et le site ici
Le Château de Saint -Auvent, comme présenté par le PNR Périgord Limousin : »Le Château de Saint-Auvent des XII-XVII-XVIII èmes siècles a appartenu à la famille Rochechouart, il est inscrit aux Monument Historiques.
Entouré d’un parc possédant des arbres remarquables, refuges de quantités d’oiseaux, le château se trouve dans un site classé, à l’entrée du village touristique de Saint-Auvent au cœur du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin.
C’est un lieu d’expositions internationales d’art contemporain. Chaque année en été, Les Rencontres Internationales d’Art Contemporain ont lieu au château, et accueillent des centaines d’artistes depuis 1996. » Source PNR sites et monuments
Ce que nous avons apprécié:
Le fait de faire la visite avec la propriétaire. Nous étions, en cet après-midi du 15 juillet dernier, malgré la chaleur étouffante, une petite vingtaine de personnes. C’était la première fois que nous nous rendions sur ce site, que nous découvrions cette offre. Le cadre est agréable et nous avons beaucoup apprécié la présence d’une artiste qui nous a offert une émouvante performance sur la notion de cage, de frontière. Nous n’avons pas en mémoire son nom.
Ce que nous aurions aimé trouver:
Une médiation avec moins de précisions parfois trop subjectives. Le fait qu’il soit précisé sur le site qu’une publication, en l’occurrence, un catalogue était à la vente sur place, histoire de venir avec les 10€ en espèces et de pouvoir l’acheter. Un cadre extérieur, le parc qui manque de plantations en faveur de la biodiversité, un peu plus de jachère fleurie…Le manque de possibilité, en termes de confort de visite, de pouvoir s’asseoir en intérieur, en extérieur, de pourquoi pas se rafraîchir, pourquoi pas mettre en place des ateliers, une dimension moins spectatrice, plus participative afin de pouvoir davantage s’approprier ce temps de rencontre avec des œuvres singulières.
Musée du Chanvre et de la Ganterie



Ci-dessus, une toute une ambiance, le chanvre et ses possibles vous sera ici raconté, sans oublier toutes les possibilités encore à découvrir en termes d’usage, des extraits photogéniques propices à la prise comme cette immense paire de ciseaux, ce gant métallique…Nous étions en visite le 24 août dernier.
Nous sommes à Cognac-la Forêt, à 22km de Vayres (28 rue belles roses)

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« Entre patrimoine et modernité, le Musée du Chanvre et de la Ganterie est un espace thématique qui présente, sous forme de visite commentée, démonstration et audiovisuels, deux expositions permanentes : « Le chanvre hier et aujourd’hui », pour découvrir l’histoire du chanvre, plante d’avenir, au travers d’outils anciens utilisés au XIXème siècle en Limousin, mais aussi les nombreuses applications actuelles (alimentaires, cosmétiques, éco-construction, etc. …). & « Histoire d’une paire de gants » : de 1924 à 1994 Cognac le Froid puis la Forêt, fût un centre actif dans la ganterie, présentée dans cette exposition au travers d’outils, de machines et accessoires permettant de comprendre la fabrication d’une paire de gants de peau. Des expositions temporaires sont également proposées dans l’année. Sur place : une boutique de produits « bio » à base de chanvre. »
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Un espace qui se vit comme un dédale avec une multitude d’objets, outils, machines, photos originales qui nous invitent à une plongée mémorielle en plein cœur du monde ouvrier du gant!
Le chanvre participe à une réflexion sociétale nécessaire, son histoire est retracée dans ses usages anciens et actuels dans la salle qui prolonge la visite.
A l’étage, vous franchissez un espace temps qui vous amène tout droit vers une salle de classe joliment et richement décorée pour mettre à l’honneur l’exposition estivale. Entourée par des grandes cartes, les châtaigniers en Limousin s’affiche et s’explique. Nous pouvons redécouvrir, avec plaisir, quelques images de clédier (séchoir à fruit) comme celui de la Treille (commune de Vayres), de cabanes de feuillardiers (déjà visitée pour l’une d’entre elles à la Forêt de Boubon à Cussac) et de mesurer la diversité des espèces de châtaigniers présent sur notre territoire!
Voici le site de l’association et du Musée
Le musée dans les médias:
Le chanvre entre passé et avenir, article Le Populaire et un petit reportage sur les petites musées insolites
Nous avons aimé:
Nous sommes solidaires et avons apprécié de pouvoir discuter avec la présidente de l’association. Nous avons pu prendre la mesure de l’important travail effectué, impulsé par cette structure depuis des décennies. Nous avons pris connaissance de la portée de la Fête du Chanvre, découvert l’existence des vergers, le petit et le verger de sauvegarde. Sans oublier toutes les actions de sauvegarde, d’information et les publications produites…
Pour exemple, au cimetière de la commune! Et oui, l’affiche qui précise le rôle de la lanterne et qui apporte des informations indispensables à la compréhension de la présence de cet édifice est signée par l’association!
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Passionnées de patrimoine rural et aussi funéraire, sachez qu’au cimetière de Cognac-la- Forêt se trouve une lanterne des morts.
Une lanterne des morts, appelée fanal funéraire, tournière, lampier est un édifice maçonné, de forme variable, souvent élancé, en forme de tour, généralement creux et surmonté d’un pavillon ajouré (au moins trois ouvertures), dans lequel au crépuscule on hissait, souvent avec un système de poulies, une lampe allumée.
La lanterne des morts se distingue de la croix hosannière, monument funéraire dont la colonne est pleine et toujours surmontée d’une croix.
« Cette lanterne carrée, haute de 6,50 m et de style roman, est composée de piliers creux en granit, avec une niche en leur sommet dans laquelle on hissait une flamme qui éclairait l’éternité, aidant les âmes des défunts à trouver leur chemin. La plupart sont datées du 12ème siècle et sont situées dans les cimetières. On en compte 7 en Haute-Vienne.
Celle de Cognac-la-Forêt est dans la partie la plus élevée du cimetière, où l’on peut admirer des exceptionnelles plaques funéraires en porcelaine de Limoges. Les quatre angles de la lanterne sont ornés d’une petite colonnette. » Source Visit Limousin
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Nous avons déploré l’absence de relève dans les actions entreprises par les bénévoles. Nous avons pris conscience, encore et toujours, de l’importance du soutien indispensable aux associations qui valorisent les communes et qui parviennent à maintenir en vie un projet conséquent, ici, un lieu aussi singulier. Un soutien fort et diversifié qu’il soit municipal ou politique local et aussi émanant des habitants. Lorsque des personnes s’investissent à ce point, il est plus que regrettable que ces appuis soit si peu présents.
Avant de partir, nous sommes allées manger des yeux le Dolmen de Chez Moutaud…situé tout à côté!
Informations extraites du site de la commune de saint-auvent
« Situé sur la RD 10 entre Rochechouart et Cognac la Forêt le site du Dolmen de Chez Moutaud aménagé au sein d’une clairière est un lieu à découvrir absolument. Situés à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre cet imposant dolmen et son menhir sont les témoins de l’occupation humaine au néolithique.
Vestiges d’une sépulture millénaire le site est classé au titre des Monuments Historiques depuis le 06 février 1940 (un panneau d’information historique et archéologique vous renseignera sur l’origine et l’histoire de ces monuments). «
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Septembre, premier dimanche, jour de 7, nous sommes parties pour la visite gratuite du 1er dimanche de chaque mois, à Rochechouart!
Musée d’art contemporain, Rochechouart
Situé à moins de 10km de Vayres, lieu de prédilection mais aussi espace parfois mal convoité, mal aimé, méconnu pour les autochtones et les touristes…La perception de l’art contemporain? L’histoire un peu trop plurielle du château ou l’effet de surprise ? Sommes-nous tous des extraterrestres ? Telle est apparemment encore la question posée…
Lors de cette sortie, le grenier par chance déjà visitée n’était pas disponible à la visite, normal, la fin était programmée le 24 août. Le Grenier ? Une installation phare de 1990 créée par Annette Messager et Christian Boltanski!
Extrait site internet du Musée: Le grenier du château a été créée durant l’été 1990 dans le cadre de l’exposition « Contes d’été ». Cette œuvre est issue de la seconde collaboration entre Christian Boltanski (1944 – 2021) et Annette Messager (née en 1943). Elle requiert l’ensemble du dernier étage du musée. L’œuvre se déploie sur une superficie de plus de 200m² et se décompose en 12 rangées de draps suspendus. »
Voici le lien vers notre précédente visite: sorties artistiques.
Exposition: Célébration. Du 5 juillet au 14 décembre 2025, le Musée fête son anniversaire, il a 40 ans!
Une surprise est toujours un moment très agréable comme se retrouver nez à nez avec deux œuvres de Jean-Luc Verna: L’oiseau-chien (2015) et l’asticot fantôme (2016). Nous aimons toujours autant une belle mise à l’honneur de l’Arte Povera, avec notamment, une figure majeure de l’art contemporain et membre du mouvement, Guiseppe Penone.
En image, à gauche, la phrase en or, Golden Sentence de Dora Garcia : Nous sommes tous des extraterrestres.
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Pour vous donner une idée du programme organisé début juillet pour l’ouverture de cette exposition évènement.
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A très vite pour le partage d’une excellente nouvelle vayroise!
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Pour des Journées Européennes du Matrimoine

Chères toutes et tous, bonjour à vous!
Nous ne participerons pas aux JEP cette année comme nous l’avons précédemment fait, à Vayres, tant que ces JEP ne considéreront pas le Matrimoine.
Donc, nous ne proposerons pas d’évènements, en revanche, nous travaillons sur un projet photo avec expo ayant pour sujet/thème la pierre!
Impulsé depuis le mois de juin dernier, il court sur plusieurs mois…La pierre, la roche, le minéral ? La météorite et l’impactite ? La Terre tout simplement!
Et comme nous sommes des figures plurielles et que nous ne quittons rarement des yeux et du cœur, la photo et la socio, nous pousserons un peu plus loin la réflexion, la participation avec ce projet d’expo photo en partageant quelques analyses et explorations sociologiques ayant trait à la Serpentinite présente à Vayres et au Kaolin. ( Prévu en 2026)
Nous profitons donc de ces journées du Patrimoine édition 2025 pour organiser une sortie photo à laquelle vous êtes, bien sûr, invité.e.s!
Le lieu:
Maison de la Réserve Naturelle
Espace Météorite Paul Pellas
16, rue Jean Parvy
87600 Rochechouart
Tél : 05.55.03.02.70Rochechouart se situe à environ 8 km de Vayres.
« Situé dans le centre ville (rue Jean Parvy), l’Espace Météorite Paul Pellas développe sur un peu plus de 100 m² de nombreux thèmes : le système solaire, les météorites, les effets et les conséquences des chutes de ces objets, l’Astroblème de Rochechouart-Chassenon. »
L’astroblème ? L’astroblème de Rochechouart-Chassenon est le vestige d’un impact météoritique survenu il y a environ 206 millions d’années, créant un cratère de 20 km de diamètre et modifiant profondément la géologie de la région.
Pourquoi là ?

On part découvrir les archives du passé avec la carothèque!

C’est quoi une carothèque ?
Dans ce cas précis, visiter la carothèque c’est prendre connaissance d’un endroit où sont stockés les 540 mètres de carottes extraites lors de la campagne de forages scientifiques de 2017.
Le carottage (en anglais diamond drilling, ou core drilling) est un type de forage d’exploration, visant à prélever un échantillon du sous-sol terrestre ou marin obtenu à l’aide d’un tube appelé carottier que l’on fait pénétrer dans le sous-sol.
Une carothèque est une collection de carottes géologiques, pour archivage.
On vous parle un peu de la carothèque océanique de l’université de Bordeaux. Cette collection est éminemment vivante et continue d’accueillir régulièrement de nouveaux et nombreux tronçons de carottes sédimentaires puisque le matériel archivé sert de support à la compréhension des changements climatiques globaux.
Plus d’infos Recherche science et société /carothèque océanique
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Retours sur la deuxième édition de la Fête Généreuse de la Rose

Avec une météo clémente pour accompagnatrice de promenade, nous avons eu le plaisir, ce samedi 30 août 2025, d’accueillir des passionnés de roses et de jardins, venues de Limoges et même de Corrèze.
Un grand merci à elles!
Notre souhait, pour cette fleur iconique très présente à Vayres et dans le jardin, tient en le fait de fêter cette plante en toute humilité en mettant à l’honneur tout ce qui l’environne, comme ses accompagnatrices.
Nous voulons familiariser le grand public à cette fleur souvent associée à des préjugés mais qui n’est, pour nous, ni dominatrice, ni reine, mais simplement le fruit respecté d’une très longue histoire interculturelle!
Au jardin, on compte 50 rosiers, dans les rues et ruelles de Vayres, un nombre intense, avec eux, des soins à prodiguer avec délicatesse et constance…
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Même à la campagne, le gaspillage floral est un sujet
Ce pourquoi, nous avons lancé notre ressourcerie verte voilà 18 mois. Depuis nos points de collecte, nous accueillons des plantes, en triste état, recevons des dons, en meilleur santé. Il n’empêche que chaque plante a des besoins différents en fonction de son type (sol, exposition…). Ce qui nécessite des espaces de stockage, des pots, de la terre, terreau, eau…Pour qu’elles reprennent vie et couleurs!
Alors, lors de cette Fêté Généreuse de le Rose, jour de la Saint-Fiacre, patron des jardiniers/Jardinières, à Vayres, nous abordons ce sujet, racontons la grande histoire du village avec ses roses, partons à la découverte des espèces, parfums, déplorons, parfois, les tailles et coupes nécessaires, admirons les couleurs et leurs formes – les roses simples du rosier ancien Ballerina, les mi- doubles, doubles, chiffonnée, à quartier, globuleuse, imbriquée, plate, …Session semi découverte lors de notre atelier « duplicature ».
En image de gauche, vous reconnaitrez, peut-être, le rosier ancien Ghislaine de Féligonde (Turbat, 1916) et sur l’image de droite, voici le rosier situé clos d’Adrien (en photo prise en juin dernier) que nous avons croisé, lors de la balade florale commentée, sans fleur, accompagné d’un peu trop près de sa vigne…Rosier grimpant qui a pu bénéficier de nos soins (taille, amendement).
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Nous arrangeons notre jardin en terre d’accueil et de bon vivre, nous sortons nos livres, nos guides, de quoi se poser si besoin, pour pouvoir se sentir comme chez soi!
Le jardin entre dans sa 3ème année de plantations. Il est tout jeune…
Nous commentons le jardin et ses roses particulières comme le Rosier grimpant de Banks (Rosa banksiae ‘Lutea’) qui peut culminer jusqu’ à 12 mètres ou encore le Rosier arbustif ancien Gruss An Acchen (rosier hybride de thé) – Gruss an Aachen signifie « Salut à Aix-la-Chapelle », en hommage à la ville allemande d’Aachen (Aix-la-Chapelle) avec ses grandes roses doubles et plates, blanc-crème teintées de rose chair au cœur, qui, installé au pied du sapin géant, a vu sa couleur modifiée! Ici, à gauche, pris en photo en juin de cette année et le rosier liane tout bébé en 2024.
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Nous ouvrons, exceptionnellement, le jardin au naturel, nommé « Jardin Fauves » pour la première fois cette année.
Cette Fête Généreuse de la Rose, ce sont donc les débuts d’ouverture du jardin au grand public puisqu’il n’a été ouvert que trois fois, en comptant celle-ci, depuis 2024.
Cette année 2025, si rude en conditions de vie pour la nature, a démontré, encore, l’importance majeure de planter.
Alors, en ce samedi 30 août, au milieu d’une multitude de feuilles tombées au sol, c’est presque l’automne, pour poser les quelques tables et assises!
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Cette ouverture c’est aussi l’opportunité de parler nature, l’occasion de présenter les haies, depuis leurs typologies, choix, plantes, rosiers… Et d’aborder la place de la biodiversité au jardin ainsi que celle de la ressource en eau.
Lors de la balade florale commentée associée à l’atelier « boutures aoutées », nous avons partagé nos constats, remarques, nous avons expliqué nos actions, montré leurs résultats, notamment, sur certains rosiers, sans trucage.
Nous sommes parties à la rencontre des différentes rues du bourg tout en échangeant sur nos connaissances, astuces, résultats et techniques, les mains emplies de boutures!
Notre volonté est de créer une communauté de jardinières et jardiniers dans le sens où la bonne humeur, les discussions nourries et le partage sont au cœur de ces rencontres.
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Ici, les deux rosiers du puits (près du lavoir) rue eau de rose, pris en photo en mai de cette année.
Nous avons donc présenté notre ressourcerie verte et ses petits stocks de plantes, arbustes, passés pas nos soins.
Nous avons offert des plantes pour tout soutien à partir de 5€ à l’association en plus du prix de l’entrée de la journée (3€ pour participer à la balade florale, l’atelier boutures et à la causerie).
Pour information, nous ne demandons aucune subvention. Les ventes issues de cette ressourcerie sont réinvesties dans différents achats pour les plantes et massifs dont nous nous occupons dans le bourg: de quoi surtout les nourrir et donc les amender.
Une dernière bonne nouvelle, voici la nouvelle habitante de la mare baignoire:
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A bientôt!
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Cette année, on fête le Printemps des Cimetières à Saint-Junien

Pour sa dixième édition, nous n’avons, exceptionnellement, pas participé aux Printemps des Cimetières 2025! Nous étions en visite, non loin, puisque nous nous sommes rendues à Saint-Junien.
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Ici, le lien officiel de l’évènement qui se déroule sur plusieurs jours: Printemps des cimetières
Le thème de cette année: Faune, flore et biodiversité dans les cimetières!
Avant toute chose, la biodiversité c’est quoi ? C’est nous. Nous faisons partie de la biodiversité qu’on n’y connaisse quelque chose ou pas. Ce sont des variétés de formes de vie sur Terre, la biodiversité c’est le tissu vivant de la planète!
Dans le cas de cette opération, Le Printemps des Cimetières, il serait bon de préciser qu’il s’agit de biodiversité ordinaire ou biodiversité commune, c’est-à-dire les espèces communes qui nous entourent, tout en gardant à l’esprit que la qualification d’« espèce commune » est toujours relative à un espace géographique donné.
Le thème est étrangement formulé, pour être précise, nous comprenons que vulgariser peut sembler plus pratique sauf que ce n’est pas faune, flore et biodiversité c’est soit la biodiversité floristique et faunistique soit c’est une forme de non sens car de quelle flore parlons -nous ?
De celle qui est plantée, semée par la mairie ou de celle qui est déposée sur les tombes, majoritairement, importées par les usagers ?
Il aurait pu être intéressant d’aborder, dans le détail, celles qu’on appelle adventices et les invasives et de souligner leurs différences.
Et de quelle faune pouvait-on bien parler ? Avec la destruction des habitats naturels en ville, qu’est-ce qui a été mis en place, des abris, gîtes, hôtels à insectes ? Nichoirs ? Par qui ? Des associations, la mairie ? Telles étaient nos questions avant de nous déplacer.
En outre, parler de biodiversité urbaine aurait pu être une bonne idée à Saint-Junien.
Bref, curieuses et dans l’envie de découvrir ce qui se fait chez nos voisins, nous sommes parties en vadrouille locale.
Vous pourrez lire dans cet article nos réflexions et remarques avec leur source qui nous semblent importantes à comprendre pour ne pas généraliser.
De notre côté, nous avons déjà évoqué, à Vayres, ce fastidieux travail de terrain et de recherches que nous réalisons sur le site de l’ancien cimetière. Ce projet en faveur de la biodiversité, divisé en trois temps qui s’étale sur trois ans, avait été proposé à la municipalité précédente en janvier 2024. Il avait reçu un accueil intéressé et favorable de l’ancienne maire. Depuis, avec la nouvelle municipalité, rien.
Voici, dans les très grandes lignes, les idées du Projet-de-valorisation-de l’ancien cimetière de Vayres sans ajouts des évolutions et précisions apportées courant 2023/24.
Il est consultable dans son intégralité uniquement sur RDV.
Voici, un article rédigé par nos soins en 2023 au sujet de la biodiversité dans les cimetières: le cimetière un bon indicateur de la prise en compte de la biodiversité par les communes
Nous apprécions l’opération du Printemps des Cimetières et avons proposé, chaque année, un temps fort différent, depuis 2022. En 2023, nous précisions notre travail avec : un cimetière, un jardin thérapeutique
L’an passé, 2024, nous l’avons associé à la Fête de la diversité culturelle en organisant un concert gratuit au lavoir de Vayres puis une conférence discussion sur le site de l’ancien cimetière. Vous pouvez découvrir cette belle journée : Printemps des Cimetières et diversité culturelle en mai 2024à Vayres
Avec, en supplément, un bel article de presse, consultable depuis la page Revue de presse
Vous pouvez reprendre quelques notes de lecture et références: Des funérailles de porcelaine-notes de lecture
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Cette année étant très particulière pour nous, à Vayres, nous avons préféré ne pas répondre à l’appel à participation de l’opération et nous rendre à Saint-Junien aussi pour découvrir la proposition de RDV du vendredi 16 mai après-midi pour « Flore et biodiversité dans les cimetières » avec la Société des Vielles Pierres.
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Le rdv sera animé par le responsable espace verts de la commune de Saint-Junien et de la CC POL (Porte Océane du Limousin) et l’un des animateurs de la Société des Vielles Pierres.
En image, voici l’allée refaite par la mairie qui permet un accès supplémentaire au cimetière. En effet, en 2009, d’importants travaux de réaménagements et de végétalisation du cimetière ont eu lieu.
Nous avons pu prendre la mesure de la surface que représente la commune, à savoir 120 hectares, pour dix agents seulement, ce qui engendre un travail conséquent en termes de fleurissement et de végétalisation.
Cette balade nous a donné envie de poser de nombreuses questions, que voulez-vous, nous sommes vives et animées par ce que nous passionne…Et de pouvoir visiter, par la suite, les serres communales!
Nous avons découvert un lieu, inconnu jusqu’alors, une Chapelle!
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« Située à l’intérieur du cimetière, la chapelle est ouverte lors des journées du patrimoine et à l’occasion d’expositions ponctuelles, moments privilégiés pour découvrir son mobilier dont un retable restauré en 2011. Dédiée tour à tour à Sainte Madeleine puis au mystérieux Saint Guignefort, elle fut également le siège des Pénitents bleus. »
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Cette Chapelle semble se nommer Chapelle Sainte-Madeleine, « appelée jadis chapelle du Civoire, de Saint-Junien, c’ est un petit édifice formé d’un chœur à chevet semi-circulaire dont l’origine serait antérieure au XIIIème siècle. Cette chapelle autrefois dédiée à Saint-Guignefort fut rebâtie en 1281 et dédiée à Sainte-Madeleine. »
Ci-dessous, un document qui retrace l’historique de cet édifice.
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Nous avons parcouru quelques allées, sous un soleil opportun, avons découvert quelques plaques, des singularités sur lesquelles nous reviendrons, et avons constaté que la partie dite ancienne était la plus spacieuse, lumineuse, au fleurissement constellé de rosiers, cistes, arbres et arbustes qui, par ailleurs, ne nous offraient guère d’ombre.
L’îlot de chaleur, déjà relevé à Vayres, sur le site sur lequel nous réfléchissons est toujours présent dans les allées, où le minéral prend une place importante mais où il est, à Saint-Junien, moins oppressant dans la partie dite ancienne du cimetière.
Nous relisons cet extrait de Foucault sur les Espaces autres dont voici un extrait sur les cimetières qu’il qualifie de curieuse hétérotopie: « c’est simplement au cours du XIXème siècle qu’on a commencé à procéder aux déplacements des cimetières vers les faubourgs. Les cimetières constituent alors non plus le vent sacré et immortel de la cité, mais l’ “autre ville” , où chaque famille possède sa noire demeure. Source
Nous pouvons avancer qu’au regard de la sociologie, les tombes les plus imposantes se trouvent toutes au même endroit. Dans la partie dite moderne, les tombes, sont très serrées les unes contre les autres, ce qui contribue à une grande disparité territoriale entre les disparus, suite logique aux disparités sociales existantes de leurs vivants à l’instar d’un miroir.
Un cimetière fonctionne comme une photographie, comprendre ce qu’il montre peut être reçu de manière sociétale, politique, légale, religieuse, toutefois les questions d’espace et de places sont très présentes et d’actualité, au-delà même du prix d’une concession.
Nous nous sommes renseignées quant à la gestion différenciée des espaces, nous avons demandé s’il était envisageable de laisser des espaces sans tonte sur le site du cimetière. Nous entendons que la flore adventice ne semble pas tolérée ni appréciée par les usagers du cimetière, que la mairie cherche des solutions et plante, par exemple, du thym et du sedum.
Perceptions et influences
Nous avons évoqué la place fondamentale de la sensibilisation auprès des publics/usagers des cimetières et des habitants sur les notions d’esthétiques, de culture du paysage et du jardin, sur le caractère indispensable de questionner: pourquoi les « mauvaises herbes » sont-elles perçues comme négatives ?
Avec la question culturelle et l’histoire de la beauté et de la laideur, nous pouvons nous demander si précisément ces plantes sont rejetées en raison d’une association de valeurs (négligé Versus ordre) ? Est-ce leur couleur, forme, est-ce par habitude transmise de manière générationnelle ?
Nous avons pris connaissance, voilà quelques mois, de l’article de Francesca Di Pietro, Stéphanie Gosset et Roger Coly (2024) sur les jardins familiaux et pensons qu’un lien peut être fait entre jardins familiaux et fleurissement des tombes d’un cimetière.
Cet article révèle que les caractéristiques socio-démographiques des jardiniers influencent la biodiversité de leurs parcelles, notamment la flore spontanée. Il met en évidence la diversité des espèces spontanées dans ces jardins, mais souligne que celles-ci sont souvent mal perçues et éliminées par les jardiniers, considérant leur présence contradictoire avec la fonction alimentaire du jardin.
Des différences basées sur le genre, le niveau d’éducation et la situation professionnelle sont ainsi dévoilées. Enfin, la motivation personnelle des jardiniers influence également la biodiversité de leurs parcelles.
Pour conforter la capacité d’accueil de la biodiversité dans les jardins familiaux, l’attitude des gestionnaires locaux (associations et communes) à l’égard de la plantation de ligneux et de la gestion des allées communes devra évoluer. Si les gestionnaires ont évolué en ce qui concerne l’utilisation des pesticides de synthèse, désormais légalement interdits pour un usage non agricole, leur hostilité envers la flore spontanée se maintient, et accompagne un modèle esthétique de la parcelle agricole entretenue, contrôlée, maîtrisée, qui fonde la gestion de ces espaces voués à une fonction alimentaire.
Si cette fonction persiste, d’autres fonctions, dont celle de loisir et bien-être, s’affirment progressivement : leur coexistence, non seulement dans les jardins mais aussi dans les parcelles elles-mêmes, devrait être encouragée. Source :Des plantes et des jardiniers dans la ville. Socio-écologie des jardins familiaux
Nous savons que ce n’est pas une question de génération, d’une part parce que le combat écologique ne date pas d’hier, au delà des effets de mode et implicitement de rejet aujourd’hui pouvant aller jusqu’à l’ecobashing. NB/ Vous pouvez prendre connaissance de cet article sur l’émission de 2020 d’arrêt sur images. On peut se souvenir de René Dumont, en 1973 et beaucoup d’antres dont Françoise d’Eaubonne, éco féministe dont nous avons célébré les 50 ans de la sortie, l’an passé, de son livre « Ecoféminisme ou la mort ». D’autre part, parce que le jardin au naturel, la prise en compte de la biodiversité, nous apparaissent comme davantage culturelle voire sociologique, bien au-delà de la notion de génération.
L’âge comme variable en plus d’être simpliste est aussi une erreur. A noter que la dimension transgénérationnelle dans la transmission et le partage des savoirs ne doit pas être descendante au sens d’un savoir reçu, transmis dans un sens, du haut vers le bas, le haut représentant la figure du sachant et le bas celle de l’élève. N’oublions pas Jacques Rancière et son livre « Le maître ignorant »; enfin, l’usage du mot » aîné » est discriminatoire.
La communication est primordiale et sans préjugé.
Favoriser la biodiversité, quels leviers
La question des pesticides
« Favoriser l’environnement et la biodiversité: limiter les risques qui pèsent sur cette dernière n’ont pas été des leviers d’action majeurs dans la mise en place de dynamique de limitation de ces produits. C’est ce qui ressort de l’étude réalisée par Sébastien Léonard sur les « scènes locales du risque », en Poitou-Charentes.
Sur 83 communes enquêtées :
- 62 des interviewés sont apparus sensibilisés aux risques liés aux pesticides, dont 19 qui s’avouent « très préoccupés »
- 50 se sont montrés sensibles mais le problème leur paraît lointain, et ne pas relever de leur ressort
- 14 ne perçoivent pas directement de risque, et prennent une posture défensive en faveur de ces produits.
Il montre comment les scènes locales du risque se mettent progressivement en place, à partir d’un affichage du risque par un acteur donné. Les approches « santé sécurité », qui renvoient aux propres pratiques des publics visés, se sont montrées efficaces pour faire évoluer les comportements individuels de certains publics, ce qui n’est pas forcément le cas avec un argumentaire environnemental.
Cette perception du risque par les acteurs est fortement liée aux influences sociales et culturelles, à la manière de concevoir le savoir, la nature et le corps.
« On peut poser l’hypothèse qu’une représentation négative de la nature détermine une perception négative des plantes spontanées. Le second est lié à la signification sociopolitique de la présence des plantes spontanées dans l’espace. Leur absence est connotée à l’idée implicite de propreté, d’ordre (autant végétal que social), de travail, de bonne gestion. La difficulté est d’identifier les leviers de changement de ces normes, afin que les plantes spontanées manifestent autre chose que du désordre, de la saleté, de la désorganisation.
/// « À l’issue de la revue ci-dessous, quelques pistes se dessinent, qu’on cherchera à évaluer dans les résultats de l’étude réalisée.
Il sera notamment intéressant:
- d’identifier les types de regard qu’on peut porter sur les plantes spontanées, ainsi que leur fréquence : regard esthétique, hygiéniste, bio centrique, et la manière dont cela influe sur l’acceptation ou le rejet de ces éléments.
- d’identifier les éléments sur lesquels s’élabore la perception : la fleur, la couleur, la diversité, la taille etc.
- de préciser le rôle des facteurs socio-économiques. «
A lire :
Un réel travail d’enquête doit être réalisé pour mieux saisir les freins, et dans le cas du cimetière, interroger la perception des espaces aussi petits que des trottoirs, là, les inter tombes, de petites parcelles et les images associées aux herbes/plantes. Expliquer que c’est le sol qui détermine ce qui pousse, tondre à ras ne changera rien, pire cela abîmera encore le sol en l’exposant à la chaleur. Maltraiter le sol nous est signalé par les plantes bioindicatrices. Les sols des cimetières sont pollués. Ils sont contaminés en profondeur. L’inhumation et la crémation contaminent également l’atmosphère. Mourir pollue.
Cela nous apparait toujours très particulier d’entendre des personnes ne pas faire le lien entre la biodiversité donc le vivant, nous, la faune, la flore, le sol et les morts, de ne pas pleinement saisir ce qui se joue pour les espèces qui nous entourent et pour nous-mêmes.
De manière pratique, nous pouvons nous essayer à un jeu. Nous aimons ce que nous comprenons, alors, nous vous invitons à un « vis ma vie » mais cette fois-ci vis ma vie d’abeilles, de papillon, d’oiseau…Car où ces espèces vivent en ville ? Comment peuvent -elles se nourrir ? Se reproduire, survivre ?
« Les populations mondiales de mammifères, d’oiseaux, de poissons, de reptiles et d’amphibiens ont diminué en moyenne de 68% en seulement 50 ans, principalement à cause de la dégradation de l’environnement, qui elle-même contribue à l’émergence de maladies zoonotiques telles que la pandémie COVID-19. «
Lors de cette sortie, nous avons pensé à Gilles Clément et son concept de « Tiers paysage » : ce concept s’inscrit dans le « projet politique d’écologie humaniste » : en valorisant ainsi des espaces habituellement considérés comme négligeables, la théorie du paysagiste invite les décideurs et les concepteurs à ne pas intervenir sur certaines portions d’aménagements.
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Durant cette promenade, nous pouvons pu comprendre que les types de pierre accueillent différemment le temps, le calcaire souffre, le granit semble poursuivre sa vie tranquille, le marbre ne sera pas évoqué. Les matériaux comme la céramique, la fragilité des plaques de porcelaine, mais aussi, la fonte, plus rare, le métal…Nous voilà partie en plein sciences des matériaux! Et oui, la conception des stèles et des ornementations disent beaucoup des usages, des modes…Ainsi que la part de créativité, depuis la subtilité des détails, la beauté du dessin, le réalisme du résultat, sans oublier les symboles qui, eux-aussi, évoluent.
Nous avions déjà étudié les évolutions des propriétés physiques, mécaniques et la chimie pour mieux comprendre l’état de dépérissement de certains édifices.
Pour autant quoi dire du lierre ? En fonction du type de pierre à laquelle il s’attaque, les effets ne sont pas les mêmes! Question que nous nous sommes déjà longuement posées à Vayres et à Chéronnac.
Ici, en image, une tombe à double couronne, la seconde est en fonte avec pour ornementation florale, la rose, symbole d’amour éternel.
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A été posée la question des concessions perpétuelles. Nous avons pu lire ici ce qui suit:
» Les communes ont le loisir de déterminer la durée de la concession funéraire. Il est possible d’accorder :
- Des concessions temporaires pour quinze ans au plus
- Des concessions trentenaires
- Des concessions cinquantenaires
- Des concessions perpétuelles (elles ne le proposent plus depuis 1996).
Une concession perpétuelle peut, elle aussi, être récupérée par la mairie si un état d’abandon est constaté sur la parcelle. Malgré sa dénomination, la concession perpétuelle n’a donc pas un caractère immuable, l’entretient de la sépulture constituant une obligation des bénéficiaires.
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En image, voici une stèle en calcaire avec une très belle ornementation taillée dans la pierre, qui de loin, ressemble à deux yeux, tel un hibou. En réalité, il s’agit, au centre, d’un vase type amphore qui accueille une pensée (sentiments profonds, émotions intenses) entourée par des feuilles. Nous reconnaissons le lierre (fidélité de vie éternelle) et des feuilles d’arbre notamment de chêne (symbole de robustesse et de longévité).
De chaque coté de la plaque centrale vitrée, deux flambeaux type colonne avec la présence de flamme en bas. Trois traits au niveau du piédestal, nous pouvons, peut-être, suggérer que le nombre 3 est présent ici car il est fortement associé à diverses religions et croyances et représente souvent les fondements de la foi et le symbole du divin. Le nombre 3 est présent dans presque toutes les cultures.
Voilà, avec toutes les associations, interrogations et précisions, tout ce que nous pouvons dire de cette journée!
A bientôt
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Aux cent fleurs du mois de mai 2025

Avec cette citation de Jean Ferrat nous ouvrons le bal du mois de mai, à Vayres. Vous trouverez, ici, des photos des massifs entretenus par nos soins comme un point d’étape bonne santé et fleurissement en cours…
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En haut à gauche, les rosiers parfumés Raymond Poulidor, amendés, taillés par nos soins depuis près de deux ans. En haut, au centre, le corridor biologique crée rue des poètes à hauteur du massif BMCD composé d’une très grande richesse de plantes qui accompagnent les rosiers et Perovskia déjà là (coquelourde, mauve géante, digitale, menthe, géranium vivace, cinéraire maritime, myosotis, euphorbe, fusain du Japon, Nigelle de Damas…). E haut à droite, au lavoir, le rosier grimpant (nourri, taillé et accroché au mieux pour qu’il grimpe sans s’abîmer) et son pieds fleuri (saponaire officinale, pourpier, primevère, mauve géante, bulbes printaniers, muscaris…)
Image du milieu à gauche, intervention taille pour laisser respirer un magnifique rosier au cimetière. Au centre, gros plan rosier ancien massif rue belles roses nommé massif Roche en pleine forme et d’un parfum soutenu voisin des rosiers Ballerina tout en boutons. A gauche, une vue d’ensemble du grand rosier du numéro 6 rue des poètes. En bas, les deux très beaux et grands rosiers, nourris par nos soins, installés de chaque côté du puits (lavoir).
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Toutes les roses ne sont pas encore écloses mais cela ne devrait pas tarder…Des images de nos nouveaux bacs bourdonnants (remplacement si besoin des espèces florales, ajouts, arrosage et engrais naturel) et d’une tombe parmi les 10 que nous fleurissons.
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En haut à gauche, bac (auge ancienne installée sur le Champ de foire) fleuri depuis le printemps 2024 spécial « faible entretien, bonne résistance à la sécheresse voire économe en eau » avec son Euphorbe Chariacas, ajouts ce mois-ci en remplacement des pensées de: Gaura de Lindheimer, Mélisse, Bourrache, Silène, il reste une pensée. Nous avons semé quelques graines estivales. En haut, au centre, bac vers la cantine scolaire (rue des peintres) voici, en plus d’une graminée, les deux très beaux pieds d’Œillet de Chine, trois pensées et de la vesce commune (pas de changement). En haut à droite, bac de la cantine numéro 2 : trois œillets de Chine (capables de supporter le plein soleil à la très longue floraison), Sedum Spectabile, Sedum griseum (les plantes qui n’ont jamais soif).
On remarque que les œillets de Chine ne sont pas plantes annuelles puisqu’elles sont encore là en raison de l’hiver assez doux et que les pieds ont bien grossi.
En bas à droite, nouveau fleurissement du bac du lavoir avec du Sedum jaune, Euphorbe, pensées, une graminée, myosotis, sedum rampant. Au centre, l’un des quatre bacs devant l’ancien restaurant (rue des poètes)Gaura bicolore, bourrache, sedum… Dernière image en bas, tombe de l’ancien cimetière : souci orange, œillet des poètes, chrysanthèmes…
Petite introduction au potager fleuri: On plante, on sème, on tond juste une allée qui permet de circuler autour et on laisse les plantes faire leur vie au son des insectes et avec la bénédiction des oiseaux, en ce moment, le rouge queue noire (ici, une femelle présente dans le jardin au naturel en mai 2023).



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Campagne de communication pour les corridors biologiques mis en place dans la commune, pour notre intervention dans un potager fleuri, pour la végétalisation des bacs (espaces publics).
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Notre campagne de communication a débuté pour la Fête Généreuse de la Rose.
Petit rappel sur la présence du collecteur de plantes fanées/défleuries sur le site de l’ancien cimetière (2022). Ici, en publication.
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Quelques bonnes surprises /redécouvertes et un point sur un arbre du quartier:
Tout d’abord, les bonnes nouvelles question rosiers. Ci-dessous, en haut, un rosier bien vaillant à la couleur profonde (rue Fée des Neiges) qui aurait bien besoin d’avoir un support, d’attaches contre le mur pour ravir son espace comme il se doit. La rue des Quatre saisons (quartier lavoir) a fière allure avec ses très beaux rosiers, à ce qu’on nous dit, entretenus par une habitante. A droite, la ruelle des Eglantiers, pas empruntée depuis des mois, voici donc ce beau rosier qui trône le long de sa grande grille, un plaisir!
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En bas, un focus sur l’un des trois rosiers, qui auraient bien besoin d’être mieux traités même si pas faciles d’accès, au niveau de l’école côté quartier Mas du roule.
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Ce mois de mai c’est aussi une écoute du podcast « Le Plancher des vaches ». Nous nous exprimons pour l’épisode 10! la pipelette et la radicale sont remontées comme des horloges. C’est par ici: toutvabienproduction.fr
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On a toujours mal pour l’Albizia, allié de biodiversité de la rue Fée des Neiges, rue pas terrible, en plein soleil sans arbre avant de pouvoir rejoindre l’ilot de verdure du square! Nous avions vivement critiqué sa taille violente en 2023, ahuries, alors que la mairie a changé de bord, rebelote, cette année, un vrai massacre. A ce jour, il a à peine quelques petites feuilles. La raison de cette coupe ? Nous n’en savons rien. Nous savons qu’il ne gène pas la circulation des véhicules, alors ?
Ici, en mai 2023:

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Là, en juillet 2022:
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A noter: la reproduction de ces affiches, photographies est interdite.
On vous dit à très vite!
association, Biodiversité, corridor biologique, culture, environnement, espace public, fete de la rose, fleur, grainotheque, haute vienne, jardin, jardinage au naturel, jardinage citoyen, limousin, mai, potager, raymond poulidor, ressourcerie verte, rose, vayres, vayres à soi, vegetalisation, vie associative, vie de village -
Hic et nunc, avril 2025, à Vayres

Ici et maintenant nous permet davantage d’aborder le fruit, les constats de divers entretiens apportés au quotidien auprès des massifs de plantes/roses du bourg de Vayres depuis septembre 2023 et août 2022 pour l’un d’entre eux.
L’association propose, à l’année, bien loin de fonctionner en événement, des soins, et présente, gratuitement, des résultats d’intervention. Il suffit de se promener dans les rues du bourg pour identifier nos derniers panneaux qui soulignent ceci: « l’association Vayres à Soi prend soin de ce massif de plantes », de voir les évolutions, tel un carnet de santé tenu à jour.
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Gros plan massif rue belles roses, Vayres, 87 .
La nature ne ment pas.
En vous baladant, vous pouvez identifier ce qui vit mieux car un rosier est bien vert, a plus de feuilles, plus de boutons, aucune tache sur ses feuilles, semble parti pour un grand tour.. Etc.. Sans oublier les quelques points de couleur apportés par des bulbes printaniers, des indigènes venues là, parce que ça leur plait.
Bien loin voire très loin d’un esprit d’appropriation, nous évoluons dans une logique généreuse, rigoureuse, nous prenons soin de ce qui a été planté bien avant nous car cela se présente à nos yeux et à nos cœurs comme une évidence.
A ce titre, nous rencontrons des jardinières tout aussi passionnées et participons, ensemble, au fleurissement de quelques bacs, des rues, à l’instar du jardinage citoyen. Seules les plantes ont la bonne réponse à nos questions.
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Massif de plantes rue des poètes – avril 2025 .
Nous aimons les plantes, les fleurs, les arbres, arbustes et la nature depuis très longtemps.
Plus de 60 ans pour la présidente et non loin de 30 ans en ce qui me concerne. Donc, ce que nous faisons à Vayres, dans notre jardin au naturel, au village, nous apparait être une grande marque de respect sur ce qui vit sous nos yeux et qui mérite notre attention. Nos observations et attentions nous apportent une formation indispensable. Nous comprenons mieux ce que nous connaissons.
Nous ne sommes pas intéressées par les querelles stériles, les copinages ingrats et les combines, nous présentons notre travail depuis le début, janvier 2022, dans une transparence totale.
Nous vous l’avons déjà dit, ici, nous ne copions rien, nous avançons. Nous avons déjà découvert des espaces non utilisés, des lieux non valorisés. Nous continuons.
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Massif plantes rue belles roses, angle ancien cimetière, Vayres .
Nous avons produit un texte, rédigé en accord avec les membres de l’association, en septembre dernier, nous l’avons adressé, par mail, à la mairie du village comme nous le faisons depuis deux ans. Ce dernier est sorti dans la gazette municipale rétrospective de 2024, diffusée très récemment. Le voici:
« Pour commencer, nous vous souhaitons une douce et bonne année 2025!

Image pour la gazette .
Vayres à Soi est une association écologiste libre et indépendante. Nous avons proposé, en 2024, des projets dont vous n’avez pas eu connaissance: un projet de végétalisation de l’ancien cimetière de Vayres en faveur de la biodiversité avec mise en route d’un processus de labellisation et une bibliothèque éphémère. Ils ont reçu « lettre morte » ou agressivité. Nous avons fait, également, l’expérience d’une mise au banc, d’un travail de sape.
Vayres à Soi est une association fondée par deux habitantes exigeantes qui, humainement, ne cautionnent ni le favoritisme, ni la maltraitance. Nous ne souhaitons pas être intégrées en raison des méthodes utilisées, des façons de faire et de penser qui souhaitent diviser, abîmer et décider, qui sont les bons et les mauvais vayrois. Nous pensons aux agents, acteurs locaux et à notre double expérience du village depuis plus de 3 ans en tant qu’ association et habitantes.
Nous travaillons en faveur de la nature, de la protection de la biodiversité et donc de la vie. La crise de la biodiversité est majeure et commune à chaque parcelle du village. Elle exige une reconnaissance de son état, un travail sérieux, un engagement commun et nourri. Vous êtes les bienvenus. Nous ferons, à notre échelle, le maximum. »
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Bien avant Vayres, en Haute-Vienne, il y a eu un lieu dit en Normandie, nommé « Les Roses », un autre bordé de roses rouges en Bourgogne, des parcs, jardins et roseraies comme celle de Grand-Quevilly en Seine Maritime (ici en image).
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Grand-Quevilly, 2018, Roseraie, IPL .
–« Sur près de 6 ha, inspirée des jardins anglais, une vaste roseraie s’ouvre aux visiteurs. Plus de 16 000 plants de 280 variétés de roses associés à des plantes vivaces, ont été disposées de manière libre, donnant une impression de souplesse et de dynamisme. » Source
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Nous sommes ravies de découvrir, ici, à Vayres, la place offerte à cette plante et de voir combien la roseraie des Vaseix (Parc paysager Laplagne), autrefois de renommée nationale, a retrouvé sa splendeur en 2022, 53 ans après sa fermeture. Des nouvelles depuis la première phase de 2022 ici: la-Roseraie-des-Vaseix
Localement, dans une logique de vie de quartier, nous aidons à la pousse, à la taille, autour de notre lieu de vie, à la bonne santé en apportant des soins, en amendant les plantes qui en ont besoin, en semant, en plantant quelques bulbes, ça et là.
Nous vous présentons, donc, en août prochain, les changements, plantations, mises en place au jardin au naturel dont voici, presque, en temps réel, quelques photographies:
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Gîte à insectes et Rosier de Banks 
Aménagement d’un pied d’arbre (Tilleul argenté) .
A très vite!
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Fête Généreuse de la Rose à Vayres

Voilà, nous sommes à la préparation…On vous l’annonce dès aujourd’hui, nous vous proposons la seconde édition de la Fête de la Rose à Vayres!
Cette année, Elle sera Généreuse et c’est le jour de la Saint-Fiacre, saint patron des jardinières et des jardiniers: le samedi 30 août 2025!
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On ouvrira, exceptionnellement les portes du jardin situé au 28 rue belles roses, à Vayres (Haute-Vienne), on vous accueillera de 10h30 à 16h autour d’un beau programme.
Visite du jardin au naturel, refuge L.P.O, qui est une terre d’accueil de près d’une centaine d’arbustes, de très nombreuses plantes (vivaces/annuelles), de grands arbres et de 48 rosiers à ce jour. Nous vous présenterons nos actions en faveur de la biodiversité ordinaire (au jardin et dans la commune)
Vente de plantes de tous types, échange de graines de fleurs/légumes avec la Grainothèque.
Dès 11h, vous serez invité.e.s à la fameuse balade florale commentée spéciale roses, celle qui vous permettra de mesurer les actions de l’association, leurs effets, d’apprécier la diversité des roses, les associations arbustives possibles, les particularités multiples de cette fleur complexe….Un petit tour du bourg d’environ 1 heure avec de nombreux points d’intérêts floraux, patrimoniaux!
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A 14h, vous pourrez participer à l’atelier spécial bouturage, taille des rosiers et autres plantes.
15h, c’est la session causerie, nous parlerons du jardinage comme pratique culturelle et de la gentrification, et oui, un peu de sociologie ça fait du bien, à la campagne, histoire de comprendre les enjeux, symboles, modifications susceptibles d’être engendrés par les nouveaux habitants.
La gentrification ? « La gentrification désigne une forme particulière d’embourgeoisement d’un espace populaire qui passe par la transformation de l’habitat, des commerces ou de l’espace public. Il s’agit d’une transformation sociale qui se traduit par une transformation matérielle et symbolique de l’espace. C’est aussi un processus d’appropriation d’un espace populaire par des groupes sociaux généralement issus des classes moyennes et supérieures et, parallèlement, une dépossession des habitants des classes populaires. » Source: geoconfluences
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Le Plus
Possibilité de déjeuner sur place le midi au cœur du jardin! vente de boissons sans alcool. Attention places limitées pour le déjeuner à 10 personnes!
Nous ne disposons pas de boulangerie au village, nous ferons le maximum pour vous proposer à la vente du pain labellisé AB. Pour cette vente, nous ne faisons aucun bénéfice.
Nous n’accueillons pas d’exposants, la vente de plantes est le fruit de la ressourcerie verte mise en place (dons, boutures, échanges) par l’association ce pourquoi ce sont des prix mini.
Entrée pour la Fête Généreuse de la Rose: 3 € par personne, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans.
Les animaux ne sont pas acceptés.
Parkings gratuits: situés tout à proximité + (à moins de 400 m) grand parking rue du champ de foire (salle des fêtes de Vayres) + WC publics . Pour celles et ceux qui souhaiteraient manger dehors: vous avez, à Vayres, quelques tables pic Nic agréables (Jardin Europeana), Marché (Champ de foire), Terrain de foot… Des bancs publics (lavoir, Eglise…).
Merci de comprendre que l‘INSCRIPTION est OBLIGATOIRE afin de vous offrir le meilleur accueil.
A très vite!
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Visites ornitho au jardin au naturel de Vayres à Soi

Le jardin au naturel est un formidable lieu ressources et d’apprentissage, un territoire adopté ou non! Il nous apprend beaucoup sur comment concevoir des corridors biologiques qui soient efficaces.
Pour cela: créer un espace qui relie différents habitats naturels, qui fonctionne comme des ponts afin de permettre des déplacements et des interactions entre les espèces animales et végétales. Il convient donc d’offrir une diversité d’habitats, de laisser s’installer les plantes indigènes comme l’herbe à Robert (Géranium sauvage) qui affectionne les sols riches en éléments nutritifs, le lierre terrestre (garde manger pour les insectes, fleurs nectarifères, refuge, stabilisateur de sol), les violettes des bois (mellifères) etc…Et bien sûr, le Pissenlit!
Le jardin au naturel nous fait découvrir de nouvelles plantes, chaque année, qui se sont installées, là, toutes seules comme l’Eupatoire à feuille de chanvre, le fenouil bulbeux dont nous ne nous souvenons plus quand nous avons semé les premières graines mais qui est bel et bien là fidèle aux nombreux rdv du jardin!
Alors, voici en images, les visites de quelques uns des oiseaux de passage au jardin au naturel:
Le 4 avril 2023, voici la Huppe Fasciée (Upupa epops). Ce très bel oiseau migrateur appartient à la famille des Upupidés, dans l’ordre des Bucerotiformes. Cette famille comprend un genre unique, le genre Upupa et 3 espèces. Son nom est issu de l’onomatopée latine upupa (prononcer oupoupa) dérivé de son chant. Source LPO oiseaux
Vous pouvez écouter son chant ici: Upupa-epops
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Huppe Fasciée, avril 2023, Vayres .
Nous avons aperçu, dans le ciel, la semaine passée, quelques huppes. Elles n’ont pas fait de halte.
Cela nous permet de découvrir au fil du temps, des saisons de nombreuses évolutions quant à l’appropriation du jardin au naturel par les auxiliaires. Le jardin a évolué à partir de l’installation des gites, des nichoirs, des petits points d’eau, des plantations de haies diversifiées (depuis 2022), celles des vivaces mellifères/nectarifères et des annuelles…Sans oublier les mangeoires qui sont mises en place d’octobre (s’il commence à faire froid) jusqu’à début avril depuis le 1er hiver passé à Vayres, en 2021!
De quoi faire le point. La visite de certains espèces, cette année, est toute particulière car nous avons décompté de nombreux Grosbec casse-Noyaux, au point, d’en avoir 9, en même temps, sur le mur des mangeoires!
Quelle allure, ce jour-là, nous voyons, au loin, au fond du jardin, cet oiseau noir, nous sommes en septembre 2024, il s’agit du Faisan noir à tête rouge.
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Faisan noir à tête rouge .
Nous avions convié des passionnés d’ornitho lors du comptage national en janvier 2024, pour le comptage de janvier 2025, nous avons noté quelques différences;
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Pic Epeiche .

Chardonnerets en duo et Verdier d’Europe .
Tout d’abord, le retour en grand nombre des chardonnerets! (masque noir et rouge), la visite surprise durant une semaine du Pic Epeiche pour les graines de tournesol. On ne l’avait pas revu depuis 2022! Une ribambelle de mésanges, autant de bleues que de charbonnières, peu de mésanges à tête noir.
Quelques Verdiers d’Europe mais moins que l’an passé, pas de Tarin des Aulnes. De rares Pinson du Nord et encore très présents, cette année, les Pinsons des jardins. On note quelques merles et merlettes, un nid de Corneille tout en haut du très grand sapin (aperçu cette semaine!) et d’autres espèces d’oiseaux très discrets…
On remarque le retour des Rouge queue noir! On déplore l’ absence, encore cette année, de la Sitelle Torchepot.

Mésange bleue et 3 chardonnerets, décembre 2024, Vayres .
Chardonneret élégant – Oiseau des jardins / Le chardonneret élégant adulte est facilement reconnaissable à son masque facial rouge et noir, qui lui donne des allures de clown ainsi qu’aux marques alaires jaunes vif. Suite fiche LPO
Fiche espèce LPO du Pic Epeiche
. Longueur : 23-26 cm.
Le pic épeiche se reconnaît facilement à son plumage noir et blanc et les sous-caudales rouges (plumes situées sous la queue).
Mâles, femelles et juvéniles sont facilement identifiables : les deux adultes ont une calotte noire. Seul le mâle possède une tâche rouge sur la nuque. Les juvéniles ont le dessus de la tête entièrement rouge. Attention de ne pas les confondre avec le pic mar Dendrocopos medius adulte !
Cri de contact bref et puissant Kik !. Tambourinage bref au printemps (0,4 – 0,8 secondes).Vous voyez ce regard ?

Grosbec casse-noyaux (mâle et femelle à droite) et chardonnrets .
Grosbec casse-noyaux:
Longueur : 18 cm.
Ne peut être confondu. Plus massif que le Verdier d’Europe Chloris chloris. Fringille robuste et trapu au bec puissant capable d’exercer une pression jusqu’à 70 kg pour briser un noyau de cerise
Oiseau discret et farouche des bois mixtes et feuillus, grands jardins et parcs.
Nidification : en avril. Nid semblable à celui du bouvreuil pivoine situé dans l’enfourchure d’une branche entre 1,50 et 3 mètres de haut. Les jeunes quittent le nid à l’âge de 12-13 jours.
Comportement : les gros becs peuvent former de grandes troupes localement en hiver. C’est ça!Petits retours en arrière:
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Le Pinson du Nord, 2022, Vayres .
A retenir: un événement important aussi pour les oiseaux, la présence d’un chat à demeure depuis décembre 2023!
Nous voici en 2022 avec les fameux Tarin des Aulnes, pourtant, encore si nombreux en janvier 2024…

Tarin des Aulnes, mars 2022, Vayres .
Nous tenions à vous présenter la locataire de la baignoire installée/transformée en mare avec plantes aquatiques et cadre verdoyant en herbes sauvages…
Cela fait deux années qu’elle est installée:

Grenouille, petite mare, Vayres .
Nous ne savons pas si le Hérisson est revenu, d’après l’analyse des crottes retrouvées dans le jardin, il semblerait que non, idem pour l’Ecureuil, nous lui avons toutefois installé une mangeoire au cas où! Les nids sont occupés (mésanges), d’autres sont repris (mur de la grange) et des nouveaux sont façonnés dans la haie de bambou…Bonne nouvelle!
Avant de vous retrouver pour un article sur la végétalisation du bourg, à Vayres, on vous laisse avec quelques uns de nos colocataires toujours plus nombreux…
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Bébé lézard des murailles, Vayres A bientôt!
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La fête de la nature c’est toute l’année

En cette année, 2025, nous ne proposerons pas d’évènement pour la Fête de la Nature ni pour le Printemps des Cimetières en mai pour plusieurs raisons.
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—-La première, nous travaillons à l’année à Vayres, c’est-à-dire hors événement, au jardin au naturel de Vayres à Soi au 28 rue belles roses, pour le fleurissement de quelques massifs de plantes, de roses au village, pour celui du lavoir, d’une partie de celui présent au square Europeana, également, au cimetière pour le fleurissement des tombes.
Ces actions sont pérennes, se voient, se vivent au quotidien, requièrent un entretien, des apports de matière organique, du soin, des tailles, de l’eau…
Rien que pour le lavoir:

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Au lavoir, nous avons plaisir de prendre soin du rosier grimpant rouge, de mettre à ses pieds, des vivaces et d’y semer quelques annuelles, le plus dur c’est ce petit îlot surélevé qui a toujours besoin d’eau…Et qui, par son exigence et la pauvreté de sa terre, n’est plaisant que pour certaines espèces de plantes…
Pour le massif situé rue des poètes, un travail de longue haleine de bientôt trois ans, pour ces presque 20 mètres repris en piteux état. Doté de ses 17 rosiers qui ont eu tant de mal à survivre, nous avons entrepris un entretien mensuel et plus en période plus propice. Des vivaces ont été plantées, des graines, chaque année, sont semées, nous mettons à disposition de quoi manger et se cacher, c’est-à-dire de quoi vivre pour de nombreux insectes et pour un somptueux lézard vert qui a élu domicile au cœur des plantes et herbes un peu folles…
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Les roses rue des poètes à Vayres 
Le lézard vert .
Nous sommes intervenues en 2024 pour nettoyer les grands parterres des résidences de l’Odhac. Envahis par le bambou, des rosiers affamés qui ont reçu de quoi reprendre en force, un très beau rosier liane a été taillé, un autre a été remis en lumière caché derrière une liane très envahissante: l’actinidia (kiwi), une vasque a été fleurie. Aujourd’hui, nous passons régulièrement voir l’évolution, nous apportons le nécessaire à ces espèces qui ont seulement besoin d’être respectées.
Nous poursuivons nos actions sur les massifs rue belles roses (vers le cimetière) et à l’angle de la rue Fée des Neiges. Nous apportons des éléments nutritifs et nous taillons les rosiers Raymond Poulidor. Nous fleurissons les quatre bacs devant l’église, celui du lavoir et les trois autres non loin de la cantine et du Champ de foire, rue des peintres.
De plus, nous créons des corridors biologiques depuis le jardin au naturel, nous installons des abris, refuges, nous plantons des haies nourricières, mellifères/nectarifères, nous offrons des gîtes pour les insectes, de petites mares pour les grenouilles, nous apportons une nourriture saine, de novembre à début avril (en fonction de la météo), à de très nombreuses espèces d’oiseaux du jardin. Nous sommes refuges L.P.O. Nous avons installé des nichoirs, occupés pour la plupart… Depuis décembre 2021, vous verrez le changement de ce jardin de près de 1000 m2 clôt de murs et doté d’arbres moyens et grands ( Albizia, Sapin, Bouleaux, Cerisier, Tilleul, Robinier Faux Acacia).
Donc, la Fête de la Nature c’est toute l’année!
Cette année, nous ne participons pas au Printemps des Cimetières parce que nous avons pensé, conçu un projet que nous avons présenté en mairie en 2024, dès janvier et pour lequel, nous n’avons obtenu aucune suite. Nous continuons notre travail sans attendre de validation, les plantations prévues ont été installées ailleurs ou sont en attente. La planification de projet et de notre accompagnement s’étend sur trois ans. Nous n’avons rien entrepris de nouveau sur ce site, ce qui ne veut pas dire que nous l’avons abandonné, loin de là, nous participons activement, au fleurissement, de quelques tombes, toujours plus nombreuses…
Pour ce printemps, beaucoup de travail en conception, végétalisation. Nous vous avions proposé de nombreuses et variées sorties/actions, l’an passé, nous ne sommes pas disponibles de la même manière cette année, ce qui ne nous empêche pas de continuer ! Et puis, copier, non merci, à bon entendeur.
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Nous vous montrerons des images de l’avancée de ces réalisations, de l’accueil mis à dispo pour les oiseaux, grenouilles, lézards, escargots…Un véritable carnet de bonne santé, vous serez, nous l’espérons, ravi.e.s de constater, comme nous, la beauté, la générosité d’une nature qui se porte mieux et le plaisir de voir tous nos efforts récompensés par les seuls résultats qui comptent, le nombre et la diversité des espèces présentes.
Bon printemps!
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La nature est en deuil

Nous, association qui militons pour une meilleure connaissance de la biodiversité ordinaire afin de mieux la comprendre pour pouvoir la protéger. Nous qui mettons en place des actions, dans ce sens, à l’échelle d’un jardin, d’espace public ou privé, des mares, zones humides et des rivières, pour pouvoir comprendre sa valeur, la préserver, la conserver et la protéger, nous partageons la mobilisation de la L.P.O (Ligue de Protection des Oiseaux):
Source du plaidoyer: lpo.la-nature-en-deuil
Pour faire simple, par opposition à la biodiversité remarquable, la biodiversité ordinaire est centrale, c’est celle de notre quotidien, celle qui nous entoure.
Elle constitue une multitude de formes de vie, une communauté, qui participe au bon fonctionnement des écosystèmes.
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–Celle qui est présente partout et qui subi des outrages pour délit de sale gueule à l’instar « des mauvaises herbes », des espèces dites nuisibles, il faut protéger ces espèces même celle que l’on « n’aime pas ».
« La conservation de la biodiversité implique celle des espèces banales, communes, qui forment l’essentiel des systèmes écologiques, et y remplissent la majorité des fonctions. »
Notre défi est de créer les conditions favorables à ce que les espèces puissent se nourrir, se loger, se déplacer au sein d’espaces et de rendre ces espaces plus importants et plus accueillants.
Créer des sanctuaires où l’activité humaine est interdite, des corridors écologiques, des habitats et c’est là que nous intervenons car le rôle des jardins et même des balcons est majeur et central. Lieu de transit, espace d’accueil, sans oublier l’importance des sciences participatives afin d’inviter les citoyens, habitants à aider les scientifiques pour évaluer l’état de la biodiversité qui les entoure.
La 6e vague d’extinction en cours concerne également la faune et la flore qui nous entourent : notre biodiversité ordinaire !
Il y a urgence
« La biodiversité ordinaire, celle des plantes, animaux et micro-organismes locaux, joue un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes. Elle régule le climat, contribue à la qualité de l’eau et à la fertilité des sols, et offre une barrière naturelle contre les ravageurs.
Sa préservation est cruciale pour notre sécurité alimentaire, car elle permet la pollinisation des cultures et l’adaptation aux changements climatiques. La perte de cette biodiversité fragilise les écosystèmes, augmentant le risque d’événements extrêmes tels que les inondations et la désertification. En outre, elle est une source de ressources médicales et de découvertes scientifiques potentielles.
Protéger cette biodiversité, c’est aussi préserver notre culture et notre lien avec la nature, qui a des effets bénéfiques sur la santé mentale et le bien-être.Chaque espèce joue un rôle, et en perdre une, c’est risquer un effet domino aux conséquences imprévisibles. »

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« Après un demi-siècle de progrès continus, la préservation de la biodiversité est portée disparue. Des reculs environnementaux sans précédent s’enchaînent depuis plus d’un an. Malgré la forte demande de nos concitoyens et l’urgence à agir, la puissance publique ne cesse de tourner le dos à la protection du vivant.
LOA du plus fort
Un nouveau cap vient encore d’être franchi avec le vote de la loi d’orientation agricole (LOA) le 20 février dernier, qui dépénalise des atteintes graves telles que la destruction d’espèces protégées ou l’arasement de haies champêtres, et assouplit les réglementations sur les pesticides ou l’implantation de mégabassines.
Depuis la première loi sur la protection de la nature en 1976, jamais le droit de l’environnement n’avait ainsi fait marche arrière. En parallèle, des attaques injustifiables sont lancées contre des associations et des organismes publics dont le rôle est crucial pour la transition écologique au service des territoires, tels l’OFB, l’ANSES, la CNDP et l’ADEME.
Face au réchauffement climatique et à l’effondrement du vivant, La protection de l’environnement doit cesser d’être le bouc émissaire d’un système productiviste obnubilé par la croissance et le profit, qui asservit les paysans, trompe les citoyens et assassine les écosystèmes.
Du 13 au 21 mars
la LPO se mobilise ainsi partout en France et sur les réseaux sociaux pour porter le “deuil de la nature”. Près de 800 millions d’oiseaux ont disparu d’Europe en moins de 40 ans.
Ne laissons pas nos campagnes se transformer en cimetières silencieux.
Chacun, à son échelle, a le pouvoir d’agir.
Aujourd’hui nous portons le deuil mais demain nous nous remettons au travail, plus déterminés que jamais. Nous devons avant tout faire la paix avec la nature, s’unir derrière elle et non se diviser.
Vive les printemps qui chantent ! «
Ici, le tract
Ici, l’affiche



















